Prouve-moi que tu en vaux la peine [Uruha - Aoi] -SUJET CLOS-

"Hum... regarde-toi... en train de te tortiller en pleurnichant que je te baise... t'aimes vraiment le sexe, hein? Qu'on utilise ton corps comme un objet de plaisir..."

"Oui... C'est exactement ce que je veux... Continue..." souffla Uruha, sérieusement excité par la situation.

"C'est ça que tu veux?"

Aoi donna un coup de rein, faisant couiner le châtain qui se cambra.

"Oui... Encore..."

"Encore, et encore..."

Aoi reprit enfin une cadence plus régulière, rapide, brutale, faisant gémir Uruha à chaque fois qu'il revenait en lui avec force. Il sentit la main de son amant se glisser sous son ventre, stimulant son entrejambe de ses doigts, un nouveau couinement de plaisir lui échappant. Oh, qui aurait cru qu'il avait autant de talents cachés? S'il avait été comme ça depuis le départ, il sera déjà accro...
Aoi se libéra la premier, Uruha le suivant quelques secondes plus tard, gémissant le nom de son partenaire qui resta un moment allongé sur son dos, les deux hommes reprenant leur respiration. Le brun l'enlaça, embrassant sa joue, faisant sourire Uruha. Oui, maintenant, sa tendresse, après un moment comme celui-ci, elle était plus que bienvenue.

"Je t'aime, Uru'"

Aoi glissa à côté de lui et Uruha vint directement se blottir dans ses bras.

"Ca... C'était... Vraiment bon. Je ne sais pas comment tu as fait mais... C'était parfait."

Aussitôt, Uruha vint se blottir contre son torse encore brûlant, passant son bras autour de sa taille, pour le plus grand plaisir d'Aoi qui enlaça ses épaules.

"Ca... C'était... Vraiment bon. Je ne sais pas comment tu as fait mais... C'était parfait."

Le plus âgé sentit son coeur bondir à ses mots. S'il savait combien il était heureux...

"Parfait? Carrément?" plaisanta-t-il en embrassant sa tempe. "J'ai encore beaucoup à apprendre, à tes côtés. Je suis prêt à beaucoup pour toi, tu sais..."

En tous cas, il était ravi de voir Uruha aussi radieux. Il avait enfin compris ce que le châtain attendait de lui sur le plan sexuel, il devait maintenant se perfectionner dans cette voie là.

Ce moment de sauvagerie passé, il se laissa aller à sa tendre initiale, couvrant Uruha d'amour jusqu'à ce qu'ils finissent par s'endormir tous deux, épuisés de leur journée.

Le lendemain matin, c'est avec une érection matinale qu'Aoi se réveilla. Uruha se plaignait qu'il ne le fatiguait pas, hein..? Profitant que son amant soit sur le dos, il vint doucement au dessus de lui, frottant alors son entrejambe tout émoustillé contre son bassin, refermant ses lèvres sur son bouton de chair. Il ne lui laisserait aucun répit, dorénavant.

"Parfait? Carrément?"

"Pas loin, vraiment." confirma Uruha avec un petit sourire.

Les amants qui lui faisaient prendre son pieds ainsi, il les comptait sur les doigts de la main. Si Aoi parvenait à se maintenir à ce niveau, il pourrait vraiment réussir à le satisfaire pleinement, sur tous les points.

"J'ai encore beaucoup à apprendre, à tes côtés. Je suis prêt à beaucoup pour toi, tu sais..."

"Oui, je m'en suis rendu compte..."

Il l'imaginait, dans les allées du sexshop, en train de se renseigner, d'acheter, de tout faire pour satisfaire au mieux Uruha. Et ça le fit sourire. Il adorait qu'on s'occupe de lui. Et Aoi avait frappé fort!
Après ça, il retrouva son côté tendre, mais Uruha était loin de s'en plaindre. C'était finalement plus agréable de se laisser aller dans les bras de brun que de courir pour un nouveau client. Là, il pouvait savourer, se laisser aller et profiter...
Les deux hommes s'endormirent finalement, fatigués par cette journée et ces ébats sportifs.

Le lendemain matin, Uruha dormait encore profondément, lorsqu'une douce chaleur enflamma son bassin. Il laissa échapper un gémissement dans son sommeil, ne tardant pas à ouvrir les yeux, ses doigts plongeant naturellement dans les cheveux d'Aoi qui semblait déjà... Bien réveillé.

"Dès le matin... J'adore..." murmura-t-il en souriant.

Aoi sentit des doigts s'enfouir dans ses cheveux après un gémissement, signe qu'Uruha était réveillé. Il mordilla son téton en guise de bonjour, souriant en sentant le corps du plus jeune se réveiller sous lui.

"Dès le matin... J'adore..."

"J'ai terriblement envie de toi... Et j'avais pas la patience d'attendre que tu te réveilles pour assouvir mes pulsions."

Continuant de réveiller son corps de ses lèvres et de sa langue, il glissa deux de ses doigts entre les lèvres du châtain qui comprit très bien ce qu'il avait à faire. Après une préparation tout en douceur, Aoi se glissa en lui pour une union tendre et passionnée.

Une fois leur souffle repris après ces ébats matinaux, le plus âgé se leva.

"Je vais prendre une douche." annonça-t-il, se retournant sur le seuil de la porte. "Tu viens?" lui proposa-t-il en souriant, son regard ne laissant aucun doute quand à ses intentions.

"J'ai terriblement envie de toi... Et j'avais pas la patience d'attendre que tu te réveilles pour assouvir mes pulsions."

"Aucun problème, bien au contraire..." souffla Uruha qui soupirait déjà de plaisir. "Je suis tout à toi."

Ce fut plus tendre mais tout aussi passionné que la veille et parfait pour se réveiller. Et après cet orgasme matinal, Uruha savait que la journée serait bonne. Journée qu'il aurait volontiers passé au lit, dans les bras d'Aoi, entre câlins et parties de sexe endiablées...
Cependant, le brun se leva, faisant grogner le plus jeune qui le regarda s'éloigner.

"Je vais prendre une douche. Tu viens?"

Uruha retrouva son sourire et se leva d'un bond. Quelle excellente idée!

"Bien sûr que je viens!"

Il le suivit dans la salle de bain, rentrant le premier dans la cabine de douche, attirant Aoi à lui pour un baiser enflammé.

"Bien sûr que je viens!"

Ils étaient à peine installés dans la douche qu'Uruha l'embrassait déjà à pleine bouche, ses mains courant sur son corps. Aoi le laissa faire un moment avant de prendre les commandes et rapidement, le plus jeune se retrouva plaqué contre le mur à subit les assauts vigoureux de son amant qui avait abandonné toute tendresse cette fois-ci, la salle de bain résonnant de leurs gémissements.

Affalés dans le canapé, un café à la main, ils reprenaient doucement leurs esprits quand Aoi souffla :

"Si je t'entends encore dire que je ne suis pas du genre à te fatiguer, je ne te croirai pas."

Bien vite, leur baiser dérapa et cette fois encore, Aoi prouva à Uruha qu'il était capable d'être un amant exceptionnel. Criant presque sous ses coups de butoirs, c'est complètement essoufflé qu'il sortit de la douche, s'enroulant avec peine dans un peignoir avant de rejoindre son amant sur le canapé, acceptant avec plaisir la tasse de café qu'il lui tendait.

"Si je t'entends encore dire que je ne suis pas du genre à te fatiguer, je ne te croirai pas."

Uruha se mit à rire. Cette remarque l'avait vraiment vexé! Mais effectivement, il ne pouvait plus dire ça, c'était comme s'il avait découvert un nouvel amant, ce week end.

"Non, je ne peux plus le dire. Ca serait de la mauvaise foi!" admit-il en embrassant sa joue.

Il posa sa tête sur son épaule, s'appuyant contre le brun en soupirant. ce week end qui avait si mal commencé se terminait vraiment bien. Il en était presque à se dire qu'il n'avait pas particulièrement envie de retourner au Velvet.

"Non, je ne peux plus le dire. Ca serait de la mauvaise foi!"

Aoi ne pouvait cacher sa joie. Ce week end, il avait des points auprès de son amant, il en était certain. Et peut-être que ça ferait bouger les choses entre eux après ça, positivement.

Ils sortirent dans l'après midi, allant se promener et prendre un café au Starbucks du coin, rentrant en soirée pour préparer le dîner. Mais les préparatifs furent interrompus en cours de route par un Uruha malicieux dont les mains baladeuses eurent raison de la patience du brun qui ne tarda pas à le faire basculer sur la table pour une nouvelle séance torride.

Ce n'est donc que tard en soirée qu'Uruha se prépara à retourner au Velvet, sous le regard attristé d'un Aoi au coeur lourd.

"J'aurais aimé que ce week end ne se termine jamais..." murmura-t-il entre deux baisers, n'arrivant pas à se résoudre à le laisser s'en aller.

La journée se passa tranquillement, ponctuée de quelques moments torrides dans la soirée et ce n'est qu'après dîner qu'Uruha commença à se préparer pour retourner au Velvet, Aoi manifestement encore plus désespéré que d'habitude de le voir partir.

"J'aurais aimé que ce week end ne se termine jamais..."

"Tu veux que je reste encore? Un jour ou deux?" proposa-t-il en passant ses bras autour de son cou.

Après tout, leur vendredi soir avait été un fiasco et ensuite... Ca avait été leur meilleur week end depuis le début de leur petit arrangement. Uruha n'avait pas vraiment envie de partir maintenant. Ses clients risquaient de lui paraître encore plus insuffisants que d'ordinaire, après ça...

Pendu à son cou, Uruha lui proposa quelque chose d'inattendu :

"Tu veux que je reste encore? Un jour ou deux?"

Aoi sentit son coeur rater un battement, tandis qu'il le regarder bouche bée, clignant des yeux, jubilant intérieurement.

"Tu... Tu es sérieux? Tu as vraiment envie de rester encore?" l'interrogea-t-il sans oser y croire, caressant sa joue en le regardant avec tendresse.

Si c'était effectivement ce qu'il désirait, ça voulait dire qu'il commençait sérieusement à s'attacher à lui. Et peut-être envisager... Plus?

"Mais... T'es censé bosser, ça va pas poser problème? Ah et moi aussi je vais travailler, je ne serai pas là en journée, tu sais..." lui fit-il remarquer.

Malheureusement, il ne fallait pas qu'il s'imagine qu'ils allaient pouvoir continuer de vivre comme ces deux derniers jours.

"Tu... Tu es sérieux? Tu as vraiment envie de rester encore?"

"Oui, je ne proposerais pas, sinon..."

Aoi semblait ne pas y croire, le fixant, incrédule, en caressant sa joue. Bon, Yoshiki allait devenir dingue mais il pouvait très bien être tombé malade en deux jours...

"Mais... T'es censé bosser, ça va pas poser problème? Ah et moi aussi je vais travailler, je ne serai pas là en journée, tu sais..."

"Sauf si, par malheur, on avait tous les deux attrapé une grippe..." insinua-t-il avec un sourire malicieux.

Après, il pouvait toujours aller travailler et revenir chez lui le soir, après son boulot... Mine de rien, son appartement était vraiment plus agréable que son petit studio au Velvet, en plus!

"Oui, je ne proposerais pas, sinon..."

Aoi cueillit son visage entre ses mains pour plaquer ses lèvres contre les siennes et l'embrasser avec fougue. Bien sûr qu'il aimerait qu'il reste encore quelques jours! Et même toute la vie, s'il le désirait.

"Sauf si, par malheur, on avait tous les deux attrapé une grippe..."

"Uruha... J'ai pas un patron aussi compréhensif que Yoshiki... Si je dis être malade j'ai besoin d'un certificat médical... Et si je vais chez le médecin maintenant, le seul mal auquel je peux prétendre c'est un tour de rein à force de t'avoir baisé!" plaisanta-t-il en riant.

Encore quelques baisers, un câlin qu'il ne lui murmure à l'oreille :

"Reste encore au moins cette nuit... Mon amour..."

Aoi l'embrassa lorsqu'il confirma vouloir rester, faisant sourire Uruha. Il n'attendait que ça, hein...

"Uruha... J'ai pas un patron aussi compréhensif que Yoshiki... Si je dis être malade j'ai besoin d'un certificat médical..."

Uruha afficha une moue déçue. Ah, rien que pour ça, il était content de bosser au Velvet, pour Yoshiki... Il n'avait pas besoin de se prendre la tête avec ça...

"Et si je vais chez le médecin maintenant, le seul mal auquel je peux prétendre c'est un tour de rein à force de t'avoir baisé!"

Le châtain ne put s'empêcher de rire à son tour, revenant embrasser le brun. Bon... Eh bien il allait quand même rentrer alors... Mais il reviendrait sans doute le soir.

"Reste encore au moins cette nuit... Mon amour..."

"Oui... Et je reviendrai demain soir. A quelle heure tu finis?"

"Oui... Et je reviendrai demain soir. A quelle heure tu finis?"

De nouveau, Aoi sentit son coeur bondir. Il allait revenir le soir? Ah, s'il arrivait à le faire rentrer chez lui tous les soirs, alors ils auraient presque une vie de couple normale. A la seule différence que le métier d'Uruha était un peu... Spécial.

"Je finis à 18h" lui indiqua-t-il avec un large sourire avant de le serrer contre lui. "Je suis si heureux..."

Pour fêter ça, bien évidemment, ils s'adonnèrent au plaisir de la chair, profitant pleinement de ces heures supplémentaires qu'ils s'accordaient en compagnie de l'autre.

"Je finis à 18h. Je suis si heureux..."

Uruha sourit, revenant l'embrasser et ils reportèrent encore le dîner à plus tard, profitant encore l'un de l'autre pour une éteinte passionnée.
Ils finirent par dîner, avant d'aller se coucher tous les deux. Uruha avait prévenu Ruki d'un message afin que Yoshiki ne s'inquiète pas de ne pas le voir rentrer ce soir et il put s'endormir dans les bras de son compagnon.

Le réveil sonna tôt le lendemain matin, faisant grogner le châtain qui eut bien du mal à ouvrir les yeux. A force de baisers, de caresses et de câlins, Aoi parvint à le motiver et ils prirent leur petit déjeuner ensemble avant de prendre chacun la route de son travail, Uruha retrouvant le Velvet.

***FIN***