Une mission qui tourne mal [Shou - Hiroto - Hazuki - Yusuke] -SUJET CLOS-

Bizarrement, Shou commençait à s'inquiéter de ne pas avoir de nouvelles d'Hiroto, s'étonnant qu'il ne soit pas encore réveillé. Il n'avait pas vraiment l'habitude que le plus jeune soir silencieux. Aussi ne put-il s'empêcher de se jeter sur son téléphone quand il l'entendit vibrer sur son bureau. Encore une fois, il fallait qu'Hiroto se plaigne et râle, mécontent de ne pas avoir été réveillé. Levant les yeux au ciel, le châtain lui répondit, lui faisant savoir qu'il avait préféré le laisser se reposer mais était resté un long moment à l'observer.

Il passa le reste de sa journée à travailler sérieusement, se plongeant dans ses dossiers. S'il avait réglé le problème avec l'un de ses clients, il avait dû en revanche interrompre sa mission en cours de route suite à l'incident et il lui restait encore un impayé. Il faudrait qu'il organise une seconde montée chez l'homme en question, dans les prochains jours...

La journée passa somme toute assez vite et le soir venu, Shou retourna auprès d'Hiroto pour le distraire un peu et s'assurer qu tout allait bien. Il se renseigna auprès des médecins du service qui l'informèrent qu'il pourrait sortir le surlendemain si son état s'avérait revenu à la normale le lendemain et c'est pressé que les jours passent qu'il retourna chez lui.


Le moment de ramener Hiroto chez lui arriva enfin. Shou avait informé sa secrétaire qu'il serait absent ce matin là et c'est donc sur les coups de neuf heures qu'il retrouva un petit brun tout excité dans sa chambre, déjà prêt à partir. Riant face à son empressement plus que visible, il se chargea de son sac d'affaires avant de prendre sa main dans la sienne fermement, l'entraînant à travers les couloirs. Il alla signer les formulaires de sortis, et après quelques derniers échanges avec le corps médical, sortit du bâtiment pour rejoindre son véhicule.

"Comment tu te sens? Tu veux passer quelque part avant de rentrer?" lui demanda-t-il alors qu'il lui ouvrait la portière pour le laisser s'installer côté passager.

Satisfait d'avoir obtenu une réponse, Hiroto savoura la pâtisserie ramene par son amant avant de se rendormir, faute d'activité productive à disposition.

Le soir, Shou revint le voir et malgré ses efforts, Hiroto ne parvint pas à le faire rester à ses côtés. En revanche, il allait bientôt pouvoir sortir et il était terriblement impatient. Grâce aux soins et aux anti douleur, il n'avait absolument plus mal et voulait seulement retrouver Shou totalement.

Les deux jours restants s'ecoulerent et enfin, Hiroto obtint l'autorisation de quitter l'hôpital. Il s'était réveillé tôt et était déjà debout et habillé lorsque le plus âgé arriva, le brun se jetant dans ses bras, vraiment impatient de rentrer. Shou récupéra ses affaires et c'est main dans la main qu'ils allèrent signer les papiers de sortie avant de rejoindre la voiture.

"Comment tu te sens? Tu veux passer quelque part avant de rentrer?"

"Ça va parfaitement bien !" répondit-il avec un large sourire. "Et... Non ça va. Juste rentrer !" répondit-il en attachant sa ceinture.

Ah, l'appartement de Shou lui avait manqué ! Et... Son propriétaire aussi. Peut être qu'il allait enfin accepter de s'occuper un peu plus sérieusement de lui maintenant...

"Ça va parfaitement bien ! Et... Non ça va. Juste rentrer ! "

Shou sourit face à son impatience plus qu'évidente, démarrant sans tarder pour les conduire jusqu'à son appartement. Il fit la route en silence, se contentant d'écouter Hiroto bavarder, hochant parfois la tête en guise de réponse. Décidément, il ne s'arrêtait jamais... Allait-il vraiment pouvoir le supporter? Il avait l'impression qu'il se permettait bien plus de libertés qu'auparavant, quand il venait de l'arracher au Velvet...

Le plus âgé gara son véhicule dans le parking de la résidence avant de tout couper, récupérant les affaires de son amant avant de passer son bras autour de ses épaules pour le ramener chez lui. Il le sentait surexcité, comme prêt à exploser dès que la porte serait refermée sur eux. Bien sûr, lui aussi éprouvait une certaine satisfaction à le voir de nouveau de retour chez lui. Mais il n'arrivait pas vraiment à l'exprimer extérieurement...

La clé glissa dans la serrure et il poussa la porte, invitant le plus jeune à franchir le seuil avant de murmurer :

"Bienvenue chez toi..."

Car à présent... il n'avait plus autre part où aller, n'est-ce pas? Mais surtout... maintenant, il était à lui. Et jamais plus personne ne poserait la main sur lui, il y veillerait personnellement. D'ailleurs... il allait assez rapidement et le remettre à sa place de dominé sans plus attendre. Ca faisait bien trop longtemps qu'il se retenait...

Déposant son sac à terre, il avait à peine finit de retirer ses chaussures et sa veste qu'il se tourna vers Hiroto qui lui adressa un large sourire, bien trop heureux de se savoir de retour chez lui et voir qu'il lui prêtait attention. Mais ce sourire s'estompa bien vite lorsque la main du plus grand s'abattit sur sa joue en un claquement retentissement et qu'il le plaqua brutalement contre le mur, sa main resserrée sur sa gorge.

"Je vais te faire passer l'envie de me désobéir... Ici, tu es chez moi, et c'est moi et moi seul qui donne les règles..." siffla-t-il sans le quitter de son regard duquel s'était évanouie toute la tendresse des jours passés.

Après un rapide trajet, ils arrivèrent enfin chez Shou, ce dernier ouvrant la porte avant de le laisser entrer.

"Bienvenue chez toi..."

Hiroto lui adressa un large sourire, ravi d'être de retour chez lui.

"Merci... Cet appartement m'avait manqué !"

Il retira ses chaussures et son manteau, souriant à nouveau au plus âgé qui venait de se tourner vers lui.
Il ne sourit cependant pas longtemps, couinant alors que la main du châtain s'abattait violemment sur sa joue, Shou le plaquant au mur et resserrant ses doigts sur sa gorge.

"Je vais te faire passer l'envie de me désobéir... Ici, tu es chez moi, et c'est moi et moi seul qui donne les règles..."

Hiroto se sentit frissonner d'excitation. La dominance de Shou sur lui lui avait manqué. Il avait terriblement besoin de ça pour se sentir bien et il était plus que prêt à retrouver sa place.

"Je vous obeirai... Sans discuter... " murmura-t-il, repassant naturellement au vouvoiement.

"Je vous obéirai... Sans discuter... "

En entendant Hiroto le vouvoyer spontanément, un mince sourire étira les lèvres de Shou. Il n'était pas si idiot et tête en l'air... Et ça ne faisait que confirmer que quelque part, il était réellement fait pour lui. Et ça l'excitait.
Il libéra sa gorge, entreprenant de le déshabiller sans un mot, rapidement, sans s'attarder sur son corps. L'intégralité de ses vêtements au sol, il attrapa son poignet pour le traîner vers la chambre, le jetant sur le lit en prenant garde qu'il tombe sur son côté non blessé. Il ne devait pas faire de gros efforts, pour ne pas risquer de rouvrir la plaie en pleine cicatrisation, mais abreuvé de ses anti-douleur, il serait bien assez endurant et solide pour supporter une relation sexuelle un peu violente. De toute manière, il n'allait pas réellement lui en laisser le choix, à moins que la douleur soit belle et bien présente et qu'il mette un frein à tout cela. Mais le connaissant, il était presque sûr qu'il préférerait souffrir le martyr plutôt que de le stopper en plein ébat, vu comment il désirait cet instant depuis de longues semaines.

Hiroto s'était retourné pour lui faire face et Shou le rejoignit sur le matelas, le surplombant tout en plaquant ses poignets contre les draps, attaquant directement l'un de ses boutons de chair sans autre préambule, le pinçant assez fortement entre ses dents. Il voulait l'entendre gémir, crier, le supplier de continuer, plus fort, plus violemment, sans retenue.

"Ta peau est si pâle, si unie... elle a besoin d'un peu de décoration, tu ne crois pas? Je veux que chaque partie de ton corps se souvienne qu'il m'appartient... que tout ton corps soit douloureux et te rappelle à chacun de tes mouvements combien tu m'aimes..." souffla-t-il en reprenant sa maltraitance, frottant son genou contre son entrejambe.

Le sourire de Shou rassura Hiroto. Il avait agit de la façon qu'il attendait. Et c'était tout ce qu'il désirait. Le plus âgé relâcha son emprise sur sa gorge, entreprenant de retirer tous ses vêtements, Hiroto se laissant faire sans un mot, frissonnant seulement lorsque les doigts du châtain effleuraient sa peau.

Le dominant l'attrape ensuite par le poignet, le traînant dans ma chambre pour le jeter sur le lit, le brun s'allongeant sur le dos,vite rejoint par Shou qui referma ses dents sur l'un de ses tetons, faisant gémir Hiroto. Ah... Cette douleur lui avait tellement manqué...

"Ta peau est si pâle, si unie... elle a besoin d'un peu de décoration, tu ne crois pas? Je veux que chaque partie de ton corps se souvienne qu'il m'appartient... que tout ton corps soit douloureux et te rappelle à chacun de tes mouvements combien tu m'aimes..."

"Marquez-moi... Je vous appartiens totalement... Et je désire plus que tout cette douleur..." répondit-il avant de gémir en se cambrant, Shou stimulant son entrejambe de son genou.

Tout ses sens étaient en alerte. Il désirait ce moment depuis tellement longtemps, Shou lui avait terriblement manqué. Il était prêt à s'abandonner à lui de la façon qui lui plairait.

"Marquez-moi... Je vous appartiens totalement... Et je désire plus que tout cette douleur..."

Ce n'était humain, de dire de telles choses à quelqu'un. Et pourtant, Hiroto le pensait réellement, Shou le savait. Et en contrepartie, lui avait terriblement envie de le faire souffrir. Qu'il souffre physiquement au moins autant que lui avait souffert moralement en le voyant entre les mains de Yusuke, prêt à s'abandonner à un autre que lui.

"Tu la mérites plus que tout, plutôt. Tu as été un si mauvais partenaire, ces derniers temps... Je ne supporte pas qu'on me désobéisse, surtout pas toi. Tu n'es rien, c'est compris? Rien d'autre qu'un jouet sexuel entre mes mains, une poupée qui doit se plier à toutes mes volontés. Et si tu veux garder ce rôle, tu as intérêt à être bien gentil et ne plus jamais me déplaire. Sinon, je trouverai un autre jouet, tu sais... Mieux que toi..."

Tout en parlant, il avait fait glisser ses ongles le long de son abdomen et son ventre, très lentement, appuyant assez fort pour laisser des trainées rouges derrière son passage. Son genou frottant toujours contre son entrejambe qu'il sentait durcir à vue d'oeil, il plaqua ses lèvres sur les siennes pour l'embrasser avec fougue, de manière dominante, ne lui laissant à aucun moment en prendre la direction. C'était lui menait la danse, et Hiroto n'était qu'un pantin qui devait agir selon son bon vouloir, en fonction des ficelles qu'il tirait.

Il l'embrassa, encore et encore. Et même lorsqu'il sentit le plus jeune à bout de souffle sous lui, il pressa davantage ses lèvres contre les siennes, en exigeant encore davantage, ne le laissant pas reprendre sa respiration. Ses ongles avaient recommencé à courir sur sa peau, et à force de passage, entamaient son épiderme, quelques gouttes de sang commençant à perler ici et là.

Se reculant enfin, il observa son oeuvre avec admiration, murmurant :

"Ce rouge est du plus bel effet, sur ta peau...."

Se penchant sur lui, il récupéra de sa langue le liquide couleur rubis, se délectant de cette saveur.

"Tu la mérites plus que tout, plutôt. Tu as été un si mauvais partenaire, ces derniers temps... Je ne supporte pas qu'on me désobéisse, surtout pas toi. Tu n'es rien, c'est compris? Rien d'autre qu'un jouet sexuel entre mes mains, une poupée qui doit se plier à toutes mes volontés. Et si tu veux garder ce rôle, tu as intérêt à être bien gentil et ne plus jamais me déplaire. Sinon, je trouverai un autre jouet, tu sais... Mieux que toi..."

Hiroto savait que Shou ne pensait pas ces paroles. C'était le rôle qu'il prenait lors de leurs ébats, il devenait alors ce partenaire dominant, auquel Hiroto était prêt à obéir en toutes circonstances, quelques soient ses exigences.
Il avait vu la tendresse dans son regard à l'hôpital, le soulagement en le voyant ouvrir les yeux. Il lui avait dit qu'ils étaient ensemble et à présent, Hiroto n'avait plus le moindre doute sur leur relation.

"Je ne décevrai jamais plus... Je ferai au mieux, pour vous satisfaire pleinement. Je n'ai aucune autre aspiration que de vous appartenir." répondit le plus jeune d'une voix entrecoupée de gémissements.

Shou avait commencé à griffer son torse et son ventre, sa peau reprenant une jolie teinte carmin, le genou du dominant continuant de se presser sur l'entrejambe à présent douloureux du brun. Shou vint l'embrasser, encore et encore, sans lui laisser le loisir de reprendre son souffle, se contentant de subir ce délicieux traitement, tout son corps frémissant de plaisir.

Lorsque le châtain se recula, Hiroto reprit une bouffée d'oxygène, totalement à bout de souffle. Tout son corps le brûlait mais cette souffrance était si délicieuse qu'il se sentait presque euphorique. Il avait oublié à quel point se soumettre totalement à Shou pouvait être bon.

"Ce rouge est du plus bel effet, sur ta peau...."

"Je crois.. Que c'est la teinte qui me sied le mieux..." murmura-t-il, gémissant alors que la langue de son partenaire venait cueillir ce nectar.

Il avait désespérément envie de plonger ses doigts dans les cheveux du plus âgé, de le serrer contre lui mais Shou maintenant encore fermement son poignet contre le matelas et Hiroto ne voulait surtout pas tenter de se libérer de son étreinte.

"Je ne vous décevrai jamais plus... Je ferai au mieux, pour vous satisfaire pleinement. Je n'ai aucune autre aspiration que de vous appartenir."

Oui, Shou le croyait sur parole. Il le lui avait suffisamment prouvé, ces derniers temps, même s'il était parfois maladroit dans sa manière de vouloir lui témoigner son attachement. Il allait mettre ça sur le compte de la jeunesse et de la spontanéité un peu trop vive d'Hiroto.

"Je crois.. Que c'est la teinte qui me sied le mieux..."

"Vraiment? Le violet me parait convenir tout autant. Essayons, pour voir..."

Cessant de lécher sa peau, il entreprit de lui faire plusieurs suçons sur le ventre, finissant par relâcher ses poignets. Il descendit alors, venant s'occuper de ses cuisses blanches comme neige. Là encore, il se mit à suçoter sa peau au gré de son envie, laissant toutes sortes de marques violacées, les accompagnant de griffures et morsures. Et tandis qu'il torturait ainsi son corps, il fit glisser ses doigts le long de sa verge palpitante de désir, s'amusant à la stimuler gentiment, frustrant le plus jeune qu'il sentait impatient d'en recevoir plus de sa part, d'en venir tout de suite aux choses sérieuses. Mais c'était encore meilleur de le voir se cambrer et se tortiller de plaisir et d'envie devant lui que de le prendre sur le champ pour assouvir ses pulsions bien trop longtemps refoulées.

Abandonnant ses cuisses ensanglantées, il remonta sa bouche le long de son torse, ne se gênant pas pour le marquer ici et là, collant son bassin au sien tout en se frottant à lui alors qu'il venait l'embrasser fiévreusement, sa main se perdant dans ses cheveux fébrilement avant qu'il ne murmure :

"Tu en as envie... que je te prenne...? Mais avant ça... Tu imagines bien que plus je serai dur, plus tu me sentiras bien... alors à toi de t'occuper de ce détail..."

Tirant sur ses cheveux alors qu'il se redressait pour l'inviter à faire de même, il le fit se pencher sur lui, déboutonnant rapidement son pantalon de son autre main pour libérer sa virilité tendue. Il espérait qu'il n'avait pas perdu la main...

"Vraiment? Le violet me parait convenir tout autant. Essayons, pour voir..."

Shou se mit alors en tête de recouvrir son ventre de suçons, Hiroto laissant échapper un nouveau gémissement. Le dominant lâcha ses poignets et le petit brun put alors faire glisser ses doigts dans les cheveux de son partenaire, se cambrant contre lui alors qu'il descendait sur ses cuisses, les marquant également, tout en les parant de griffures et morsures. Une fois de plus, le rouge resterait la couleur dominante.

Hiroto laissa échapper un couinement de plaisir alors que les doigts de son amant venaient se perdre sur son entrejambe, son désir augmentant encore d'un cran, bien que déjà à son paroxysme.
Shou remonta vers son visage, leurs lèvres se retrouvant, Hiroto étouffant de nouveau un gémissement dans le baiser, le plus âgé ondulant du bassin contre lui.

"Tu en as envie... que je te prenne...? Mais avant ça... Tu imagines bien que plus je serai dur, plus tu me sentiras bien... alors à toi de t'occuper de ce détail..."

Oh oui, il en avait envie... Mais les désirs de Shou passaient avant les siens. Il se redressa et laissa Shou libérer son membre déjà bien éveillé, se penchant sur lui pour le prendre avidement entre ses lèvres.
Avec Shou, pas question de perdre du temps en lente frustration, il allait directement au but, faisant glisser l'objet de son désir au plus profond qu'il le pouvait dans sa bouche, mettant tout son savoir faire en oeuvre pour lui offrir la meilleure fellation possible. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas eu l'occasion de lui apporter du plaisir, il avait l'intention de rattraper ce retard.

Hiroto n'hésita pas une seule seconde, happant de manière gourmande son sexe entre ses lèvres et le faisant glisser entre ses lèvres sur toute sa longueur. Et à ce geste, Shou en oublia temporairement son jeu de rôle, sa violence passagère, ses doigts se faisant plus doux dans ses cheveux, les caressant doucement alors qu'il fermait les yeux en basculant sa tête en arrière, savourant les frissons de plaisir qui se répandaient dans l'intégralité de son corps. C'était divin.

"Hmm... Hiroto..." gémit-il doucement, ses doigts toujours enfouis dans sa chevelure.

Se reprenant enfin, il le laissa continuer alors qu'il se penchait pour récupérer dans le tiroir sous son lit le martinet tant aimé du petit brun. Il n'avait pas oublié ses préférences... Occupé à sa tache, il n'avait pas d'ailleurs pas vu ce qu'il faisait et sursauta brusquement lorsque le châtain fit s'abattre les lanières de cuir sur ses fesses. Bien évidemment, il allait prendre garde à ne pas toucher la zone de son dos blessée, il ne voulait pas pousser le vice à lui faire réellement mal et risquer de le blesser gravement. Mais ses fesses, ses hanches, ses omoplates... rien ne l'empêchait de faire claquer le cuir sur sa peau, son membre palpitant d'excitation entre les lèvres du plus jeune à chaque fois qu'il le voyait sursauter, se cambrer, gémir.

"Arrête." lui ordonna-t-il finalement, se sentant au bord de l'extase.

Il n'avait effectivement pas perdu la main. Mais ce n'était pas ainsi qu'il voulait célébrer leurs retrouvailles. Se déshabillant alors qu'il lui intimait de se masturber devant lui, il ne tarda pas à venir le faire se rallonger sur le matelas, le surplombant de manière dominante. Et ses yeux plongés dans les siens, il s'enfonça en lui d'un puissant coup de rein, grognant à cet effet. Il lui avait manqué...

"Hmm... Hiroto..."

Shou avait plongé ses doigts dans ses cheveux, retrouvant une douceur inhabituelle pour lui, Hiroto frissonnant tout en faisant de son mieux pour lui apporter un maximum de plaisir.
Tout à son activité, Hiroto ne sentit pas Shou se pencher et il sursauta en sentant le martinet s'abattre sur ses fesses. Il laissa échapper un gémissement, les étouffant comme il le pouvait en allant et venant toujours plus vite sur l'entrejambe de son amant, prenant au moins autant de plaisir que lui, Shou ne cessant de frapper son corps. Il n'avait pas oublié à quel point Hiroto aimait ça...

"Arrête."

Le plus jeune se redressa, essuyant ses lèvres en obéissant à l'ordre de son partenaire, enroulant ses doigts autour de son propre membre, se caressant tout en observant le dominant se déshabiller devant lui. Il ne tarda pas à revenir vers lui, le faisant s'allonger en le surplombant. Hiroto sentit son coeur s'accélérer alors qu'il plongeait son regard dans le sien, couinant de plaisir quand il le prit enfin, plantant ses ongles dans son dos.

"Ah... Shou..." souffla-t-il en se cambrant.

Ca faisait tellement longtemps... C'était terriblement bon, de le retrouver, de pouvoir le serrer dans ses bras et de s'abandonner à lui. Personne n'était capable de lui faire ressentir autant de choses que Shou.

"Ah... Shou..."

Le dominant se sentit frissonner de plus belle en entendant Hiroto gémir son nom. Il adorait l'entendre ainsi sortir de sa bouche... Et ces retrouvailles de leurs corps en manque cruel l'un de l'autre étaient tout particulièrement délicieuses... Sans attendre, il réitéra ses coups de reins, brusques, violents, son regard toujours plongé dans celui de son partenaire. Il aimait ce qu'il lisait dans le fond des yeux d'Hiroto, cette soumission parfaite, ce désir de lui appartenir, le plaisir qu'il lui apportait. Ainsi qu'une lueur de bonheur.

Il attrapa ses mains pour y enlacer ses doigts, les plaquant de chaque côté de son visage, tandis qu'il venait l'embrasser fougueusement, sa langue rejoignant la sienne pour une danse folle. Il avait envie de lui comme jamais il n'avait désiré personne. Et au fond, il savait pertinemment qu'il ne retrouverait jamais d'autre partenaire à sa hauteur. C'était lui, sa perfection.

Ce moment légèrement affectif passé, Shou n'en oublia pas leurs préférences à tous deux. Se redressant jusqu'à se retrouver à genoux devant lui, il souleva son bassin pour un meilleur angle de pénétration, accélérant la cadence et la brutalité de ses à-coups en lui. Et rapidement, il s'empara de nouveau du fouet temporairement abandonné sur le matelas, cinglant le torse, le ventre et le cuisses de son amant, se délectant de voir sa peau rougir, d'entendre ses couinements de satisfaction, de se dire qu'il pouvait faire ce qu'il désirait de lui, qu'il accepterait sans broncher, lui vouant une confiance aveugle.

Hiroto sentit son coeur s'emballer quand Shou plongea son regard dans le sien. Ses bras toujours enroulés autour de son dos, il se cambra contre lui, lui offrant son corps dans son intégralité, sans la moindre restriction. Jamais plus il ne laisserait quelqu'un d'autre que lui poser ses doigts sur lui. L'idée n'aurait même jamais du lui traverser l'esprit.

Shou finit par attraper ses mains, entrelaçant ses doigts aux siens en venant l'embrasser. Hiroto laissa échapper un gémissement contre ses lèvres. Shou était presque tendre avec lui, il ressentait vraiment la différence avec avant. Maintenant, il pouvait ressentir des sentiments de sa part. Et c'était encore plus fort du coup. Cette tendresse, cet amour presque, qu'il pouvait ressentir de sa part, mêlés à son caractère dominant, ça le rendait complètement fou de plaisir.

Shou décida cependant de changer de vitesse, se redressant en soulevant le bassin d'Hiroto pour obtenir un meilleur angle de pénétration, revenant en lui brutalement, Hiroto couinant de plaisir, se cambrant contre son corps. Ah, il voulait que ce moment ne s'arrête jamais...
Le châtain reprit son martinet, recommençant à cingler son corps de coups, le plus jeune gémissant à chaque fois sous la morsure du cuir, sa peau continuant de se teinter de rouge.

"Ah... Shou... Plus fort..." supplia-t-il en s'accrochant à lui.

Il était prêt à le satisfaire toute la journée, autant qu'il le voulait. Il en avait terriblement envie et surtout, il ne voulait jamais plus le quitter.

"Ah... Shou... Plus fort..."

Shou ne savait pas bien ce que Hiroto réclamait, les coups de fouets ou de rein. Mais tout à fait disposé à accéder à sa demande, il redoubla l'intensité de ses allers retours en lui, son souffle commençant à se faire erratique alors qu'une fine pellicule de sueur recouvrait son corps, sans cesser d'abattre le martinet sur son corps, essayant de trouver une zone encore épargnée pour la cingler immédiatement.

Il finit néanmoins par se lasser. Il préférait le corps à corps, l'égratigner de ses mains propres, être son seul instrument de torture. Abandonnant donc le martinet sur le matelas, il se pencha à nouveau sur lui pour croquer ses boutons de chair érigés sous son excitation, ricanant à l'entendre couiner et le sentir se cambrer, leurs corps ne cessant de se coller et se frotter l'un à l'autre, leur sueur et le sang du brun venant se mêler. Bientôt, ce fut à son cou qu'il s'attaqua, le couvrant de suçons et marques en tout genre, adoptant un rythme plus lent mais tout aussi violent et saccadés en lui.

"Tu es à moi... uniquement à moi... mon trésor le plus précieux... c'est bien compris, j'espère?"

Il commençait à fatiguer, et son partenaire aussi. Unissant leurs bouches fiévreusement, il reprit finalement une cadence plus rapide, ne lui laissant aucun répit sous ses assauts, tant de ses lèvres sur les siennes que de sa virilité en lui, et finit par les emmener tous deux à l'extase, murmurant chacun le nom de l'autre en un souffle haché contre ses lèvres.

Shou accéda à sa demande, accélérant en lui, faisant gémir Hiroto qui se cambra encore davantage, tout son corps tremblant à chaque coup de martinet qu'il recevait. C'était bon, tellement bon... Aucune partie de son corps n'avait été épargné, le sang perlant sur chacune des blessures infligées. Mais loin de s'en inquiéter, Hiroto adorait ça. C'était tout ce qu'il aimait, cette douleur mêlée à un plaisir incommensurable.

Shou finit par abandonner le martinet, revenant mordre ses tétons, Hiroto couinant en plongeant ses doigts dans sa chevelure, le brun venant ensuite s'intéresser à son cou, ralentissant le rythme de ses coups de bassin.

"Tu es à moi... uniquement à moi... mon trésor le plus précieux... c'est bien compris, j'espère?"


"Oui... C'est parfaitement clair... Je ne veux appartenir à personne d'autre..." souffla-t-il

Shou revint l'embrasser, accélérant le rythme à nouveau et les deux hommes finirent par atteindre l'orgasme, Hiroto refermant ses bras autour du corps de son amant, tout tremblant de plaisir.

"Vous m'avez... Manqué..." murmura-t-il en fermant les yeux.

Et il venait de vivre les meilleures retrouvailles possibles!

"Oui... C'est parfaitement clair... Je ne veux appartenir à personne d'autre..."

Shou savait bien que leur éloignement avait été causé par sa faute. C'était lui qui avait coupé les ponts, qui avait cessé de venir le voir, qui ne voulait plus jamais entendre parler de lui. Et maintenant, il se rendait compte combien il était faible, d'être revenu vers lui malgré tout. Et combien il avait besoin de lui, à ses côtés.

"Vous m'avez... Manqué..."

Shou le prit dans ses bras, le faisant basculer sur le côté tandis qu'il collait son corps au sien, le gardant étroitement enlacé à lui. Caressant doucement ses cheveux, replaçant correctement les mèches collées sur son visage par la sueur, tout en faisant glisser ses doigts sur sa peau, il finit par l'embrasser avec beaucoup de tendresse, le gardant contre lui comme s'il avait dans ses bras ce qu'il avait de plus précieux au monde.

"Toi aussi... tu m'as manqué."

Il continua d'embrasser son visage, puis son cou, caressant lentement son corps, contemplant les innombrables marques qui le recouvraient à présent. C'était mal, de faire ça, sans doute... Mais il ne pouvait pas se retenir, il aimait tellement témoigner de sa possessivité auprès de son amant... Jamais il n'avait autant maltraité un corps avant lui.

Ca ne te fait pas trop mal? demanda-t-il tout de même.

C'était aussi la première fois qu'il se souciait de la douleur qu'il pouvait infliger...

Shou le prit dans ses bras, roulant sur le côté en le serrant contre lui, caressant son visage. Hiroto se sentir frissonner, le regardant dans les yeux. Il ne peut retenir un gémissement lorsque le plus âgé vint l'embrasser avec une infinie tendresse, se sentent littéralement fondre dans ses bras.

"Toi aussi... tu m'as manqué."

Hiroto lui adressa un large sourire, heureux de cette réponse, revenant se blottir dans ses bras. Shou embrassa son cou, son torse, effleurant les blessures qu'il venait de lui infliger.

"Ca ne te fait pas trop mal?"

"Un peu..." admit Hiroto. "Après coup... Mais c'est une douleur qui me plaît et dont je ne pourrais pas me passer."

Jamais avant Shou ne lui avait demandé s'il avait mal. Ça le touchait qu'il le fasse, mais il ne fallait pas qu'il s'inquiète, il ne voulait certainement pas changer ses habitudes.

"Je t'aime..." murmura-t-il, repassant au tutoiement maintenant que le calme régnait de nouveau entre eux.

"Un peu... Après coup... Mais c'est une douleur qui me plaît et dont je ne pourrais pas me passer."

Shou lui jeta un regard désolé, continuant de retracer du bout des doigts les arabesques que dessinaient ses éraflures sur son corps. Il n'arriverait pas à cesser de le traiter de la sorte, de toute manière. Encore une fois, il ne pouvait qu'admirer combien Hiroto était l'homme idéal pour lui. Il était le seul à pouvoir endurer un tel traitement.

"Je t'aime..."

Shou sentit son coeur s'accélérer dans sa poitrine. Il savait que le petit brun était sincère. Il lui avait bien démontré combien il était désespérément fou de lui, et il ne peinait pas à le croire.

"Personne ne m'a jamais aimé... tu es le premier..."

Prenant son visage entre ses mains délicatement, il le couva de tendresse du regard avant de cueillir ses lèvres avec beaucoup de douceur en réponse. Non, il ne pouvait pas lui dire une telle chose en retour. Les mots ne sortiraient pas. Pas maintenant que son partenaire était conscient et qu'il n'était plus mu par l'angoisse...

"Mon trésor..." chuchota-t-il enfin lorsque leurs lèvres se quittèrent. "Plus jamais je ne te laisserai me quitter. Pardonne-moi d'avoir voulu t'éloigner de moi."

"Personne ne m'a jamais aimé... tu es le premier..."

Hiroto esquissa un petit sourire à ces mots, effleurant sa joue de ses doigts. C'était un peu triste, mais il se sentait fier d'avoir cette place aux côtés de Shou. Il comptait bien être le dernier à ses côtés, il ne laisserait sa place à personne d'autre.

"Et je compte bien rester le seul à tes côtés..."

Même s'il était persuadé que Shou pouvait faire tomber n'importe qui à ses pieds et que la concurrence pourrait être rude... Mais il comptait bien se battre pour garder sa place avec lui. Il y tenait plus qu'à tout autre chose.
La tendresse qu'il pouvait lire dans le regard de son amant suffisait presque de réponse à ses sentiments en elle même et le petit brun sentit son coeur s'accélérer. Un jour, peut-être, il entendrait ces mots de la bouche de Shou...
Le châtain prit son visage entre ses mains, venant l'embrasser avant de murmurer :

"Mon trésor... Plus jamais je ne te laisserai me quitter. Pardonne-moi d'avoir voulu t'éloigner de moi."

"Tu pensais... Que ce serait bien pour moi... Je ne peux pas t'en vouloir."

Il vint se blottir contre son torse, laissant échapper un soupir. Il était terriblement heureux de l'avoir retrouvé.

"Et je compte bien rester le seul à tes côtés..."

Shou sourit, touché. De toute manière, il ne se voyait pas s'attacher à quelqu'un d'autre. Ca ne lui était pas arrivé en plus de trente ans d'existence, alors ce il ne risquait pas de papillonner à droite à gauche. Hiroto était celui qu'il lui fallait il avait trouvé... l'âme soeur, comme le petit brun l'avait déjà mentionné? Oui, peut-être bien que c'était ça, tout compte fait...

"Tu pensais... Que ce serait bien pour moi... Je ne peux pas t'en vouloir."

Hiroto vint immédiatement se blottir contre lui, et le plus âgé put ressentir sa joie de l'avoir retrouvé. Joie qu'il partageait entièrement...
Il le garda un moment contre son torse, caressant doucement ses cheveux, ses épaules, son dos, essayant d'éviter les nombreuses blessures qui décoraient sa peau, sans grand succès. Mais il finit tout de même par le repousser doucement, posant sur lui son regard désolé.

"Je vais devoir retourner au bureau, pour l'après midi. En attendant, je veux que tu te reposes et que tu m'attendes bien sagement, d'accord? J'essayerai de ne pas rentrer trop tard."

Un baiser sur son front et il se leva malgré les protestation de son amant. Il avait des responsabilités à assumer, et il ne voulait surtout pas se laisser ramollir par quelques sentiments que ce soit...

Hiroto profita un moment des mains de son amant se promenant sur sa peau, frissonnant de temps à autre, restant collé à lui, les yeux clos, s'imprégnant de son odeur, de sa chaleur, de sa présence à ses côtés. Mais malheureusement, le plus âgé finit par mettre un terme à ce doux moment, le repoussant doucement.

"Je vais devoir retourner au bureau, pour l'après midi. En attendant, je veux que tu te reposes et que tu m'attendes bien sagement, d'accord? J'essayerai de ne pas rentrer trop tard."

Il embrassa son front et se leva, malgré Hiroto qui tentait de le retenir.

"Tu ne peux pas... Dire que je ne vais pas bien et rester..?" proposa-t-il avec une moue implorante.

Ah, il n'avait pas envie de rester seul... Ca serait toujours plus agréable qu'à l'hôpital mais après de telles retrouvailles, il voulait s'endormir dans les bras du plus âgé, rien d'autre...

"Tu ne peux pas... Dire que je ne vais pas bien et rester..?"

Shou ne put s'empêcher de rire tout en se rhabillant à demi, allant à son armoire pour prendre une chemise propre. Ah, il se doutait bien qu'il allait bien souvent essayer de l'empêcher d'aller travailler. Mais même s'il était le patron, ce n'était pas une raison pour se laisser aller au laxisme et montrer le mauvais exemple.

"Non, désolé. Je n'aime pas le mensonge, Hiroto." répondit-il d'une voix dure, partant à la salle de bain pour se laver le visage.

Une fois prêt, il revint auprès du brun pour lui faire un dernier câlin et quelques baisers afin de le faire patienter jusqu'au soir, et eut bien du mal d'arriver à s'extraire de ses bras, Hiroto s'accrochant fermement à lui sans plus vouloir le lâcher. Ce n'est qu'en le menaçant d'abstinence pour le soir qu'il finit par consentir à le libérer, et Shou put enfin rejoindre son bureau, se faisant aussitôt harceler sur son téléphone en contrepartie.