Un mariage traditionnel [Reika - Shohei - Mizuki - Mao - Autres?] -SUJET CLOS-

"Je préfère que ça soit moi qui t'apporte du plaisir... Davantage qu'un sexe factice en plastique... Mais ne t'en fais pas, je compte bien profiter de tout ce qui sera mis à ma disposition..."

"Alors j'ai hâte que tu viennes me rejoindre dans ma chambre... répondit-il du même ton.

Mais peut-être bien que plutôt que de l'emmener à sa chambre, il pourrait l'emmener à la suite qu'occupait Uruha. Elle était vide à présent, il fallait bien que quelqu'un la rentabilise... et puis là-bas, il y avait toute une panoplie de sextoys qu'il n'avait pas dans sa chambre. Sugizo n'aurait que l'embarras du choix...

Ce dernier ne tarda pas à reprendre le contrôle de la situation, l'allongeant sur le matelas pour reprendre sa place de dominant au dessus de lui alors qu'il venait frotter son bassin au sien, Byou faisant effort pour ne pas gémir une fois de plus.

"Ose me dire que tu prends ton pied avec tes clients... Je suis sûr que personne n'arrive à te faire gémir comme moi..."

"Hmm... ça dépend des fois..." fit-il mine de réfléchir "Ce soir, j'en ai eu un particulièrement doué. Il était aussi beau que toi, peut-être même plus. Bien foutu, bien musclé, bien monté, avec quelques tatouages... Plus jeune aussi. Et il avait un sacré coup de rein... Ah, j'aurais bien aimé qu'il me ramène chez lui pour la nuit entière..."

Il se mordilla la lèvre comme si se rappeler de son client imaginaire -mais ça Sugizo ne le savait pas- l'excitait.

"Alors j'ai hâte que tu viennes me rejoindre dans ma chambre..."

"Hm, grâce à ça, tu pourras prendre ton pied au moins une fois dans ce bordel..." répondit Sugizo avec un petit sourire narquois.

"Hmm... ça dépend des fois... Ce soir, j'en ai eu un particulièrement doué. Il était aussi beau que toi, peut-être même plus. Bien foutu, bien musclé, bien monté, avec quelques tatouages... Plus jeune aussi. Et il avait un sacré coup de rein... Ah, j'aurais bien aimé qu'il me ramène chez lui pour la nuit entière..."

A ces mots, le sang chaud de Sugizo ne fit qu'un tour, bien trop impulsif pour se rendre compte sur son amant lui mentait, justement dans le but de le faire réagir.
Attrapant ses mains du plus jeune dans l'une des siennes, il plaqua ses bras au matelas, imprimant un violent mouvement de bassin contre le sien, sa main libre se frayant directement un chemin entre ses cuisses, deux de ses doigts le pénétrant brutalement.

"Plus c'est jeune, moins c'est expérimenté... Je te connais par coeur, personne ne peut te faire crier comme moi..."

"Hm, grâce à ça, tu pourras prendre ton pied au moins une fois dans ce bordel..."

Byou avait sourit. Combiner Sugizo et Velvet allait assurément lui faire passer un moment des plus appréciables, et il était réellement pressé d'être au surlendemain. Il espérait seulement qu'il n'allait pas vouloir invité l'un des autres employés à se joindre à eux. Il faudrait qu'il le surveille de près, ou bien Ruki risquerait bien de vouloir jeter le grappin dessus, et ça c'était hors de question.

Comme prévu, Sugizo s'énerva immédiatement sans voir que c'était encore l'un de ses stratagèmes pour l'agacer. Et la réaction ne se fit pas attendre, se retrouvant immobilisé sur le lit alors que deux doigts s'enfonçaient en lui brutalement, lui arrachant un grognement de satisfaction qu'il essaya de dissimuler en désapprobation. Il adorait quand il se comportait de la sorte avec lui...

"Plus c'est jeune, moins c'est expérimenté... Je te connais par coeur, personne ne peut te faire crier comme moi..."

"Mais plus ça a de la vigueur... tu commences à te faire vieux, Sugizo... Je vois bien que tu as un peu moins d'endurance qu'avant, tu es essoufflé plus vite... il faut que je commence à essayer de te trouver un remplaçant, pour les soirs où tu ne pourras plus assurer..."

Il savait parfaitement que le yakuza avait horreur qu'on lui rappelle son âge...

"Mais plus ça a de la vigueur... tu commences à te faire vieux, Sugizo... Je vois bien que tu as un peu moins d'endurance qu'avant, tu es essoufflé plus vite... il faut que je commence à essayer de te trouver un remplaçant, pour les soirs où tu ne pourras plus assurer..."

Sugizo grogna, lui jetant un regard noir, enfonçant ses doigts plus profondément en lui.

"Je t'emmerde. Il ne sera jamais question de ne plus assurer et tu es très bien placé pour le savoir. Arrête de me chercher..."

Lâchant son poignet, il retira la ceinture de sa robe de chambre qui traînait sur le lit, rattachant ses mains avec, récupérant ainsi toute sa mobilité, posant ses doigts sur la gorge de son partenaire, les resserrant lentement en le regardant avec un petit sourire pervers, tout en allant et venant avec force en lui avec les doigts de son autre main.

"Voyons si tu peux encore parler maintenant..." susurra-t-il, resserrant son étreinte lentement.

Byou ne put retenir un léger gémissement en sentant ses doigts s'enfoncer encore davantage entre ses parois, appréciant la violence dont il faisait preuve.

"Je t'emmerde. Il ne sera jamais question de ne plus assurer et tu es très bien placé pour le savoir. Arrête de me chercher..."

Le plus jeune esquissa un sourire moqueur et s'apprêtait à répliquer encore, lorsque son partenaire se mit en tête de l'immobiliser en attachant ses poignets entre eux à l'aide d'une ceinture. C'était assez rare qu'il s'adonne à ce genre de jeux, l'attacher, lui bander les yeux. En général il préférait lui laisser toute liberté pour qu'ils puissent se regarder mutuellement lorsqu'ils prenaient du plaisir et qu'il puisse enfoncer ses ongles dans ses fesses, comme il adorait le faire. Mais ce n'était pas pour lui déplaire, s'il avait envie de le soumettre entièrement ce soir là.

En revanche, lorsque sa main se posa sur sa gorge pour se resserrer lentement dessus, il se figea, le regardant avec incompréhension. Ce n'était pas du tout dans leurs pratiques, ça, et c'était loin d'être quelque chose qu'il appréciait. Il avait déjà discuté au Velvet avec des prostitués qui adoraient les délires masochistes au point de mettre leur vie en danger et de réellement souffrir, mais lui, ce n'était pas du tout dans la liste -ô pourtant combien longue- de ce qui l'excitait. Quelques griffures et morsures, des fessées, des coups de rein violents, il aimait bien ça. Mais ça n'allait pas plus loin. Qu'est-ce qu'il prenait à son amant? Il ne s'attendait pas à une réaction aussi violente de sa part cette fois-ci.

"Arrête!"

Il essaya de se libérer de son emprise en s'agitant sur le matelas, mais Sugizo ne fit que resserrer son étreinte en souriant.

"Voyons si tu peux encore parler maintenant..."

Sa respiration commençait sérieusement à être entravée et il s'immobilisa ou bien il risquait fort d'être à court d'oxygène. Il lança un regard noir au plus âgé, essayant de lui faire comprendre qu'il n'avait plus envie de jouer. Il dépassait les limites.

Sugizo vit l'incompréhension se peindre sur le visage de Byou, le faisant sourire. Il ne fallait pas le chercher... Il allait une certaine fierté qu'il ne fallait pas trop titiller.

"Arrête!"

"Ca serait trop facile..."

Le plus jeune cessa de se débattre, lui jetant un regard noir qui fit rire Sugizo. Retirant ses doigts jusqu'à présent profondément enfoncés dans le corps de Byou, il le pénétra d'un violent coup de rein, desserrant finalement l'étreinte de ses doigts sur sa gorge, lui adressa un petit regard amusé.

"T'as flippé, hein..? C'est amusant de te voir perdre le contrôle des choses..."

Sugizo avait finalement retiré ses doigts d'entre ses cuisses pour le pénétrer avec violence, le faisant presque sursauter. Si en temps normal il aurait adoré la manière dont il s'y prenait, cette fois-ci toute son attention était focalisée sur ses doigts refermés sur sa gorge, le plaisir de leurs ébats arrivant bien après.

"T'as flippé, hein..? C'est amusant de te voir perdre le contrôle des choses..."

Il venait de relâcher enfin la pression et l'air pu à nouveau entrer correctement dans ses poumons. Le plus jeune prit donc plusieurs grandes bouffées d'oxygène avant d'exploser. S'il avait titillé la fierté de Sugizo délibérément pour l'énerver, à présent c'était lui qui était furieux. Oui, il avait eu peur, et il avait détesté ce moment.

"Dégage, putain! T'es vraiment trop con!"

Il se remit à se tortiller sous lui, essayant de le repousser de ses jambes comme il le pouvait, ne pouvant utiliser ses bras toujours relevés. C'était fini, il n'avait plus envie de jouer pour ce soir, et si le brun s'obstinait à vouloir continuer son affaire, alors qu'il ne compte pas sur lui pour coopérer.

"Dégage, putain! T'es vraiment trop con!"

Byou se mit à se tortiller, tentant de le repousser avec ses jambes et Sugizo laissant échapper un grognement d'agacement. Ah, il faisait chier... C'était vraiment une petite nature finalement et Sugizo finit par se retirer, détachant la ceinture.

"Tu fais chier hein... Tu m'as cherché, tu m'as trouvé, c'est tout."

Et puis bon... Ses autres partenaires aimaient bien ce genre de choses. C'est vrai qu'il n'était jamais parti dans ce genre de pratiques avec Byou mais comme ils étaient plutôt sur la même longueur d'ondes en règle générale, il ne s'était pas dit que ça pourrait lui déplaire.

"T'étais sensé prendre ton pied." grogna-t-il en s'allongeant sur le dos.

"Tu fais chier hein... Tu m'as cherché, tu m'as trouvé, c'est tout."

Sugizo avait fini par comprendre et s'était retiré avant de le détacher, Byou se redressant aussitôt sans cesser de le regarder avec colère.

"Et alors? Tu m'as jamais traité comme ça! Dans le cadre d'un jeu, okay, mais là c'était de la pure vengeance! T'es complètement malade."

Le plus âgé se rallongea sur le matelas en grognant, visiblement mécontent d'avoir dû stopper en cours de route. Mais Byou s'en fichait royalement. Si un jour ils avaient abordé le sujet et qu'il lui avait fait part de ses envies de dériver vers ces pratiques, peut-être qu'il se serait laissé tenter. Mais là, c'était bien trop brutal. Lui qui croyait compter à ses yeux... Peut-être qu'il prenait un peu trop ses désirs pour la réalité.

"T'étais sensé prendre ton pied."

"Et quoi? Tu veux que je m'excuse de pas avoir apprécié de me faire étrangler? Si je ne te plais plus, t'as qu'à te trouver quelqu'un d'autre. Puisque tu es si performant que ça, t'auras aucun mal à me remplacer!"

Il se releva, attrapant sa robe de chambre pour s'en vêtir avant de quitter la chambre. Hors de question qu'il passe la nuit avec lui.

"Et alors? Tu m'as jamais traité comme ça! Dans le cadre d'un jeu, okay, mais là c'était de la pure vengeance! T'es complètement malade."

"Hey calme toi... Je sais quelles sont les limites à ne pas dépasser..."

Byou semblait vraiment très énervé et Sugizo commençait à s'en vouloir un peu d'être allé aussi loin. Il n'aurait pas pensé qu'il réagirait comme ça.

"Et quoi? Tu veux que je m'excuse de pas avoir apprécié de me faire étrangler? Si je ne te plais plus, t'as qu'à te trouver quelqu'un d'autre. Puisque tu es si performant que ça, t'auras aucun mal à me remplacer!"

"Woh, woh, woh, qu'est ce que tu racontes..? Il a jamais été question de te remplacer..."

Mais trop tard, Byou s'était enroulé dans sa robe de chambre et quittait la pièce, faisant soupirer Sugizo.

"Ah fais chier... J'vais devoir m'excuser en plus..." grogna le yakuza en se relevant.

Il le suivit, attrapant la main de son compagnon qui était en train de rejoindre le salon, grognant sans grande conviction :

"Excuse-moi, je pensais pas que tu le prendrais comme ça... J'ai déconné, m'en veut pas."

Ah, c'était la première fois qu'il faisait amende honorable comme ça... Mais Byou comptait sans doute beaucoup à ses yeux qu'il ne voulait l'admettre.

"Hey calme toi... Je sais quelles sont les limites à ne pas dépasser..."

Byou s'était justement posé la question, tout à l'heure. Et s'il se laissait emporter, s'il serrait trop fort, trop longtemps, s'il ne s'arrêtait pas à temps? Il n'avait aucunement envie de claquer entre ses mains, et même s'il lui faisait habituellement confiance, l'espace d'un instant, il avait douté.

"Woh, woh, woh, qu'est ce que tu racontes..? Il a jamais été question de te remplacer..."

Byou savait que Sugizo allait voir ailleurs de temps à autre, et il s'en fichait. Il ne pouvait rien lui dire, lui-même s'en donnant à coeur joie. Mais parfois, il se disait qu'un jour il allait tomber sur quelqu'un de mieux que lui. Quelqu'un avec qui il ne passerait pas son temps à s'engueuler. Quelqu'un qui le satisferait peut-être mieux au lit. Et que ce jour là, il serait évincé. Et ça le faisait chier, vraiment. Même s'il ne se voyait pas vivre avec seulement Sugizo comme partenaire, il ne se voyait absolument pas vivre sans lui. Savoir qu'il avait comme un point d'ancrage avec lui était en quelque sorte rassurant.

Il se dirigeait vers le salon, pas encore décidé s'il allait passer la nuit sur le canapé ou retourner au Velvet, quand il sentit une main attraper la sienne, le faisant se retourner.

"Excuse-moi, je pensais pas que tu le prendrais comme ça... J'ai déconné, m'en veut pas."

Byou le regarda totalement déstabilisé avant de se reprendre. C'était sans doute la première fois qu'il entendait Sugizo lui faire des excuses. Habituellement, il ne s'abaissait jamais à ça, même quand il avait tort. Alors s'il le faisait, aussi rapidement, c'était qu'il s'en voulait réellement, et qu'il s'était rendu compte qu'il était allé trop loin. Et... qu'il tenait à lui, en fin de compte? Il était certain que très rares étaient les gens à avoir déjà reçu des excuses de sa part.

Il eut envie de le charrier avec ça mais préféra s'abstenir. Ce n'était pas la peine de gâcher cet instant qui avait presque quelque chose de magique pour lui. Mais alors qu'il lui souriait, se retournant face à lui pour plonger son regard dans le sien, il ne put s'empêcher de lui suggérer, plein d'espoir :

"Si tu veux te faire entièrement pardonner... tu pourrais me sucer..."

Evidemment, Byou sembla perplexe. C'était la première fois qu'il parvenait à obtenir de telles paroles de sa part, évidemment... Mais il se retourna face à lui, souriant cette fois.

"Si tu veux te faire entièrement pardonner... tu pourrais me sucer..."

Sugizo se rembrunit, faisant la moue. Ah, il fallait pas déconner... Il lui avait déjà dit que ce n'était pas envisageable.

"Rêve pas..."

Il l'attira cependant contre lui, l'embrassant avec presque une certaine tendresse. Ah... Jamais il ne lui dirait en face mais il était certainement la personne qui comptait le plus pour lui. Et il aimait leur équilibre à tous les deux, il savait qu'il ne trouverait personne qui supporterait aussi bien son caractère de merde, qui encaisserait si bien sa brusquerie au lit et qui le satisferait à ce point là. Il n'avait aucune envie de se disputer définitivement avec lui.

"Tu sais très bien que je ne te blesserai pas intentionnellement... Tu me fais confiance, non?"

"Rêve pas..."

Byou ricana légèrement. Oui, il s'attendait bien à ce genre de réponse. Mais il ne désespérait pas. Un jour, peut-être...
Sugizo le prit cependant contre lui, le serrant doucement contre son torse alors qu'il l'embrassait avec une certaine tendresse dont il n'avait pas pour habitude de faire preuve. Et Byou se se sentit littéralement fondre entre ses bras. Il adorait la sauvagerie et la bestialité de leurs ébats mais... les rares fois ou son amant le traitait avec cette délicatesse là, il sentait son coeur battre un peu plus fort. C'était agréable aussi, comme sensation.

"Tu sais très bien que je ne te blesserai pas intentionnellement... Tu me fais confiance, non?"

Le plus petit passa ses bras autour de son cou, appuyant sa joue contre le haut de son torse en fermant les yeux, avant de souffler :

"Oui..."

Il finit par se reculer, lui souriant à nouveau avant de repartir à leur chambre. De toute manière s'il se montrait trop collant Sugizo n'allait pas tarder à le repousser. Il se réinstalla dans le lit, soupirant. Ah, tant pis pour leur partie de jambes en l'air. Un peu d'abstinence ne leur ferait pas de mal, et leurs retrouvailles n'en seraient que meilleures, au Velvet...

"Oui..."

Eh bien voilà, c'était réglé. Byou avait passé ses bras autour de son cou, s'appuyant un moment contre le torse de Sugizo avant de se reculer. Ils échangerent un sourire et le plus jeune retourna dans la chambre, vite suivi par Sugizo. Ah... Il resterait frustré ce soir... Mais il se rattraperai rapidement, il ne se faisait pas trop de souci la dessus.

Une fois de nouveau installés sous la couette, Sugizo vint se coller au dos du plus jeune, l'enlacant comme à son habitude. Bon, il n'aimait pas trop ça, mais ça avait quand même du bon de s'excuser... Au moins ils n'étaient pas resté en froid trop longtemps. Et comme Byou savait à quel point ça lui coûtait de prononcer ces mots, il était certain que les excuses étaient sincères.

"Je suis sur que tu as tout inventé..." souffla-t-il finalement, faisant référence à l'amant si fougueux dont lui parlait Byou plus tôt et qui avait réveillé sa colère.

Il réagissait toujours au quart de tour, même s'il savait que son amant adorait le provoquer. La il s'était juste un peu laissé dépasser..

A peine allongé dans le lit, Sugizo s'installa dans son dos, passant son bras autour de sa taille pour le serrer contre lui. Et c'est avec plaisir qu'il se colla à son torse, poussant un petit soupir. Il était bien, là... quand il avait dormi seul au Velvet à ses débuts, ça lui avait tout de même manqué. Un petit peu.

"Je suis sur que tu as tout inventé..."

Byou ricana, soufflant en retour :

"Ca se pourrait bien..."

Il se retourna alors à demi vers lui, un sourire en coin :

"Et vu ta réaction démesuré... ça veut dire que t'as peur que je te jette et que ça te ferait vraiment chier. Parce que t'es complètement accro à moi."

Il ne voyait pas d'autres explications à ce débordement. Plus le temps passait et plus il sentait sa possessivité envers lui se renforcer.

"Ca se pourrait bien..."

"P'tit con." rala Sugizo.

Ah, il fait qu'il arrête de s'emporter aussi vite. Il savait que Byou faisait exprès de le provoquer pour juger de ses réactions et il marchait toujours aussi bien...

"Et vu ta réaction démesuré... ça veut dire que t'as peur que je te jette et que ça te ferait vraiment chier. Parce que t'es complètement accro à moi."

"Ça suffit..." grogna le yakuza en lui jetant un regard noir.

Bien sûr que ça le ferait chier... Même s'il savait que ça pourrait arriver. Il pouvait effectivement facilement trouver quelqu'un de plus jeune, au caractère plus agréable... Et Sugizo ne pourrait rien y faire. A part le tuer... Mais c'était peut être un peu radical.

"Dors, au lieu de dire des conneries..." conclut-il en resserrant son bras autour de sa taille, embrassant sa nuque une dernière fois avant de fermer les yeux.

"P'tit con."

Son insulte fit rire Byou. Pour lui, ça sonnait comme des mots d'amour.

"Ah, moi aussi j't'aime bien..." prit-il le partit de renchérir.

Vu le regard qu'il lui lança, il comprit qu'il avait visé juste. C'était exactement ça... Et c'était aussi sans doute pour cette raison qu'il avait décidé de ne pas garder Uruha au salon. D'accord, il n'était pas vraiment fait pour ce boulot, voire même totalement nul. Mais il était certain que ça l'avait bien arrangé. Il n'avait pas apprécié le voir tout le temps fourré avec l'androgyne en train de reluquer ses fesses et de glousser avec lui.

"Ça suffit..."

Byou ricana de plus belle, glissant sa main dans la sienne en se calant un peu plus contre lui. Il aimait bien quand il lui disait ce genre de choses...

"Dors, au lieu de dire des conneries..."

"En attendant, t'as pas démenti... bonne nuit... mon cher et tendre..."

Il avait prononcé ces derniers mots d'une voix mielleuse, ne pouvant s'empêcher de glousser après ça. Ah, il se ferait chier avec quelqu'un d'autre. Il adorait emmerder Sugizo.

****

Le lendemain, c'est en début d'après midi que Mao se rendit à la salle pour s'occuper de la décoration, rejoint par Mizuki dès la fin de son service. Il avait obtenu de Yoshiki de ne travaille que quelques heures et terminer tôt, tout comme Reika afin qu'ils puissent terminer de s'occuper de l'organisation du mariage. Seul Tora était condamné à rester au bar jusqu'à la fermeture.

A la salle, Mao avait déjà bien avancé quand Mizuki l'y retrouva. Il l'aida pour fixer les décorations au mur, puis à préparer les tables, avec nappes et chemins de table, laissant pour le moment les couverts bien rangés dans les placards. Ils ne les disposeraient que le lendemain matin, ils avaient encore un peu de temps avant la cérémonie.

Ils récupérèrent ensuite la livraison de fleurs, Mizuki laissant le soin à son amant de tout agencer comme il le désirait. Et alors que la décoration touchait à sa fin, il voyait bien les étoiles qui brillaient dans ses yeux. Ah, il ferait vraiment tout son possible pour lui offrir un mariage encore plus beau, le moment venu.

Ce n'est qu'en soirée que Reika et Shohei arrivèrent pour vérifier l'état des lieux, réellement impressionnés par la beauté du lieu. Ils remercièrent chaleureusement Mao pour son travail fantastique, absolument conquis par son sens du design, totalement excité à l'idée de la journée qui les attendait le lendemain matin.

Reika avait réussi à ramener Minpha avec lui -bien que le jeune homme l'ait suivi à contre coeur- afin de lui montrer la cuisine et tous les équipements à sa disposition. Le lendemain, ce serait dès l'aurore qu'il viendrait investir les lieux pour terminer toutes ses préparations et leur servir un buffet sucré et une pièce montée digne de ce nom. Ce serait aussi lui qui réceptionnerait les plats du traiteur et se chargerait des dernières cuissons avant de faire le service, le soir venu.

Une fois que tout fut vérifié et approuvé de chacun, et les derniers détails pour le jour J réglés, tout le monde se sépara pour rentrer de son côté Respectant la tradition, Shohei et Reika avaient décidés de ne pas dormir ensemble ce soir là et de ne se retrouver que pour la cérémonie. Mao et Mizuki, pour des raisons de facilité, avaient donc décidé de faire de même, même si cela attristait le petit blond. Il avait perdu l'habitude de dormir seul...

"Ah, moi aussi j't'aime bien..."

Sugizo se contenta de grogner une fois de plus. Ah, Byou avait le don pour l'agacer. Et en même temps... Il ne se voyait pas sans lui à ses côtés. Quand il dormait au Velvet, il s'était senti désespérément seul et avait retrouvé sa compagnie avec plaisir.

"En attendant, t'as pas démenti... bonne nuit... mon cher et tendre..."

"Ça suffit j'ai dis..." répéta Sugizo, serrant néanmoins la main du plus jeune dans la sienne.

Il laissa échapper un dernier soupir et finit par s'endormir, gardant son amant étroitement enlacé contre lui.


Les deux jours restant avant le mariage s'écoulèrent très vite et le jour J arriva finalement. Malgré la frustration, Reika avait dormi seul au Velvet la veille et Shohei chez eux, afin de s'en tenir à la tradition, ne pas voir son époux avant le mariage. Le châtain allait se rendre au temple accompagné par Mizuki et Shohei irait avec Mao, chaque témoin devant s'occuper de son marié avant la cérémonie.

Le mariage était prévu en fin d'après midi et chacun des futurs époux avait bien l'intention d'aller jeter un coup d'oeil à la salle, afin de s'assurer que tout allait bien. Ils avaient déjà pu jeter un oeil à la décoration la veille au soir mais avant tout, Reika était inquiet par rapport à Minpha, à qui il ne faisait que moyennement confiance. Il lui avait demandé une somme hallucinante, il espérait bien qu'il serait à la hauteur. La veille, il avait eu toutes les peines du monde à le traîner sur place pour lui montrer les lieux et il lui avait fait promettre d'être sur le pied de guerre dès l'aube.
Terriblement excité, le serveur s'était levé affreusement tôt et tournait en rond dans sa chambre depuis un moment, attendant qu'il soit une heure décente pour aller réveiller Mizuki. Et quand ce fut le cas, il se précipita dans sa chambre, lui sautant dessus.

"Allez, debout!! C'est l'heure là, on va voir la salle!"

Mao avait également dormi chez lui, afin de rejoindre Shohei rapidement pour aller sur place tous les deux, de leurs côtés. Ca allait être très dur d'être ainsi séparé de son compagnon toute la journée mais les retrouvailles n'en seraient que plus intenses le soir venu, devant l'autel.

Enfin le jour J arriva. Mizuki avait passé une assez mauvaise nuit. Sans Mao qu'il pouvait serrer contre lui, c'était assez bizarre, et il avait eu du mal à se faire à son absence, se réveillant plusieurs fois en le cherchant avant de se rappeler qu'il dormait chez lui. Mais alors qu'il avait réussi à se rendormir et était plongé dans un sommeil profond, Reika débarqua dans sa chambre en fanfare, ouvrant les rideaux avant de le secouer tout en braillant :

"Allez, debout!! C'est l'heure là, on va voir la salle!"

Face à ce réveil brutal, Mizuki poussa un long grognement de protestation, remontant la couette sur ses yeux avant de grommeler :

"Mais tu fais chier tu l'as vu hier ta salle, y'a pas le feu!"

Ils avaient encore tout leur temps pour rejoindre Asakusa, que le serveur se fasse maquiller et coiffé puis revête son kimono. Pas besoin de se lever dès l'aube pour ça!

Il sortit une main de dessous la couette pour tâtonner la table de nuit et y retrouver son téléphone, regardant l'heure. 8h50?! Il était vraiment trop tôt... Il poussa un nouveau grognement avant de comprendre que Reika ne le laisserait de toute manière pas redormir. Il repoussa alors finalement la couette pour se redresser en se frottant le visage, poussant un long soupir avant de regarder le châtain qui le fixait, ne tenant visiblement pas en place.

"Bon... j'vais me préparer et on va y aller. Au passage, on peut aller récupérer ton bouquet de marié, non?"

Il avait fait une liste de tout ce qu'il ne fallait pas oublier. Il ne faisait pas confiance à sa mémoire, ni à Reika dont les pensées allaient sans doute se bousculer toute la journée. Le plus important, ce serait de ne pas oublier l'alliance, ou bien ils allaient être dans la merde.

Il finit par quitter son lit, recommandant à son ami d'aller prendre un café en l'attendant, tandis qu'il partait à la salle de bain se préparer. Il n'avait pas encore de nouvelles de Mao, il se demandait s'il avait déjà rejoint Shohei ou non.


De son côté, le brun avait eu du mal à trouver le sommeil. Pour lui aussi l'excitation était à son comble, et c'est pressé de pouvoir retrouver son cher amant qu'il se leva de bon matin, traînant sous la douche en pensant à la journée. Il espérait vraiment que tout allait se dérouler à merveille et qu'ils n'auraient pas d'imprévus...

Il essaya de prendre son petit déjeuner mais eu du mal à avaler quelque chose, ayant un peu la gorge nouée. Et alors que l'aiguille venait de passer les 9 heures il se décida à contacter Mao pour voir s'il était déjà levé. Ils devaient se retrouver à 10 heures chez lui pour rejoindre la salle ensemble et qu'il l'empêche de tomber face à face avec Reika qu'il ne devait plus voir jusqu'au moment où ils se retrouveraient à l'autel...

"Mais tu fais chier tu l'as vu hier ta salle, y'a pas le feu!"

"Oh allez Mizu'... Je tiens plus en place j'ai pas fermé l'oeil cette nuit..."

Mizuki grogna, les yeux mis clos, sortant son téléphone pour regarder l'heure. Reika s'était assis à ses pieds, le fixant avec impatience, attendant qu'il sorte du lit. Mizuki finit donc pas comprendre qu'il ne le laisserait pas tranquille et il repoussa sa couette en se redressant.

"Bon... j'vais me préparer et on va y aller. Au passage, on peut aller récupérer ton bouquet de marié, non?"

"Oui, c'est sur la route. Ca serait fait!"

Mizuki finit par se lever, allant se préparer, envoyant Reika au bar en l'attendant et le serveur alla s'installer au bar, exceptionnellement fermé, se servant un café, impatient que son ami le rejoigne, résistant à l'envie de bombarder son amant de messages.


Mao avait vraiment mal dormi. Ses parents, ravis de le voir dormir chez eux pour une fois l'avaient monopolisé toute la soirée et ensuite, il s'était senti désespérément seul sans les bras de Mizuki dans lesquels se blottir. Du coup, il s'était levé relativement tôt, attendant des nouvelles de Shohei et de son amant.
A 9h, son bassiste lui envoya un message et ils décidèrent de se retrouver une heure plus tard. Le chanteur s'habilla rapidement et parti aussitôt pour chez Shohei, sonnant à sa porte à 10h pile, son ami lui ouvrant.

"Salut! Ca va, pas trop nerveux..?"

Ah, il était terriblement impatient de se retrouver à la même place... Son mariage avec Mizuki, il le rêvait toutes les nuits...

"Oh allez Mizu'... Je tiens plus en place j'ai pas fermé l'oeil cette nuit..."

Au moins, il n'était pas le seul à avoir passé une mauvaise nuit. Et il imaginait qu'il devait en être de même pour Shohei. Et Mao? Est-ce que lui aussi avait mal dormi, loin de lui?

"Oui, c'est sur la route. Ca serait fait!"

Reika descendit au bar et Mizuki soupira. Il n'aimait vraiment pas être bousculé comme ça dès le matin... Il fila sous la douche, prenant le temps de se réveiller correctement, avant de s'habiller, envoyant un message à Mao pour savoir comment il allait et savoir où il en était avec son marié, l'informant de ce qu'ils allaient faire avec Reika. Il grignota quelques biscuits avant de descendre rejoindre Reika au bar, lui demandant un café.

"Bon, pressé?" J'imagine que oui... ça fait quoi de se dire que dans quelques heures tu seras marié?"

Lui-même vivrait ça dans quelques mois, il était curieux de voir ce qu'il allait sans doute ressentir une fois dans la même situation...

Il but son café, le regard impatient de Reika ne le quittant pas, lui intimant muettement de se dépêcher. Et quand il eut enfin fini, ils s'apprêtaient à quitter le Velvet quand le guitariste le stoppa.

"Euh mec, t'as pas l'impression d'oublier un truc?"

Voyant son regard interrogatif, il continua en riant :

"Tu vas le célébrer à poil, ton mariage?"

Les deux hommes remontèrent rapidement à leur chambre -dans l'affaire Mizuki aussi avait oublié son kimono- et se retrouvèrent dans le couloir pour enfin se mettre en route. Il avait bien pris soin de vérifier plusieurs fois qu'il avait bien l'alliance qu'il devait remettre à Reika à l'autel. Il imaginait qu'il lui en voudrait beaucoup s'il l'oubliait...



Comme convenu, Mao sonna à 10 heures piles chez Shohei qui vint lui ouvrir dans la seconde, le faisant rentrer en lui proposant quelque chose à boire.

"Salut! Ca va, pas trop nerveux..?"

"Ca va mais... si, un peu. J'ai très mal dormi. C'est horrible de ne pas avoir de nouvelles de lui depuis hier, en fait! Même pas un petit bonjour, rien! Rassure-moi, il va bien hein? Mizuki est ave lui là?"

Ca le rassurait de savoir qu'il n'était pas tout seul. Mais il ne se sentirait soulagé que lorsqu'il l'aurait enfin retrouvé. Jusque là, ce serait une torture de devoir l'éviter.

Mizuki finit par redescendre et le rejoindre au bar, se servant un café à son tour.

"Bon, pressé?" J'imagine que oui... ça fait quoi de se dire que dans quelques heures tu seras marié?"

"Je suis terriblement impatient. C'est... hyper excitant. Ca ne changera pas grand chose à notre relation au final mais j'ai l'impression que tout deviendra encore plus fort, encore mieux. Ah, tu crois que je peux lui envoyer un message quand même..? On ne doit pas se croiser, mais on peut parler, non..?"

Finalement, il n'attendit pas la réponse de Mizuki. Il ne tenait plus, il avait besoin de contacter son compagnon et lui envoya un message pour le saluer déjà, lui faire part de son impatience et de la nuit désastreuse qu'il avait passée sans lui, concluant en lui rappelant à quel point il l'aimait et à quel point il avait hâte d'être marié à lui.
Soulagé de lui avoir donné des nouvelles, il se tourna ensuite vers Mizuki, attendant impatiemment qu'il termine afin qu'ils puissent y aller.

"Euh mec, t'as pas l'impression d'oublier un truc?"

"Hein? De quoi?"

"Tu vas le célébrer à poil, ton mariage?"

"Ah merde, j'suis con!"

Il remonta rapidement dans sa chambre, Mizuki allant également chercher son kimono qu'il avait oublié et ils purent enfin quitter le Velvet, prenant la direction d'Asakusa en passant par Ueno pour récupérer le bouquet de fleurs.


"Ca va mais... si, un peu. J'ai très mal dormi. C'est horrible de ne pas avoir de nouvelles de lui depuis hier, en fait! Même pas un petit bonjour, rien! Rassure-moi, il va bien hein? Mizuki est ave lui là?"

Mao esquissa un sourire, consultant son téléphone.

"Ouais, ils viennent de partir. Ils passent par le magasin de fleurs à Ueno pour récupérer le bouquet et ils vont à la salle pour voir si tout se passe niveau du buffet. Il t'a pas envoyé de message?"

Ca allait être difficile de faire en sorte que les futurs mariés ne se croisent pas... Ils risquaient de devoir mener une vraie partie de cache cache tout le long de la journée, ça ne serait pas de tout repos.

"T'en fais pas, la journée va passer vite et tu auras tout le temps de le retrouver ce soir."

Tout comme lui allait pouvoir retrouver les bras de Mizuki...
Mais en attendant, ils devaient sans doute attendre un peu avant d'eux même partir, afin d'éviter Reika...

"Je suis terriblement impatient. C'est... hyper excitant. Ca ne changera pas grand chose à notre relation au final mais j'ai l'impression que tout deviendra encore plus fort, encore mieux. Ah, tu crois que je peux lui envoyer un message quand même..? On ne doit pas se croiser, mais on peut parler, non..?"

Mizuki n'eut pas le temps de lui dire que même les messages étaient interdits que le plus jeune s'était déjà jeté sur son téléphone pour envoyer un message à son amant. Bon, si Mao râlait qu'il n'avait pas su l'en empêcher, il n'y était pour rien. Il avait le bon rôle lui aussi, il était certain que Shohei allait être plus tenable que Reika.

"Non, tu pouvais pas. Bon, maintenant tu me ranges ça et t'y touches plus!" le gronda-t-il.

Il prévint Mao quand ils partirent du Velvet, lui indiquant qu'ils allaient récupérer le bouquet de fleurs puis allaient à la salle.

"Il est magnifique... je me demande qui va l'attraper. Si c'est Mao ce n'est pas drôle, c'est déjà prévu..." remarqua-t-il lorsqu'ils eurent les fleurs joliment assorties en main.

Les deux hommes partirent ensuite vers la salle des fêtes. Ils allaient vérifier que Minpha n'était pas dépassé par la situation et qu'il avait bien réceptionné les plats commandés par Shohei pour le repas du soir. Après, il faudrait attendre que Seira arrive pour passer au maquillage. Ce dernier avait été convoqué pour 13 heures, comptant une bonne demie heure de préparation pour chacun, ce qui lui laissait largement le temps.

Il était un peu plus de dix heures et demi lorsqu'ils arrivèrent à la salle, entendant dès leur arrivée des bruits d'ustensiles s'élever de la cuisine. Bien, au moins il était au travail!



"Ouais, ils viennent de partir. Ils passent par le magasin de fleurs à Ueno pour récupérer le bouquet et ils vont à la salle pour voir si tout se passe niveau du buffet. Il t'a pas envoyé de message?"

Le brun secouait la tête quand son téléphone sonna. Il se jeta dessus, un large sourire éclairant son visage lorsqu'il vit qu'il s'agissait de son amant. Il lui répondit aussitôt, lui répétant encore et encore qu'il l'aimait et avait hâte de le retrouver pour ne plus jamais le quitter, avant de relever la tête vers Mao qui le regardait avec un petit sourire amusé...

"Hum... c'était lui..." jugea-t-il bon de l'informer.

"T'en fais pas, la journée va passer vite et tu auras tout le temps de le retrouver ce soir."

"Sans doute... mais pour le moment, ça passe assez lentement... Ah j'espère qu'aucun invité n'aura oublié que c'est aujourd'hui! Tu sais s'il doit pleuvoir?"

Il sautait un peu du coq à l'âne, terriblement nerveux. Lui pourtant d'habitude si détendu et souriant, qui prenait les choses presque à la légère, avait cette fois-ci une boule au ventre. Ce n'était pas rien et... s'il avait toujours été spontané et instinctif, il commençait à douter.

"Mao.... tu crois que j'ai pris la bonne décision? T'es sûr que c'est pas une connerie? Putain, je sais pas ce qu'il m'est passé par la tête quand je lui ai demandé de m'épouser..." lui confia-t-il l'air soudain très sérieux et presque paniqué.

"Non, tu pouvais pas. Bon, maintenant tu me ranges ça et t'y touches plus!"

"Awh, c'est de la torture..." soupira Reika en glissant l'appareil dans son sac.

Enfin au moins, il avait pu lui envoyer un message... C'était affreux de ne même pas pouvoir dire bonjour à son compagnon! Mais il avait réparé ça, il était un peu plus serein.
La route jusqu'à Ueno passa vite et Reika put récupérer son bouquet, absolument ravi du résultat.

"Il est magnifique... je me demande qui va l'attraper. Si c'est Mao ce n'est pas drôle, c'est déjà prévu..."

"Oui, la composition est vraiment bien faite... Ca serait bien que ça soit Saga, je suis sûr qu'il n'attend que ça, lui aussi..."

Et puis sa relation avec Tora semblait aller mieux alors... Pourquoi pas?
Ils terminèrent le trajet jusqu'à Asakusa, arrivant finalement à la salle des fêtes, se rendant directement dans les cuisines où Minpha était déjà présent, fort heureusement.

"Salut! Tout se passe bien?"

Le pâtissier leva les yeux vers lui, le regardant un moment avant de soupirer :

"Evidemment... J'ai réceptionné tous les plats, les pâtisseries sont en cuisson pour le buffet, je finalise la pièce montée. Ne t'en fais pas, tout sera prêt à temps."

Soulagé, Reika sentit un large sourire étirer ses lèvres.

"Ah, merci beaucoup! Tu me sauves la vie!"

Minpha hocha simplement la tête, pas beaucoup plus concerné que ça par cette histoire. Tant qu'il gagnait de l'argent dans l'histoire, il se moquait du reste. Ca lui permettrait juste de faire connaître ses talents à chacun, ça serait utile quand il ouvrirait sa propre pâtisserie.

"Bon... On a plus qu'à attendre Seira alors?" demanda Reika à Mizuki en se tournant vers lui.


A peine Mao eut-il demandé à Shohei s'il avait reçu des nouvelles de Reika que son téléphone sonna, le bassiste se jetant dessus avec un large sourire, Mao ne pouvant s'empêcher de rire doucement. Il était mignon...

"Hum... c'était lui..."

"J'aurais pu le deviner... Heureusement qu'on avait dit pas de messages!"

Enfin, il ne pouvait pas en vouloir à Mizuki, Reika devait être intenable...

"Sans doute... mais pour le moment, ça passe assez lentement... Ah j'espère qu'aucun invité n'aura oublié que c'est aujourd'hui! Tu sais s'il doit pleuvoir?"

"Personne n'oubliera, ne t'en fais pas... Et non, il est sensé faire beau." répondit le chanteur, amusé par l'angoisse du bassiste.

Il n'avait pas l'habitude de le voir comme ça, c'était surprenant. Lui toujours si calme et confiant, il semblait complètement paniqué.

"Mao.... tu crois que j'ai pris la bonne décision? T'es sûr que c'est pas une connerie? Putain, je sais pas ce qu'il m'est passé par la tête quand je lui ai demandé de m'épouser..."

"Ah non, ne commence pas à douter maintenant, hein. Il t'aime, tu l'aimes, vous êtes heureux tous les deux, c'est la bonne décision. Si ça t'est passé par la tête sans que tu n'aies besoin d'y réfléchir, c'est que c'était spontané, ça venait du coeur et c'est ce que tu veux vraiment. Ne te pose pas trop de questions, profite simplement du plus beau jour de ta vie!"

Lui même avait tellement attendu pour être enfin pleinement heureux... Il était sans doute le mieux placé pour lui redonner confiance!

"Oui, la composition est vraiment bien faite... Ca serait bien que ça soit Saga, je suis sûr qu'il n'attend que ça, lui aussi..."

"Hum... lui serait heureux mais... je ne suis pas certain que Tora soit très porté sur le mariage..."

Leur relation semblait être repartie sur le bon pied mais restait encore fragile. Et puis, tout le monde ne souhaitait pas s'engager, et le barman semblait être l'un de ces hommes, d'après quelques discussions qu'il avait eues avec lui. Saga avait du pain sur la planche s'il désirait le convaincre de lui passer la bague au doigt un jour.

"Salut! Tout se passe bien?"
"Evidemment... J'ai réceptionné tous les plats, les pâtisseries sont en cuisson pour le buffet, je finalise la pièce montée. Ne t'en fais pas, tout sera prêt à temps."
"Ah, merci beaucoup! Tu me sauves la vie!"

Curieux, Mizuki était allé jeter un coup d'oeil aux frigos, alléché par toutes les bonnes choses qu'il y découvrit. Avec tout ça, ils allaient se régaler le soir! Et il aimerait bien se laisser tenter par une mignardise, mais vu le regard que lui lança Minpha, il comprit qu'il n'avait pas à y toucher. Ah, tant pis, il attendrait, même si c'était dur de se retenir face à sa gourmandise.

"Bon... On a plus qu'à attendre Seira alors?"

"En gros... ouais. Je t'avais dit que ça ne servait à rien de s'exciter! Mais pour le programme, si tout est bon, on peut aller faire un tour. Après, on ira manger. Pendant qu'on mange, Shohei viendra vérifier ici que tout est bon aussi pour lui. Après, on revient à la salle pour que Seira s'occupe de toi, à ce moment là Shohei ira manger. Et quand t'auras fini avec Seira, Shohei reviendra. C'est bon comme ça?"

Il allait falloir qu'ils communiquent à la perfection avec Mao, pour être certains de ne pas se croiser, mais ça devrait le faire. Ce qu'il craignait le plus, c'était qu'en sachant son amant pas loin dans les parages, Reika échappe à sa vigilance et courre le rejoindre. Avec lui, il s'attendait un peu à tout.



"Personne n'oubliera, ne t'en fais pas... Et non, il est sensé faire beau."

Peut-être que Yoka allait oublier... Il avait toujours plein de choses de prévues. Ou leur nouveau manager, il avait l'air d'être un homme très occupé aussi. Ah, au pire ce n'était pas bien grave... Il fallait relativiser. Et le beau temps serait bien mieux pour leurs kimonos, ou bien ils se seraient rapidement salis avec les éclaboussures. Non, tout allait être parfait, pas de raison pour qu'il s'inquiète.

"Ah non, ne commence pas à douter maintenant, hein. Il t'aime, tu l'aimes, vous êtes heureux tous les deux, c'est la bonne décision. Si ça t'est passé par la tête sans que tu n'aies besoin d'y réfléchir, c'est que c'était spontané, ça venait du coeur et c'est ce que tu veux vraiment. Ne te pose pas trop de questions, profite simplement du plus beau jour de ta vie!"

Shohei hocha la tête avec un timide sourire. Oui, il avait sans doute raison. Tout avait toujours été naturel entre eux, il n'y avait pas à réfléchir. Et puis, même si cela ne fonctionnait pas, ce n'était pas bien grave. Mais tout irait bien, parce qu'ils s'aimaient tous deux sincèrement. Malgré l'affaire avec Kouki, il ne doutait pas de l'amour que son amant lui portait.

"Oui, je vais me marier, et c'est quelque chose de magnifique... Reika va être tellement sublime... mon cher amour... En quelques minutes, j'ai eu le sentiment d'avoir trouvé l'homme de ma vie. C'est étrange, hein?"