Un mariage traditionnel [Reika - Shohei - Mizuki - Mao - Autres?] -SUJET CLOS-

Natsu revint enfin, et ce que vit Cazqui en premier fut les verres qui trônaient sur le plateau qu'il avait emprunté pour pouvoir tout descendre. A peine le brun l'eut-il posé sur la table basse qu'il se jeta dessus pour prendre un verre de whisky, le descendant d'une traite. Ah, il se sentait déjà un peu mieux... Ca allait l'aider à reprendre ses esprits et se détendre pour le reste de la soirée.

Il reporta ensuite son attention sur la viande, ne pouvant s'empêcher de prendre ses baguettes pour la tâter à nouveau. Ce n'était plus exactement pareil, une fois cuit. En tout cas, ça sentait fort, bien plus fort que le poisson cru de tout à l'heure, mais ce n'était pas une odeur déplaisante... Il se décida enfin à goûter, analysant le goût, en reprenant un autre morceau. Toutes ces saveurs, c'était... bon? Avant même qu'il ne s'en rende compte, il avait tout manger et contemplait à présent son assiette vide d'un air dépité.

"Je crois que... j'apprécie la viande. J'aimerais bien en remanger." annonça-t-il à son camarade, relevant les yeux vers lui pour lui faire muettement comprendre qu'il ne serait pas contre le fait qu'il aille en rechercher.



"Hm Mizu'..."

Le châtain sourit en sentant Mao s'abandonner aussitôt à lui. Eh bien, il semblerait bien que l'alcool lui fasse perdre toute pudeur, en temps normal il lui aurait rappelé qu'ils n'étaient pas isolés... et se serait fait beaucoup plus discret. Perdue dans son yukata, sa main stimulait l'un de ses mamelons tandis que l'autre accélérait sur son membre à présent dressé. Il était presque toujours émerveillé de voir la vitesse avec laquelle Mao réagissait à la moindre de ses stimulations. Parfois, il n'avait même pas besoin de le toucher. Quelques mots coquins glissés à l'oreille, un regard tendre et passionné, et il pouvait déjà voir ses joues rougir et une bosse se former dans son pantalon. C'était sans doute parce qu'il était encore inexpérimenté... et très amoureux, surtout.

Mais pour l'heure, même si c'était terriblement tentant de se laisser aller à ses pulsions ici-même, il préférait attendre que la pièce soit libre pour s'y enfermer avec son amant. Il allait juste lui donner un petit avant goût... Il accéléra alors ses coups de poignet maintenant bien vigoureux, venant à la recherche de ses lèvres pour un baiser plein de fougue. Le gardant étroitement collé à lui. Et très rapidement, le blond se libéra, sa semence tombant dans l'urinoir juste devant lui. Utile, ces machins là...



"C'est bien de le reconnaître... Je n'en attendais pas moins de ta part..."

Byou ricana discrètement. Il avait bien lu la satisfaction sur le visage de Sugizo. Il aimait bien qu'il lui rappelle qu'il était le meilleur à ses yeux, hein... avec le temps, maintenant il lisait en lui très facilement. Et il savait que ça l'agaçait beaucoup, parfois. Mais lui adorait l'emprise qu'il pouvait avoir sur le plus âgé.

"Eh bien dépêche-toi. N'oublie pas que je suis un client exigeant."

"Je mettrai tout en oeuvre pour satisfaire le moindre de vos désirs..." susurra-t-il, le rejoignant de sa démarche chaloupée, un sourire pervers sur les lèvres alors qu'il se laissait tripoter les fesses avec délice.

Il lui montra le bureau de Yoshiki, placé juste après l'entrée, lui expliquant le déroulement des choses, comment s'effectuait le règlement des clients après leur visite au bordel. Il lui montra les vestiaires situés juste après, ou chaque client pouvait y laissé ses affaires personnelles, accueilli par un charmant hôte en petite tenue. Généralement, ils mettaient là les nouveaux et les timides, le temps qu'ils se familiarisent avec l'ambiance du Velvet. Puis il arriva au bar, l'invitant à s'installer au comptoir alors qu'il en faisait le tour, lui demandant d'une voix suave :

"Je vous sers quelque chose, monsieur?"

A force de regarder les barmans préparer les commandes, il savait à peu près où tout était rangé. Ah, c'était un travail qui lui aurait bien plus, barman. Peut-être qu'il ferait ça un jour, si Sugizo le faisait trop chier au salon et qu'il voulait à nouveau un peu de liberté...

Cazqui se jeta immédiatement sur l'alcool, vidant un verre de whisky en quelques gorgées. Natsu le laissa faire et il se tourna ensuite vers la viande, jouant avec un moment à l'aide de ses baguettes et avala un morceau, puis deux puis tous en quelques minutes, sous l'oeil satisfait de Natsu.

"Je crois que... j'apprécie la viande. J'aimerais bien en remanger."

"C'est vrai? Tant mieux! Je suis heureux que ça te plaise. Je vais aller t'en rechercher."

Natsu lui adressa un sourire et s'empressa de remonter dans la salle de réception, reprenant de la viande, choisissant les mêmes morceaux avec quelques uns en plus, afin de lui faire découvrir de nouvelles saveur. De nouveau, il fit tout griller et redescendit aux côtés de Cazqui pour lui donner.


L'une des mains de Mizuki jouait avec ses tétons, le chanteur frissonnant de plaisir tandis que la deuxième main du guitariste accélérait sur son membre maintenant bien éveillé.
Mao gémissait, encore et encore, appuyé contre son amant en murmurant son nom. C'était bon, il avait l'impression que le fait d'avoir l'esprit embrumé par l'alcool rendait ça encore meilleur. Et surtout, ça lui faisait totalement oublier l'endroit où ils se trouvaient... Jamais il n'aurait accepté de s'adonner à ce genre de choses dans des toilettes publiques en temps normal.
Mizuki accéléra encore ses mouvements, l'attirant plus près de lui pour l'embrasser et Mao étouffa un ultime gémissement contre ses lèvres avant de se libérer, les jambes encore plus tremblantes après ça.
Accroché au châtain, il reprit son souffle, revenant l'embrasser en murmurant, riant à moitié :

"Finalement... C'est plutôt cool de boire..."


"Je mettrai tout en oeuvre pour satisfaire le moindre de vos désirs..."

"Je te le conseille, oui..."

Il suivit Byou à travers les couloirs du Velvet, le laissant lui présenter le bureau de Yoshiki. Sugizo tenta, bien entendu, de pénétrer à l'intérieur mais la porte était verrouillée et il n'avait aucun moyen discret de s'infiltrer. Briser la porte ou une vitre aurait pu attirer des ennuis à Byou et il avait encore besoin de lui sur place. Impossible donc d'aller farfouiller dans ses dossiers personnels, malheureusement.
Byou le mena ensuite aux vestiaires, puis au bar derrière lequel il passa.

"Je vous sers quelque chose, monsieur?"

"Excellente idée. Un whisky."

Il regarda autour de lui, laissant échapper un grognement désapprobateur.

"C'est terriblement austère... Personne n'a envie de se suicider ici..? Il manque une confortable cheminée, des canapés, un billard... Et surtout la décoration est à revoir."

Il n'était pas quelqu'un de particulièrement chaleureux et pourtant... L'endroit lui semblait froid.

"Quelqu'un s'est déjà fait prendre sur ce comptoir ou est-ce qu'aujourd'hui sera une première..?" demanda le yakuza en vidant son verre d'un trait.

Il imaginait parfaitement bien Byou allongé sur le marbre du bar... Ses cris de plaisir rendraient l'ambiance assurément meilleure.

"C'est vrai? Tant mieux! Je suis heureux que ça te plaise. Je vais aller t'en rechercher."

Cazqui patienta une nouvelle fois bien sagement le temps que le brun revienne avec une assiette pleine, mangeant un peu plus doucement cette fois, savourant les morceaux les uns après les autres. Ah, oui, il aimait bien la viande, c'était un fait. Après tout, c'était normal pour un chien, non?

"Je préfère la viande au poisson." fit-il savoir à Natsu avant de le fixer comme si sa réponse était primordiale "Et toi?"

Mais il n'avait pas pour habitude de manger beaucoup, aussi fut-il assez rapidement rassasié. Il repoussa alors son assiette vers son collègue, lui faisant par là comprendre qu'il n'en voulait plus et qu'il pouvait terminer.



"Finalement... C'est plutôt cool de boire..."

Mao gloussait bêtement contre lui, apparemment satisfait de ce petit interlude, faisant rire à son tour Mizuki alors qu'il l'enlaçait et déposait de petits baisers sur ses lèvres. Bien sûr que c'était cool!

"Pourquoi tu crois que j'aime ça..."

Le sexe quand on était sous l'emprise de l'alcool, il n'y avait rien de tel! Il rhabilla Mao avant de le ramener à sa place, l'air de rien. La suite, ce serait pour plus tard!



"Excellente idée. Un whisky."

Byou servit deux verres, en poussant un vers son "client" tandis qu'il refaisait le tour du comptoir pour venir prendre place sur le tabouret à ses côtés, glissant ses doigt sur sa cuisse alors qu'il prenait son verre et y trempait ses lèvres, se les léchant ensuite avec délectation sans quitter Sugizo du regard.

"C'est terriblement austère... Personne n'a envie de se suicider ici..? Il manque une confortable cheminée, des canapés, un billard... Et surtout la décoration est à revoir."

"Je ne crois pas que quelqu'un se soit déjà tué ici... mais il y a deux salons assez confortables, avec des canapés, ici ce n'est que l'espace réservé au bar. Parfois, des clients normaux viennent, juste pour boire un coup ou manger un morceau, sans être intéressés par la prestation putes. lui expliqua Byou.

"Quelqu'un s'est déjà fait prendre sur ce comptoir ou est-ce qu'aujourd'hui sera une première..?"

Byou ancra son regard dans le sien, vidant son verre à son tour, frissonnant. Il aimait quand il lui disait ce genre de choses...

"Etant donné qu'il y a habituellement toujours du monde... je pense que ce sera la première fois..."

Se rapprochant alors de lui, il vint murmurer à son oreille d'une vois sensuelle :

"J'espère que vous serez particulièrement chaud... pour me faire oublier la froideur de la pierre froide sur ma peau..."

Le bout de sa langue effleura son oreille et il se recula, sautant de son tabouret.

"Je vais vous montrer les salons. Et il y a une infirmerie aussi, avec un médecin présent toute la journée et joignable h24."

"Je préfère la viande au poisson."

Cazqui semblait attacher une très grande importance à cette information et Natsu hocha donc la tête avec sérieux, lui faisant comprendre qu'il prenait, lui aussi, très à coeur cette déclaration. Après tout... Si Cazqui arrivait à retrouver les goûts et les saveurs, ce n'était pas une mauvaise chose.

"Et toi?"

"Je crois que moi aussi..." répondit-il avec une certaine hésitation.

Cazqui mangea encore un peu avant de repousser l'assiette vers lui, lui faisant comprendre qu'il pouvait finir. Evidemment, à force de manger peu, il ne pouvait avoir un très grand appétit. C'était logique. Il termina donc l'assiette, laissant Cazqui vider les derniers verres en prenant le temps qu'il lui fallait.


"Pourquoi tu crois que j'aime ça..."

"Hm... Moi c'est toi que j'aime..." murmura le chanteur en embrassant son compagnon.

Mizuki l'aida à se rhabiller et le soutint une fois de plus pour retourner à sa place dans la salle de réception. Aussitôt, Mao reprit un cocktail à l'acerola. Il adorait ça... Ce goût sucré de cerise, c'était délicieux. Et il ne sentait absolument pas l'alcool!


"Je ne crois pas que quelqu'un se soit déjà tué ici... mais il y a deux salons assez confortables, avec des canapés, ici ce n'est que l'espace réservé au bar. Parfois, des clients normaux viennent, juste pour boire un coup ou manger un morceau, sans être intéressés par la prestation putes."

"Même sans ça... C'est triste."

"Etant donné qu'il y a habituellement toujours du monde... je pense que ce sera la première fois..."

"Merveilleux... J'adore innover..." répondit Sugizo avec un petit sourire pervers.

Byou semblait apprécier l'idée et il se pencha sur lui, murmurant à son oreille :

"J'espère que vous serez particulièrement chaud... pour me faire oublier la froideur de la pierre froid sur ma peau..."

"Il te faudra seulement quelques secondes pour ne plus y penser..."

Sugizo frissonna en sentant la langue de son partenaire sur son oreille, un petit sourire aux lèvres.

"Je vais vous montrer les salons. Et il y a une infirmerie aussi, avec un médecin présent toute la journée et joignable h24."

"Je te suis... Ca me donnera encore d'autres idées pour d'autres... Innovations..."

"Même sans ça... C'est triste."

A vrai dire, Byou ne prêtait pas vraiment attention au décor. Tout ce qui l'intéressait, c'était le personnel et les clients. Il venait rarement au salon pour se détendre tout seul et profiter d'un instant de tranquillité.S'il venait là, c'était dans l'idée de ramener quelqu'un dans son lit parce qu'il s'ennuyait.

"Merveilleux... J'adore innover..."

Le plus petit lui répondit du même sourire. Lui aussi adorait la nouveauté. Et rien qu'avoir le tatoueur à ses côtés sur son lieu de travail l'émoustillait grandement. Dommage qu'il n'y ait pas de vrais clients, il aurait adoré se faire ouvertement draguer sous ses yeux et réveiller sa jalousie.

"Il te faudra seulement quelques secondes pour ne plus y penser..."

"Je n'ai aucun doute sur la qualité de vos performances sexuelles, Sugizo..."

Et pour cause, il les avait déjà terriblement bien testées et savait l'endurance qu'il pouvait avoir. Mais pour l'heure, il valait mieux qu'il évite de trop penser au sexe, ou bien il ne tiendrait pas longtemps et lui ferait un peu trop vite comprendre d'arrêter de tourner autour du pot et d'en venir aux faits.

"Je te suis... Ca me donnera encore d'autres idées pour d'autres... Innovations..."

"Je vous offre volontiers mon corps pour vos expériences..."

Il était passé devant lui pour lui faire traverser la salle et le conduire aux salons, s'assurant qu'il puisse bien voir son fessier se mouvoir devant lui. Il poussa une porte, lui annonçant le premier salon, là où clients et prostitués pouvaient se retrouver à l'écart du brouhaha de la salle du bar pour faire plus ample connaissance avant de monter rejoindre les chambres. Le second salon, lui, était réservé aux employés seuls, pour leurs moments privés. Quand Uruha était encore là, il y venait souvent pour discuter un peu, avec Ruki, et se raconter leurs dernières anecdotes, avant qu'il n'entraîne le bel androgyne à sa chambre. Mais à présent, il n'y venait presque plus.

"Il nous reste à monter aux chambres maintenant... vous m'accompagnez?"

Il lui fit un clin d'oeil et fit glisser ses doigts sur sa joue d'un air aguicheur, tournant de nouveau le dos pour partir à la porte et monter les escaliers devant lui, une nouvelle fois. Sugizo n'aura jamais tant eu le loisir d'admirer son postérieur!

"Je n'ai aucun doute sur la qualité de vos performances sexuelles, Sugizo..."

"J'espère bien... Je pense t'avoir déjà bien assez prouvé que j'étais tout à fait à même de te satisfaire..."

"Je vous offre volontiers mon corps pour vos expériences..."

"Ton corps est déjà à moi..." rappela-t-il en faisant glisser sa main le long de la cuisse dénudée de son partenaire.

Byou se leva et l'emmena dans les salons, Sugizo continuant de tout explorer. C'était vieillot, assez austère et peu accueillant. Il fallait acheter du nouveau matériel, changer la décoration... Yoshiki semblait plus intéressé par son bureau que par le confort de son personnel! Ce qui n'empêchait pas Sugizo de noter chaque endroit où il pourrait s'amuser un peu avec son amant.

"Il nous reste à monter aux chambres maintenant... vous m'accompagnez?"

"Bien entendu... C'est la partie la plus intéressante."

Une fois de plus, Byou passa devant lui, lui donnant une vue imprenable sur son postérieur. Un sourire aux lèvres, le plus âgé remarqua :

"Si tu continues d'agiter les fesses devant moi, je ferai en sorte que tu ne puisses plus t'asseoir pendant 5 jours..."

"J'espère bien... Je pense t'avoir déjà bien assez prouvé que j'étais tout à fait à même de te satisfaire..."

Byou ne pouvait s'empêcher de sourire intérieurement. Oui, il le lui avait prouvé, et espérait bien qu'il continuerait de le faire encore longtemps. Ou bien, comme il l'en avait menacé, il irait se trouver quelqu'un d'autre de plus vigoureux.

"Ton corps est déjà à moi..."

"Rien n'est jamais acquis..." lui rappela-t-il à son tour d'un air de défi.

Il aimait certes énormément que Sugizo le considère comme sa propriété exclusive. Mais il aimait aussi beaucoup se dire qu'il faisait son possible pour le garder à ses côtés. Il voulait le voir se surpasser pour lui. Alors mieux valait continuer de lui faire croire qu'il pouvait partir dans les bras d'un autre à tout moment.

Il laissa le plus âgé observer les pièces, s'installant dans un canapé pour minauder devant lui en attendant. Le yakuza semblait très intéressé par tout ce qu'il voyait, et Byou se réjouissait d'avance de lui faire plaisir. Grâce à lui, il pourrait peut-être enfin accomplir ce qu'il désirait. Et il entendait bien se faire récompenser pour son aide précieuse.

"Bien entendu... C'est la partie la plus intéressante."

Il pouvait parfaitement sentir le regard de son compagnon rivé sur son fessier, et fut même presque un peu déçu de ne pas y sentir ses doigts. Il se retenait de peur de lui sauter dessus plus tôt que prévu?

"Si tu continues d'agiter les fesses devant moi, je ferai en sorte que tu ne puisses plus t'asseoir pendant 5 jours..."

"Qui vous dit que ce n'est pas ce que je veux?" lança-t-il d'un air coquin, ouvrant une première porte pour le faire rentrer.

Il lui expliqua le système des chambres, différentes selon la popularité des prostitués. Il le laissa fouiner un peu partout, inspecter les moindres recoins, répondant à ses questions et lui fournissant toutes les informations nécessaires, avant de l'emmener enfin à la suite d'Uruha à présent vacante. Pour lui, cet endroit était le paradis...

Refermant la porte derrière eux, il lui fit faire un rapide tour des lieux. La kitchenette, la salle de bain, le salon, ce n'était pas ça qui l'intéressait. Mais bien plutôt la vaste chambre avec le lit immense et la commode remplie de beaux joujoux en tout genre... Alors que son amant était occupé à inspecter la salle de bain, il avait ouvert l'un des tiroirs pour fouiller, en retirant un gode des plus réaliste. S'allongeant sur le lit dans une position qu'il jugeait séductrice, il se mit à se caresser les cuisses avec l'objet, attendant le retour du plus âgé pour l'aguicher.

"Rien n'est jamais acquis..."

"Hm..."

Bien sûr que Byou lui était acquis. Il savait qu'il aimait particulièrement sa façon de lui faire l'amour, sa façon de le faire crier de plaisir. Il aimait même son caractère de merde.

"Qui vous dit que ce n'est pas ce que je veux?"

"Compte sur moi pour te satisfaire au delà de tes fantasmes..." promis le plus âgé avec un large sourire pervers.

Il lui montra toutes les chambres, de la plus bas de gamme à la meilleure, Sugizo notant tout ça dans un coin de sa tête. C'était assez ingénieux, les plus pauvres visiteraient les chambres de première gamme, offrant ainsi aux nouveau l'opportunité d'acquérir en expérience et de gravir les échelons.

"Dans quelle catégorie t'a-t-il laissé moisir?"

Byou l'emmena alors dans la suite de luxe, lui faisant savoir que c'était celle qu'occupait Uruha quand il était là. Sugizo laissa échapper un sifflement admiratif en entrant dans la pièce, allant regarder partout autour de lui avant de rejoindre Byou, le trouvant dans une position fort plaisante.

"Hm... Intéressant... Je t'en prie, fais-toi plaisir devant moi..." murmura-t-il pour prendre place en face de lui.

Ca serait une excellente mise en bouche, avant qu'il ne lui saute dessus.

"Compte sur moi pour te satisfaire au delà de tes fantasmes..."

Ah, pour le moment ce n'étaient que des paroles, mais le plus jeune avait hâte d'en venir aux actes. Il n'avait pas spécialement de fantasmes, si ce n'était peut-être un plan à trois avec Uruha, mais pour le moment, il ne l'avait pas sous la main. En revanche, il était tout à fait disposé à réaliser tous ceux de son partenaire s'il en avait encore.

"Dans quelle catégorie t'a-t-il laissé moisir?"

"Je suis passé il y a peu à la dernière catégorie, la chambre pour les prostitués de luxe... Je fais partie des meilleurs, vous en doutiez? Et je vise cette suite, à présent."

Il quitterait sans doute le Velvet avant d'y arriver, surtout si Yoshiki apprenait ce qui s'était passé aujourd'hui. Mais si Sugizo récupérait l'établissement, il espérait bien pouvoir s'amuser dans cette chambre au moins un peu.

"Hm... Intéressant... Je t'en prie, fais-toi plaisir devant moi..."

Byou resta légèrement surpris à sa demande. Lui qui lui avait dit ne pas trouver intéressant le fait de se donner du plaisir avec un sexe factice... Voilà qu'il se laissait tenter finalement? Il allait lui offrir un spectacle digne de son attention...

Ecartant les cuisses, il se passa l'objet le long de ses jambes, venant le frotter contre son entrejambe en soupirant. Mais il l'abandonna bien vite sur le matelas, se redressant pour venir se mettre à genoux et se rapprocher de Sugizo, posant son regard où brûlait le feu du désir sur lui. Avant tout, il fallait qu'il se déshabille... Il commença alors à faire glisser ses doigts sur son corps, caressant son ventre en faisant lentement remonter le tissu jusqu'à sa poitrine. Sugizo connaissait bien évidemment son corps par coeur, mais il n'avait pas l'impression qu'il prenait le temps de l'observer réellement. Là, il allait lui en donner l'occasion...

Il venait de dévoiler ses tétons à la vue de son amant. Portant ses doigts à ses lèvres il les lécha de manière sensuelle en plongeant son regard dans le sien, caressant son entrejambe en même temps, avant de porter ses doigts humidifiés à l'un de ses boutons de chair qu'il caressa, se cambrant en gémissant légèrement. Ah, ce que c'était excitant de se donner en spectacle devant Sugizo... Il voyait bien qu'il bouillait d'envie de participer, lui aussi, mais pour le moment il se retenait plutôt bien... on allait voir jusque quand!

"Je suis passé il y a peu à la dernière catégorie, la chambre pour les prostitués de luxe... Je fais partie des meilleurs, vous en doutiez? Et je vise cette suite, à présent."

"Hm, ça ne me surprend pas de toi. J'aurais trouvé Yoshiki encore plus stupide si tu t'étais retrouvé ailleurs..."

Sugizo vit bien la surprise de Byou à sa demande. Mais il lui avait bien dit que se retrouver ici avec lui serait l'occasion de s'amuser un peu et de découvrir de nouvelles choses...
Byou commença à jouer avec l'objet, le remontant contre son entrejambe, Sugizo frissonnant en l'entendant soupirer. Il abandonna cependant vite l'objet, l'abandonnant sur le matelas pour se rapprocher de lui.

Il releva son haut, faisant glisser ses doigts le long de son corps, Sugizo sentant ses lèvres s'étirer en un léger sourire. Il se lécha les doigts d'une façon terriblement sensuelle, venant finalement jouer avec ses tétons. Sugizo se retenait à grand peine de lui sauter dessus, profitant pour le moment encore un petit peu de la vue que lui offrait son compagnon.

"Hm, tu t'y prends à merveille..."

Ils n'avaient jamais vraiment pris le temps de faire monter la température comme ça. Et, c'était plutôt plaisant, ils avaient toute la journée après tout...

"Hm, ça ne me surprend pas de toi. J'aurais trouvé Yoshiki encore plus stupide si tu t'étais retrouvé ailleurs..."

Ces mots firent plaisir à Byou, réellement. Cela voulait bien dire qu'il le considérait comme un bon coup et c'était un compliment caché. Ce n'était vraiment pas dans les habitudes de Sugizo de le complimenter sur quoi que ce soit, alors il prenait avec plaisir ce genre de flatterie déguisée.

"Hm, tu t'y prends à merveille..."

C'était rare de voir Sugizo sourire de la sorte... Et cela ravissait grandement le plus jeune. Il le savait, il était totalement accro à lui...

Son haut passa par dessus sa tête et il le jeta un peu plus loin sur le matelas. S'asseyant, il fit glisser lentement les fermetures de ses cuissardes le long de ses jambes pour les ôter, revenant à genoux devant son amant pour faire glisser ses doigts le long de son corps jusqu'à faire sauter le bouton de son short, puis descendre la fermeture éclair, dévoilant son sexe déjà en érection. Voir le regard affamé du brun sur lui avait amplement suffit à éveiller son désir...

Il caressa son membre un moment, soupirant de plaisir en fermant les yeux alors qu'il continuait de caresser son corps de son autre main. Puis entravé dans ses mouvements, il finit par retirer à son tour cette pièce de tissu qui l'encombrait, restant nu devant son partenaire. C'était maintenant qu'il allait pouvoir s'amuser...

Reprenant le vibromasseur, il le fit remonter le long de son corps jusqu'à l'amener à ses lèvres pour en lécher le bout avec art, jetant de petits regards coquins en direction de Sugizo qui ne perdait pas une miette de ce qu'il faisait. Sans doute qu'il mourrait d'envie qu'il inflige le même traitement... Doucement, il se rassit sur le lit, face à lui, écartant largement ses cuisses pour lui donner une charmante vue, reprenant sa masturbation temporairement arrêtée alors qu'il caressait ses cuisses et son ventre de l'objet, exprimant tout son désir à l'idée de se donner du plaisir avec bientôt. Tendant la main, il attrapa le tube de lubrifiant posé sur la table de nuit pour en enduire généreusement le jouet, s'allongeant sur le matelas en redressant légèrement ses jambes. Et doucement, il vint frotter l'objet contre lui, tout en gémissant. Il espérait vraiment que Sugizo aimait ce qu'il voyait...

Byou se débarrassa de son haut, avant de retirer lentement ses cuissardes. Il fit ensuite sauter le bouton de son short, dévoilant ainsi son désir déjà avancé, se caressant pour le bon plaisir de Sugizo qui n'en ratait pas une miette, se léchant lentement les lèvres. Finalement, ça réussissait à son amant, de jouer les putes de bas étage...

Il se caressa ainsi un moment, Sugizo résistant difficilement à l'envie de plonger lui même sa main dans son boxer pour se faire plaisir face à cette délicieuse vision, avant de retirer les vêtements qu'il lui restait, se retrouvant totalement nu devant son partenaire.
Il récupéra donc le jouet, le portant à ses lèvres, Sugizo imaginant tout ce qu'il pourrait faire avec son propre sexe à la place de cette imitation, son corps frissonnant d'envie à cette pensée.

Byou s'allongea sur le matelas, écartant les cuisses, amenant l'objet lubrifié entre ses jambes, le passant et le repassant contre lui en gémissant et Sugizo manqua se redresser pour lui sauter dessus, terriblement désireux qu'il lui apporte du plaisir. Mais non... Il fallait qu'il résiste encore un peu... Juste un peu...
A la place, il finit par plonger sa main dans son pantalon, caressant son érection en soupirant de contentement. Il ne pouvait plus se retenir...

"Continues... J'aime beaucoup le spectacle que tu m'offres..."

Sugizo venait de bouger et Byou lui jeta un coup d'oeil pour voir ce qu'il faisait, constatant qu'il se donnait du plaisir lui-même. Il sourit à ce constat, il n'avait que rarement eu l'occasion de le voir se caresser devant lui...et c'était plutôt excitant à voir, surtout en se disant que c'était lui qui avait fait monter son désir...

"Continue... J'aime beaucoup le spectacle que tu m'offres..."

"A vos ordres... Sugizo..." murmura-t-il avec soumission.

Il releva légèrement son bassin et pressa le bout du vibromasseur contre lui, le faisant très lentement glisser en lui de quelques centimètres alors qu'il gémissait longuement. Bon sang, ça faisait longtemps qu'il n'avait pas pris le temps de s'amuser en solitaire, et pourtant, il adorait ça...

Peu à peu, il fit progresser l'objet phallique en lui, centimètre par centimètre, laissant son corps s'en accommoder au fur et à mesure de sa progression en lui. Et une fois qu'il l'eut presque entièrement fait disparaitre, il s'amusa à lui faire refaire la même chose en chemin inverse, grognant de satisfaction. Il espérait vraiment que Sugizo n'allait pas le stopper avant qu'il ne se soit bien amusé...

il réitéra l'opération, plusieurs fois, un peu plus rapidement à chaque fois, avant de commencer une série de vas et viens rapides en lui, gémissant de plus belle en se cambrant, gardant bien ses jambes écartées pour que son spectateur n'en perde pas une miette.

"Aaaah... Sugizo..."

"A vos ordres... Sugizo..."

Cette soumission fit frissonner le tatoueur. Il adorait qu'on lui parle comme ça, encore plus si ça venait de Byou. Il aimait le sentir soumis à lui, c'est ce qui lui plaisait le plus...
Il le regarda continuer son petit jeune, voyant l'objet disparaître lentement en lui, le gémissement de son amant le ravissant.

Tout en observant Byou jouer avec l'objet, l'enfoncant progresse dans son corps, Sugizo se debarrassa de sa chemise, devenue inutile, ainsi que de son pantalon, plongeant ainsi plus aisément ses doigts dans son boxer.
Sur le lit, le plus jeune avait adopté la position idéale pour qu'il ne perde pas une miette du spectacle et il se mordait la lèvre pour se retenir de lui sauter dessus.

Le sexe de plastique totalement en lui, Byou lui fit faire le chemin inverse, toujours aussi lentement, avant d'entamer un mouvement de va et vient plus rapide.

"Aaaah... Sugizo..."

Le concerné grogna et, n'y tenant plus, sauta sur le matelas. Ses doigts remplacerent ceux de son amant sur le sexe toy et il le fit aller et venir rapidement en lui a sa place, tout en embrassant passionnément le châtain.

"Tu n'as pas ton pareil pour rendre un homme fou de désir..." murmura-t-il sans cesser ses allées et venues.

Il ne s'attarda cependant pas avec le jouet. Il avait très envie de Byou et ce n'était pas de le faire jouir avec un morceau de plastique qui allait le satisfaire.
Se redressant, il retira son boxer, reposant l'objet sur le lit avant de prendre violemment Byou d'un profond coup de bassin, laissant échapper un grognement de plaisir.

Malheureusement, Sugizo n'arriva pas à patienter plus longtemps, et après s'être déshabillé assez rapidement, il lui sauta dessus pour l'embrasser fiévreusement alors qu'il sentait sa main venir se joindre à la sienne. Ravi, il lui abandonna volontiers le jouet, son coeur bondissant dans sa poitrine. Jamais encore le brun n'avait manié un sextoy en lui, et savoir que c'était lui qui lui apportait du plaisir par ce biais l'excitait grandement.

"Tu n'as pas ton pareil pour rendre un homme fou de désir..."

Byou laissa échapper un ricanement de satisfaction qui se mua aussitôt en long gémissement lorsqu'il accéléra la cadence, lui arrachant des gémissements plus sonores alors qu'il avait remonté ses mains le long de son dos non sans le griffer au passage, s'accrochant à lui en se cambrant sous son corps. Et il aurait été sur le point de jouir malgré le court laps de temps pendant lequel il avait décidé de s'amuser avec lui, s'il n'avait pas soudainement tout arrêté.

Il s'apprêtait à grogner de frustration, prêt à se redresser pour s'occuper un peu de lui en retour tout de même, quand le brun le surplomba à nouveau pour s'enfoncer brutalement en lui, lui arrachant un cri. Il avait eu un peu mal, mais qu'est-ce que c'était bon...

"Je croyais... que vous vouliez innover... sur le bar..." fit-il remarquer d'une voix hachée sous les coups de butoir qu'il lui administrait, tous meilleurs les uns que les autres.

Byou avait semblé beaucoup apprécier le maniement du jouet par Sugizo, comme avaient pu le prouver ses nombreux gemissements, alors qu'il s'accrochait à son dos en le griffant. Il avait pu sentir toute sa frustration lorsqu'il s'était soudainement arrêté, qui s'envola rapidement une fois qu'il leur prit, un sourire satisfait étirant les lèvres du plus âgé en l'entendant crier. Ah... Il adorait le faire crier.

"Je croyais... que vous vouliez innover... sur le bar..."

"C'est prévu... On a toute la journée, non ?" répondit le tatoueur en accélérant ses coups de rein.

S'il pensait qu'il allait se contenter de s'amuser dans une chambre du bordel... C'était mal le connaître. Il avait les lieux à sa disposition, il comptait bien en profiter.
Les ongles fermement plantés dans les hanches de son amant, Sugizo allait et venait en lui de plus en plus vite, haletant à l'oreille de Byou. Ah ils ne seraient sans doute pas très endurant pour cette première fois... Sugizo avait rarement été aussi excite avant !

"C'est prévu... On a toute la journée, non ?"

Si Byou avait certes l'habitude d'enchaîner les clients, il en allait différemment avec Sugizo. Avec lui, c'était beaucoup plus sportif, et il espérait pouvoir tenir la cadence qui serait tout autre... Mais il avait hâte de voir tout ce que lui réservait son amant!

Le surplombant de manière dominante, sans cesser d'aller et venir en lui avec force et rapidité, le plus âgé haletait contre son cou, et entendre ainsi sa respiration contre son oreille et son souffle chaud s'échouer contre son cou avait quelque chose de terriblement érotique aux yeux du prostitué qui sentait son excitation à son paroxysme. Il enroula ses jambes fermement autour de sa taille pour lui offrir encore mieux son bassin, criant une nouvelle fois lors d'un coup de rein plus profond, Sugizo ayant profité de l'occasion, alors qu'il enfonçait ses ongles dans ses omoplates en se cambrant contre lui. Pour cette première fois, il avait simplement envie de se laisser aller totalement entre ses bras, sans aucune résistance, une fois n'était pas coutume.

"Ah bordel... c'est trop bon... Plus vite... Sugizo..."

Il n'était pas vraiment du genre à l'appeler par son prénom, ni même à gémir celui-ci lorsqu'il couchait ensemble. Mais pour ce jeu de rôle, il pensait que cela lui plairait de l'entendre crier son nom... Mais celui-ci allait bientôt devoir s'achever, parce qu'il approchait de sa limite. C'était trop bon pour se retenir plus longtemps...

Byou avait enroulé ses jambes autour de son bassin, Sugizo en profitant pour aller encore plus profondément en lui, avec plus de force et de violence. Et manifestement, ça plaisait au plus jeune dont la respiration se faisait de plus en plus courte.

"Ah bordel... c'est trop bon... Plus vite... Sugizo..."

Le tatoueur sourit. Bien sur que c'était bon... Et il adorait entendre son nom ainsi gémit et crié par son amant... Ça avait quelque chose de totalement jouissif. Il faudrait qu'il lui rappelle de jouer ce petit jeu plus souvent...

"Tu es sur..? On dirait que tu as déjà atteint tes limites, non...?"

Il s'exécuta cependant, se faisant plus rapide, plus violent encore, s'accrochant à son partenaire pour aller et venir en lui chaque fois plus profondément, prenant soin de le faire jouir le premier avant de se libérer à son tour dans un grognement de satisfaction.

"Tu es sur..? On dirait que tu as déjà atteint tes limites, non...?"

Ah, bien sûr qu'il était à bout... Mais il voulait qu'il ne le ménage pas pour lui apporter un orgasme fulgurant. Et c'est d'ailleurs bien ce qu'il fit, redoublant de vigueur jusqu'à le faire venir alors qu'il gémissait une dernière fois son nom, à bout de souffle. Ca avait été rapide, mais terriblement efficace. Il adorait ce genre de scène sauvage, où ils allaient à l'essentiel.

Reprenant son souffle progressivement, il libéra sa taille de ses jambes tremblotantes, laissant son corps se décontracter peu à peu sur le matelas. Et il voulait le refaire plusieurs fois d'ici le soir? Il allait bien dormir, cette nuit...

Profitant que Sugizo se soit allongé sur le dos le temps de s'en remettre lui aussi, Byou se pencha au dessus de lui pour lui réclamer un baiser, caressant ses cheveux avant de lui glisser à l'oreille :

"Vous êtes vraiment le meilleur de tous mes clients... avec vous je sais ce que veulent dire désir et orgasme..."

Byou détacha lentement ses jambes d'autour de sa taille, totalement essoufflé. Sugizo se laissa tomber à côté de lui, sur le dos, fermant les yeux. Ah, ça avait été bon... Vraiment bon. Ca faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas amusés de cette façon ensemble.
Le plus âgé avait fermé les yeux, prenant le temps de se remettre quand Byou se pencha sur lui pour l'embrasser. Sugizo plongea ses doigts dans ses cheveux, le gardant contre lui un moment avant de le libérer.

"Vous êtes vraiment le meilleur de tous mes clients... avec vous je sais ce que veulent dire désir et orgasme..."

Le tatoueur sourit. Il aimait beaucoup ce genre de compliments. Et Byou le savait bien, il faisait exprès de le flatter aujourd'hui.

"Bien sûr que je suis le meilleur... Et ça ne fait que commencer!"

Il l'embrassa encore, avant de se redresser, s'étirant.

"Cet endroit est vieillot et pas décoré mais je n'ai pas l'impression qu'il y ait quoique ce soit qui puisse justifier une fermeture définitive..." grogna Sugizo en regardant encore autour de lui.

Ca allait être difficile, de récupérer cet endroit. Sinon il allait vraiment devoir faire brûler le bâtiment, ça lui semblait une idée un peu radicale mais facile au moins...

"Bien sûr que je suis le meilleur... Et ça ne fait que commencer!"

Byou ricana. Il avait hâte de voir ça... Est-ce que son amant était toujours vexé de ses remarques quelques jours plus tôt et voulait lui prouver qu'il pouvait, malgré son âge, encore avoir toute la vigueur d'un jeune homme? En tout, cas, il avait bien le sentiment que ça allait être éprouvant...

Les deux hommes se redressèrent alors, Sugizo reprenant son air sérieux. Il n'oubliait ps le but premier de sa venue ici...

"Cet endroit est vieillot et pas décoré mais je n'ai pas l'impression qu'il y ait quoique ce soit qui puisse justifier une fermeture définitive..."

"Ah, j'ai longtemps cherché, mais je n'ai rien trouvé... Tout est aux normes et les règles d'hygiène respectées. Tu veux voir le studio qu'on nous donne?"

Il se releva, récupérant ses vêtements sans toute fois les remettre. Ca ne le dérangeait absolument pas de se promener nu, et il pourrait enfiler quelque chose d'un peu plus confortable une fois à sa chambre. A moins que Sugizo ne lui donne expressément l'ordre de rester habillé de la sorte toute la journée.

"Ah, j'ai longtemps cherché, mais je n'ai rien trouvé... Tout est aux normes et les règles d'hygiène respectées. Tu veux voir le studio qu'on nous donne?"

"Hm ouais... Allons voir ça."

Byou récupéra ses vêtements sans les remettre et Sugizo le dévisagea un instant. Pas sûr qu'il ait très envie de voir son amant se promener à poil dans les couloirs.

"Tu es sûr que le bordel est totalement désert?"

S'il n'y avait personne, il s'en foutait. Au contraire, c'était encore plus pratique. Mais si quelqu'un avait échappé à la vigilance de Yoshiki, comme Byou l'avait fait, Sugizo n'avait aucune envie de partager cette délicieuse vision.
Après avoir été rassuré par le plus jeune, il le suivit dans son studio, regardant un peu partout autour de lui.

"C'est petit. J'imagine que c'est luxueux pour certains mais c'est petit... Il faut vraiment qu'il fasse des rénovations ici!"

Mais encore une fois, même après inspection minutieuse, Sugizo ne trouva rien à noter comme réel défaut. Ca en devenait agaçant...

"Hm ouais... Allons voir ça."

Il se leva à son tour pou se rhabiller avant de le suivre, posant sur lui son regard interrogatif. Quoi, chez eux il ne se plaignait pas quand il se promenait nu...

"Tu es sûr que le bordel est totalement désert?"

"Non, y'a les putes qui habitent là. Mais t'inquiète, ils m'ont quasiment déjà tous vu à poil, vu que je les ai sautés."

Un petit sourire moqueur étira ses lèvres lorsqu'il vit le visage de son amant se refermer, et il n'attendit pas davantage pour sortir. Ici, aucun d'entre eux n'avaient vraiment de pudeur, à part quelques rares nouveaux arrivant encore tout timides et prudes... Mais ils ne croisèrent personne le temps de monter à l'étage supérieur, et Byou le fit rentrer dans son studio, refermant la porte avant d'aller déposer ses vêtements sur son lit, le laissant explorer les lieux comme bon lui semblait. Ce qui serait plutôt vite fait vu la superficie des lieux.

"C'est petit. J'imagine que c'est luxueux pour certains mais c'est petit... Il faut vraiment qu'il fasse des rénovations ici!"

"Ouais, notre appart' commençait à me manquer un peu... Mais je te rassure, beaucoup sont satisfaits. C'est mieux que ce dans quoi ils étaient avant, en général..."

Affalé sur le lit, il ne savait pas trop ce que voulais faire son amant à présent. Sur le plan logistique, il n'y avait rien à reprocher à cet établissement. Le fonctionnement était bon aussi. Le seul truc qui pourrait pécher, c'était peut-être les employés. S'il avait recruté quelqu'un qui n'avait rien à foutre là... ou la clientèle.

"J'crois qu'il y a des mineurs qui viennent de temps en temps, je m'en suis déjà tapés, je suis certain qu'ils n'étaient pas majeur. Mais à chaque entrée, ils vérifient la carte d'identité. Ils doivent avoir des faux papiers."

"Non, y'a les putes qui habitent là. Mais t'inquiète, ils m'ont quasiment déjà tous vu à poil, vu que je les ai sautés."

Sugizo lui adressa un regard noir à ces mots. Il savait bien qu'il détestait qu'il lui rappelle ce genre de choses... Grognant, Sugizo se rhabilla vaguement, suivant son compagnon jusqu'à son studio.

"Ouais, notre appart' commençait à me manquer un peu... Mais je te rassure, beaucoup sont satisfaits. C'est mieux que ce dans quoi ils étaient avant, en général..."

"Hm... Il pourrait faire un petit effort pour ses employés, tout de même."

"J'crois qu'il y a des mineurs qui viennent de temps en temps, je m'en suis déjà tapés, je suis certain qu'ils n'étaient pas majeur. Mais à chaque entrée, ils vérifient la carte d'identité. Ils doivent avoir des faux papiers."

"Ah, c'est une information intéressante... Ca pourrait lui porter préjudice ça... Et dans les employés, pas de mineurs, par hasard?"

Il le rejoignit sur le lit en disant ça, le surplombant avant de capturer ses lèvres. Oh, la vision de son corps nu lui donnait toutes sortes d'idées pour la suite de leur journée ensemble...

"Hm... Il pourrait faire un petit effort pour ses employés, tout de même."

"Ouais, c'est sûr que ça aurait besoin d'un bon coup de jeune... Mais tu sais, on ne le voit pas beaucoup, il reste souvent enfermé dans son bureau. Je ne pense pas qu'il se rende vraiment compte de l'état des lieux. Il est plus occupé à satisfaire le moindre des caprices de son cher petit Mikaru."

Yoshiki venait rarement au bar boire un verre et discuter avec ses employés, ni ne passait dans les chambres pour vérifier leur état et le bien-être de ses pensionnaires. Plutôt que de passer son temps dans ses papiers, il ferait mieux d'aller un peu sur le terrain... Peut-être qu'il pourrait essayer de glisser l'idée aux employés de se rebeller et réclamer de meilleures conditions de vie. Une mutinerie, ce serait pas mal pour ébranler l'établissement...

"Ah, c'est une information intéressante... Ca pourrait lui porter préjudice ça... Et dans les employés, pas de mineurs, par hasard?"

"Je ne sais pas, je ne pense pas... C'est pareil, il vérifie scrupuleusement avant d'engager quelqu'un. alors s'il y a un mineur, il a dû lui montrer de faux papiers je suppose, sinon il ne serait pas là."

Sugizo lui sauta à nouveau dessus, venant l'embrasser avec passion. Byou passa ses bras autour de son cou pour l'attirer encore plus contre lui, avant de faire glisser ses mains sur son torse en souriant contre ses lèvres. Il adorait se sentir ainsi désirer par son amant...

"Hmm... Tu veux retourner boire un verre au bar? Après, les autres risques de descendre pour venir chercher à boire ou sortir se chercher à manger..."