Compte rendu de mission [Sugizo - Byou] -SUJET CLOS-

Ca faisait 3 semaines que Byou était en mission au Velvet et Sugizo n'avait pas vraiment de ses nouvelles. Il voyait son compagnon comme un poisson dans l'eau dans le bordel de Yoshiki ce qui le faisait grincer des dents. Il savait pourtant très bien qu'il s'agissait de son concurrent... Il ne le payait pas s'amuser mais pour lui rapporter des informations... Et à chaque fois qu'il l'avait au téléphone, il se contentait de lui dire à quel point il prenait son pied ici. Et ça avait le don de rendre Sugizo complètement dingue...

Aujourd'hui, il était bien décidé à ramener Byou à la maison... Pas question qu'il continue de prendre du bon temps sans lui servir à rien. Il l'appela sur son portable, le plus jeune décrochant rapidement :

"Bon, ta mission est terminée. Rentre, il est temps de faire le point."

Il ne lui laissa pas le temps de répondre, raccrochant sans attendre. Il lui envoya seulement un sms pour lui préciser de venir au salon de tatouage et s'y rendit lui même, retrouvant Tsuzuku en soupirant. C'était peut-être lui qu'il allait envoyer pour prendre le relais...

Cela faisait maintenant 3 semaines que Byou avait intégré le Velvet. Et si au début il avait effectivement pris son rôle de taupe au sérieux, envoyant des mails à Sugizo chaque soir pour lui faire son rapport, il avait rapidement cessé de le faire, bien trop occupé à profiter de sa vie ici. C'était à peine s'il prenait le temps de répondre à ses appels, se contentant de lui dire combien c'était cool ici et qu'il s'amusait bien.

Ce matin là, le plus jeune était encore dans son lit à paresser tranquillement quand il reçut un appel de son patron. Grognant, il décrocha, entendant immédiatement à l'autre bout du fil :

"Bon, ta mission est terminée. Rentre, il est temps de faire le point."

Le brun s'apprêtait à répliquer mais Sugizo ne lui en laissa pas le temps, raccrochant directement. Byou fixa alors son téléphone d'un air incrédule avant de le jeter sur le matelas en gémissant.

"Maiiis... J'ai pas envie de partir putain!"

Il finit par se lever pour se préparer. Il pouvait demander à Yoshiki de sortir quelques heures, ça ne devrait pas poser de problème. Sa douche prise, habillé, il attrapa son sac et sa veste avant de sortir, Il se rendit au bureau du directeur pour l'informer de sa sortie avant de partir en direction du salon de tatouage. Ca faisait une éternité qu'il n'y avait pas mis les pieds, et ça ne lui manquait absolument pas.

il franchit les portes du cabinet sans aucune motivation, s'avançant vers le comptoir pour y attendre Sugizo occupé avec un client. Lui non plus, il ne lui avait pas manqué.

Sugizo vit finalement rentrer Byou dans le salon. Il était occupé à refaire un dessin pour un client et il fit signe au brun de l'attendre un moment. Il termina avec son client, le laissant repartir avec un rendez vous pour la semaine suivante. Il retournant auprès de son collègue, le regardant un moment avant de demander :

"Ca va, tu t'es bien amusé? J'imagine que tu n'as rien appris ?"

Tsuzuku venait de terminer avec son client et il ricana en se relevant, encaissant l'homme avant de rejoindre les deux autres.

"En tous cas, ta mission est terminée, ça ne sert à rien. Je pense que je vais envoyer Tsuzuku à la place."

Sugizo revint enfin auprès de lui, le dévisageant un moment sans rien dire, Byou soutenant son regard. Quoi, qu'est-ce qu'il avait? u'il ne lui dise pas qu'il avait changé en trois semaines passées hors de chez lui.

"Ca va, tu t'es bien amusé? J'imagine que tu n'as rien appris ?"

"Oh... j'ai appris des tas de choses, mais pas du genre qui t'intéressent..." ricana-t-il, s'adossant contre le comptoir tout en regardant Tsuzuku se rapprocher. "Mais si, j'ai appris des trucs sur son bordel. Il est cool. Bien mieux que les tiens. c'est pour ça qu'il marche aussi bien."

"En tous cas, ta mission est terminée, ça ne sert à rien. Je pense que je vais envoyer Tsuzuku à la place."

Byou se redressa d'un bond à cette nouvelle, se plantant face au plus âgé alors qu'il lui lançait un regard noir.

"Parce que tu crois que j'en ai quelque chose à foutre de tes ordres. Je suis bien là-bas, j'y reste, que ça te plaise ou non!"

Il n'avait pas la moindre envie de revenir travailler au salon. L'ambiance au Velvet était de loin meilleur et il adorait son nouveau travail. Et puis là-bas, il y avait Uruha. Même si le châtain était moins souvent disponible qu'avant.

"Oh... j'ai appris des tas de choses, mais pas du genre qui t'intéressent... Mais si, j'ai appris des trucs sur son bordel. Il est cool. Bien mieux que les tiens. c'est pour ça qu'il marche aussi bien."

Sugizo grogna. Il allait le tuer...

"Je m'en fous de ça. C'est pas du tout ce que je te demande."

"Parce que tu crois que j'en ai quelque chose à foutre de tes ordres. Je suis bien là-bas, j'y reste, que ça te plaise ou non!"

"Pardon? Tu crois vraiment que tu as ton mot à dire? Je te rappelle que si tu me déranges, je n'ai qu'à claquer des doigts pour t'éliminer définitivement..."

Sugizo détestait qu'on lui tienne tête... Encore plus s'il s'agissait de Byou...

"Je m'en fous de ça. C'est pas du tout ce que je te demande."

Il le savait bien, qu'il se fichait des détails sur combien il avait pu apprécier son séjour là-bas. Mais en même temps, après une bonne semaine passée à tout observer sous toutes les coutures pour lui faire plaisir, il n'avait rien remarqué qui pourrait faire longer Yoshiki. Alors forcément, il avait abandonné son enquête et simplement profité de cette nouvelle vie.

"Pardon? Tu crois vraiment que tu as ton mot à dire? Je te rappelle que si tu me déranges, je n'ai qu'à claquer des doigts pour t'éliminer définitivement..."

Byou se retourna alors vers lui, se rapprochant jusqu'à amener son visage à hauteur du sien, le fixant de ses yeux noirs.

"Je fais ce que je veux de ma vie. Et si t'as tant que ça envie de me buter, vas-y, demande-le à Tsuzuku, il sera ravie de le faire pour toi!"

Sugizo avait fait une grosse erreur en l'envoyant au Velvet. le plus jeune savait qu'il aimerait cette expérience, sans aucun doute. Mais il ne pensait pas qu'il aimerait autant. Même si tatouer était fun, ça ne lui avait pas manqué. Et même si Sugizo baisait bien, c'était tout aussi bandant de baiser Uruha. Ou Ruki.

"Je fais ce que je veux de ma vie. Et si t'as tant que ça envie de me buter, vas-y, demande-le à Tsuzuku, il sera ravie de le faire pour toi!"

Sugizo fronça les sourcils. Tsuzuku, lui, préféra s'éclipser. Les choses commençaient à s'envenimer et il n'avait aucune envie de se retrouver mêler à ça... Bon, il n'était pas contre tuer deux trois personnes, ça, ça ne le dérangeait jamais. Mais quand ces deux là se mettaient à s'engueuler, ça pouvait durer longtemps et il préférait faire autre chose.

"Espèce de p'tit con. T'es sous contrat. Tu crois que ce mec va te garder dans son bordel s'il apprend que tu travailles pour moi? Il est idiot mais pas autant que ça, tout de même... T'as échoué dans ta mission et t'as atteint la fin du temps imparti, c'est tout."

Sugizo avait envie de lui refaire lui même le portrait et il se retenait à grand peine. Jamais il n'aurait du l'envoyer là bas... Tsuzuku aurait été bien meilleur.

Byou aperçut Tsuzuku s'éclipser du coin de l'oeil mais il y prêta à peine attention. De toute manière s'il essayait de le buter, il ripotserait tout aussitôt, et Sugizo risquerait bien d'avoir une mauvaise surprise.

"Espèce de p'tit con. T'es sous contrat. Tu crois que ce mec va te garder dans son bordel s'il apprend que tu travailles pour moi? Il est idiot mais pas autant que ça, tout de même... T'as échoué dans ta mission et t'as atteint la fin du temps imparti, c'est tout."

"Ton contrat tu peux te le foutre au cul. Je démissionne, ok? J'te fais ma lettre dès que je rentre. Et qu'est-ce que tu veux que j'y fasse, si son bordel est parfait? C'est ma faute si j'ai rien trouvé? Tsuzuku aussi il y vient régulièrement pour baiser l'autre handicapé de la vie, tu crois qu'il regarde les détails? Il se contente de fourrer sa queue et point barre, je l'ai jamais vu fouiller plus que ça! C'est pas ma faute si t'es un putain de frustré parce que t'arrives pas à avoir ce que tu veux."

Il tourna les talons pour repartir du salon. Ce mec avait le don de l'énerver. Trois semaines qu'ils ne s'étaient pas vus, et pas un mot gentil, rien. Que des critiques et des reproches. Non, vraiment, il était mieux au Velvet.

"Ton contrat tu peux te le foutre au cul. Je démissionne, ok? J'te fais ma lettre dès que je rentre. Et qu'est-ce que tu veux que j'y fasse, si son bordel est parfait? C'est ma faute si j'ai rien trouvé? Tsuzuku aussi il y vient régulièrement pour baiser l'autre handicapé de la vie, tu crois qu'il regarde les détails? Il se contente de fourrer sa queue et point barre, je l'ai jamais vu fouiller plus que ça! C'est pas ma faute si t'es un putain de frustré parce que t'arrives pas à avoir ce que tu veux."

Sugizo sentit son sang ne faire qu'un tour. Il se doutait bien que Tsuzuku aussi devait prendre du bon temps au Velvet… Mais si lui non plus ne faisait rien, si même lui lui faisait faux bond, il ne savait plus bien vers qui se tourner.

"Je n'ai pas l'intention de te laisser démissionner... Quant à Tsuzuku… Je pense qu’on peut le laisser s’exprimer lui-même sur ce qu’il a appris…"

Ce dernier grimaça à ces mots. Il n'était pas parti très loin et entendait encore très bien ce qui se passait autour de lui. Il s’avança à ces mots, un peu hésitant. Il ne savait pas trop s’il pouvait dire qu’il avait appris grand-chose… Mais il s’était fait sa petite idée.

"Bah en fait... J'sais pas s'il est si parfait ce bordel..." intervint-il. "Le mec que j'me tape, il finit en sang à chaque fois, il a une santé de merde et j'ai toujours l'impression que j'vais le tuer, c'est peut-être pas hyper légal d'engager un type comme ça..."

Peut-être que ça conviendrait à Sugizo et rattraperait un peu la bourde de Byou…

"Je n'ai pas l'intention de te laisser démissionner... Quant à Tsuzuku… Je pense qu’on peut le laisser s’exprimer lui-même sur ce qu’il a appris…"

Byou grogna. Qu'il en ai l'intention ou pas, lui il voulait se barrer. Changeant d'avis avant d'arriver à la porte, il fit demi tour pour se retourner vers les deux hommes.

"Contrairement à ici, au Velvet le patron traite pas ses employés comme des chiens. Et puis... je crois qu'il m'aime plutôt bien. J'ai déjà eu le droit à ses faveurs..." mentit-il.

Il savait parfaitement combien Sugizo haïssait Yoshiki et imaginait que l'idée que le propriétaire du Velvet s'intéresse à lui n'allait vraiment pas lui plaire.

"Bah en fait... J'sais pas s'il est si parfait ce bordel... Le mec que j'me tape, il finit en sang à chaque fois, il a une santé de merde et j'ai toujours l'impression que j'vais le tuer, c'est peut-être pas hyper légal d'engager un type comme ça..."

"Non mais ça c'est parce que t'y vas trop fort aussi! J'suis pas sûr qu'un client normal le mette dans le même état. Mais sinon, moi j'ai récolté des infos sur Yoshiki. Quelque chose qui pourrait très fortement t'intéressé et que tu pourrais utiliser pour lui mettre la pression. j'ai sa faiblesse. Mais puisque j'ai rien foutu, je garde ça pour moi, tant pis!"

Depuis le bar, il avait pu observer pas mal de choses tout de même. Et il pensait bien avoir trouvé le moyen de faire céder Yoshiki sans trop de difficultés.

"Contrairement à ici, au Velvet le patron traite pas ses employés comme des chiens. Et puis... je crois qu'il m'aime plutôt bien. J'ai déjà eu le droit à ses faveurs..."

Une nouvelle fois, Sugizo serra les poings. Bon sang, il avait vraiment envie de le tuer.

"Tu es tombé bien bas... Mais qui me raccrochait au nez à chaque fois que je l'appelais ? Tu donnes pas très envie d'être agréable avec toi."

"Bah en fait... J'sais pas s'il est si parfait ce bordel... Le mec que j'me tape, il finit en sang à chaque fois, il a une santé de merde et j'ai toujours l'impression que j'vais le tuer, c'est peut-être pas hyper légal d'engager un type comme ça..."

Sugizo se tourna vers Tsuzuku à ces mots. Ca pouvait être intéressant ça, comme information. Il s'apprêtait à lui en demander plus mais Byou les coupa une fois encore.

"Non mais ça c'est parce que t'y vas trop fort aussi! J'suis pas sûr qu'un client normal le mette dans le même état. Mais sinon, moi j'ai récolté des infos sur Yoshiki. Quelque chose qui pourrait très fortement t'intéressé et que tu pourrais utiliser pour lui mettre la pression. j'ai sa faiblesse. Mais puisque j'ai rien foutu, je garde ça pour moi, tant pis!"

"Quoi? Si tu veux justement me prouver que tu n'as pas rien foutu, voilà bien le moyen de montrer que j'ai eu raison de te faire confiance... Tu sais que si je récupère ce bordel, tu pourras t'y amuser autant que tu le veux..."

Il fallait qu'il se calme un peu, le ton ne cessait de monter depuis le départ, ce n'était pas comme ça qu'ils arriveraient à quoique ce soit. Tous les deux avaient des tempéraments sanguins et les conflits éclataient facilement.

"Bon, excuse moi, je me suis un peu emporté. Ne pas avoir de nouvelles m'a... Contrarié."

Il était rare que Sugizo s'excuse. Et à chaque fois qu'il le faisait, c'était auprès de Byou...

"Tu es tombé bien bas... Mais qui me raccrochait au nez à chaque fois que je l'appelais ? Tu donnes pas très envie d'être agréable avec toi."

"T'as vu comment t'm'accueilles aussi? Tu donnais pas envie de te répondre non plus!" répliqua-t-il en revenant vers eux.

"Quoi? Si tu veux justement me prouver que tu n'as pas rien foutu, voilà bien le moyen de montrer que j'ai eu raison de te faire confiance... Tu sais que si je récupère ce bordel, tu pourras t'y amuser autant que tu le veux..."

"Si tu le récupères toutes les putes vont se barrer et ce sera plus comme avant. Et Yoshiki est vraiment gentil tu sais... il me fait des compliments... il me dit qu'il est content de moi... il me félicite pour mon travail..."

Byou savait bien que Sugizo était du genre particulièrement avare de compliments. Il n'en faisait jamais, à personne. Mais le plus jeune était quelqu'un qui aimait être admiré, remarqué, et qu'on le flatte n'était pas pour lui déplaire. Mais ce n'était pas de la part de tatoueur qu'il recevrait ce genre de choses. Alors il fallait bien qu'il aille chercher ça ailleurs.

"Bon, excuse moi, je me suis un peu emporté. Ne pas avoir de nouvelles m'a... Contrarié."

Byou esquissa un petit sourire. Oh, des excuses? C'était vraiment rare. Extrêmement rare. Et à chaque fois qu'il en recevait de a part du plus âgé, il ne pouvait s'empêcher de sentir son coeur se gonfler d'une espèce de fierté. Jamais il ne l'avait entendu s'excuser auprès de personne d'autre que lui, même quand il faisait des erreurs évidentes. Alors dans ces moments là, il se sentait un peu privilégié, et il aimait ça.

Se rapprochant de encore de lui, il vint coller son corps au sien de façon langoureuse, nouant ses bras autour de son cou alors qu'il murmurait :

"Alors comme ça je t'ai manqué..?"

"T'as vu comment t'm'accueilles aussi? Tu donnais pas envie de te répondre non plus!"

Sugizo grogna. Il savait bien qu'il n'était pas très doué pour ça... Si Byou voulait qu'il se lamente au téléphone parce qu'il lui manquait, il pouvait toujours courir, il n'était pas comme ça.

"Si tu le récupères toutes les putes vont se barrer et ce sera plus comme avant. Et Yoshiki est vraiment gentil tu sais... il me fait des compliments... il me dit qu'il est content de moi... il me félicite pour mon travail..."

Sugizo retint à grand peine une remarque mauvaise. Ce n'était pas le moment... Et même s'il brûlait d'envie de lui faire remarquer que recevoir des compliments sur sa façon d'écarter les jambes n'était pas la chose la plus gratifiante du monde, il se contenta de répondre:

"Eh bien, si tu arrives à le convaincre de bosser pour moi, ça me convient aussi."

Manifestement, Byou apprécia ses excuses et il revint prêt de lui, passant ses bras autour de son cou, son corps se collant au sien. Sugizo esquissa un sourire, l'enlaçant également.

"Alors comme ça je t'ai manqué..?"

"Bien sûr... L'appartement est vide..." grogna-t-il avant de l'embrasser, comme il savait si bien le faire. de façon possessive, reprenant sa place.

"Eh bien, si tu arrives à le convaincre de bosser pour moi, ça me convient aussi."

"Je veux bien te fournir les infos, mais après tu te démerdes. C'est plus mon boulot."

Il ne voulait pas se lancer dans toute cette histoire. Si Sugizo voulait faire pression sur Yoshiki grâce aux infos qu'il lui donnerait, libre à lui. Mais ce n'était pas lui qui allait faire perdre son poste au maître des lieux.
Son initiative sembla plaire au plus âgé qui passa ses bras autour de lui.

"Bien sûr... L'appartement est vide..."

Il acquiesçait, c'était déjà ça. Il ne fallait pas en attendre plus de sa part, c'était déjà beaucoup. Et rapidement, ses lèvres s'étaient emparées des siennes, Byou contenant à grand peine un soupir de plaisir. Ca, c'était quelque chose que personne n'avait pu lui apporter au Velvet. Des bons coups, il en avait rencontré pas mal. Mais personne ne l'avait jamais embrassé comme Sugizo savait si bien le faire. Et ça, ça lui avait manqué, il s'en rendait compte à présent.

"Je veux bien te fournir les infos, mais après tu te démerdes. C'est plus mon boulot."

"Ok, ça sera toujours mieux que rien."

Et il retenait tout de même l'information que lui avait donnée Tsuzuku, ça pourrait servir aussi. Lui, ça l'intriguait cette histoire... Même si Tsuzuku était loin d'être un tendre, c'était quand même pas commun de finir en sang après une partie de jambes en l'air.
Mais pour le moment, il avait enfin récupéré son partenaire et il comptait bien en profiter ! Dévorant littéralement ses lèvres, il murmura :

"J'espère que tu ne t'es pas trop habitué à ces clients mous et sans intérêt... "

Il allait lui rappeler qu'il valait la peine qu'on ne l'oublie pas...

"Ok, ça sera toujours mieux que rien."

Byou sourit. Il se sentait puissant à détenir une information qui pourrait être utile à Sugizo. mais il n'allait pas là lui donner aussi facilement. Il fallait qu'il la mérite... mais pour le moment, il était occuper à gémir contre les lèvres de son ancien partenaire qui ne lui laissait pas reprendre son souffle, visiblement avide de rassasier sa pulsion.

"J'espère que tu ne t'es pas trop habitué à ces clients mous et sans intérêt... "

Le brun rit doucement, avant de souffler :

"Tu sais, il y en a qui baisent sacrément bien... Ils ont mis la barre haute. Je ne suis vraiment plus sûr que tu puisses me satisfaire pleinement, maintenant..."

Par contre, il n'avait pas oublié combien son patron était susceptible...

"Tu sais, il y en a qui baisent sacrément bien... Ils ont mis la barre haute. Je ne suis vraiment plus sûr que tu puisses me satisfaire pleinement, maintenant..."

Sugizo grogna, vexé. Il savait bien qu'il détestait qu'on lui dise ce genre de choses. Il réagissait au quart de tour à ces provocations.

"Bien sûr que je peux. Et je vais te le prouver tout de suite."

Il confia le salon à Tsuzuku, traînant Byou derrière lui dans l'arrière boutique, le plaquant contre un mur en s'emparant de ses lèvres une nouvelle fois, ses doigts détachant rapidement la fermeture du pantalon de son partenaire, lui retirant son tee shirt dans un même mouvement.

"Tss... T'es couvert de suçons..." marmonna-t-il en en laissant un nouveau, dans son cou.

"Bien sûr que je peux. Et je vais te le prouver tout de suite."

Byou sourit discrètement. Bien, qu'il fasse donc, il n'attendait que ça. Il pensait d'ailleurs qu'il lui sauterait dessus un peu plus rapidement que ça, mais visiblement, il ne lui avait pas manqué tant que ça, sexuellement parlant.
Sugizo l'entraîna immédiatement vers la réserve tandis que Byou le suivait tout en se mordant la lèvre. L'excitation ne faisait que monter, et il avait hâte de retrouver son partenaire régulier d'avant. Trois semaines, ce n'était quand même pas rien, même si pendant ce temps il avait vu défiler un nombre incroyable d'autre hommes dans son lit.

"Tss... T'es couvert de suçons..."

Le tatoueur avait déjà commencé à le déshabiller et Byou ricana. Il s'attendait à quoi?

"Si tu savais tout ce qu'on m'a fait d'autre... J'te dis, t'es plus à la hauteur!"

"Si tu savais tout ce qu'on m'a fait d'autre... J'te dis, t'es plus à la hauteur!"

Sugizo grogna une nouvelle fois. Il allait le faire taire définitivement oui...

"Rien que je ne puisse faire moi même, je peux te l'assurer."

Il plongea sa main dans son boxer, massant son entrejambe tout en revenant capturer ses lèvres, le plaquant davantage au mur. Il allait lui prouver qu'il était tout à fait à la hauteur, comme il l'avait toujours été.
Il n'attendit pas beaucoup plus, retournant son partenaire pour qu'il fasse face au mur, faisant glisser son pantalon à ses pieds.

"J'imagine que t'as plus de besoin de préparation après cette semaine..?" susurra-t-il à son oreille, retirant lui même son propre pantalon et boxer.

"Rien que je ne puisse faire moi même, je peux te l'assurer."

"J'en suis pas si sûr. T'utilises jamais de gode sur moi. Et t'me suces jamais..." en profita-t-il pour lui reprocher tout en se laissant totalement faire.

Il grogna en sentant sa main se glisser aussitôt dans son pantalon. Il savait comment le toucher en revanche. Combien de clients l'avaient tripoter tellement mal que ça lui avait donné envie de rire... Plaqué dans le mur de manière tellement forte qu'il en avait presque mal aux omoplates, il ne protesta cependant pas, trop occupé à embrasser Sugizo avec fougue.

"J'imagine que t'as plus de besoin de préparation après cette semaine..?"

"Tu sais bien que j'ai jamais été adepte des préliminaires de ce genre. Si t'en oublies mes préférences, on est mal barré..." siffla-t-il en agitant de manière tentatrice ses fesses devant lui.

"J'en suis pas si sûr. T'utilises jamais de gode sur moi. Et t'me suces jamais..."

Sugizo se contenta de grogner. Il devenait exigeant bordel... Ce n'était pas du tout dans ses habitudes et il n'avait pas l'intention de changer ça...

"Tu sais bien que j'ai jamais été adepte des préliminaires de ce genre. Si t'en oublies mes préférences, on est mal barré..."

"On sait jamais, tu pourrais t'être habitué au confort..." répondit le plus âgé en s'enfonçant en lui d'un violent coup de rein.

Il laissa échapper un grognement, plantant ses ongles dans les hanches de son partenaire, adoptant directement un rythme soutenu et brutal. Il savait que c'était ce qu'il aimait, et lui aussi. Il fallait rattraper le temps perdu et s'imposer à nouveau auprès de Byou.

"On sait jamais, tu pourrais t'être habitué au confort..."

Byou rit. Non, pas pour ce genre de chose. Il aimait toujours autant qu'on le prenne sans préparation. C'est d'ailleurs ce que fit Sugizo tout en grognant de satisfaction. Et ça, ça lui avait manqué? Il se demandait s'il était allé voir ailleurs, pendant son absence... Le plus âgé adopta un rythme soutenu dès le départ, tel que l'appréciait Byou, et ce dernier se mordit la lèvre tout en fermant les yeux. Pas question qu'il lui fasse savoir qu'il appréciait ça.

"T'aurais du... profiter que je sois pas là... pour t'entraîner" lâcha-t-il en haletant tout de même. "T'as un peu perdu la main j'ai l'impression..."

Il se retourna à demi pour lui lancer un regard ennuyé. Il voulait qu'il se surpasse, il avait bien droit à ça.

"T'aurais du... profiter que je sois pas là... pour t'entraîner. T'as un peu perdu la main j'ai l'impression..."

Sugizo lui répondit par un violent coup de rein, plaquant encore plus brutalement son partenaire contre le mur, l'empêchant totalement de tourner la tête vers lui.

"Je t'emmerde. Je sais très bien que tu prends ton pied."

Ce qui n'empêcha pas Sugizo de gagner en vigueur et en rapidité, ses doigts venant s'enrouler autour de l'entrejambe de son partenaire, la stimulant en même temps.
Bien entendu, il s'était tapé deux trois types qui passaient pendant ces trois semaines. Mais il s'était ennuyé. Il aimait beaucoup le sexe avec Byou et ce p'tit con lui avait manqué. Alors maintenant, il avait vraiment besoin de se rassasier et de retrouver ses marques. Il avait prit du bon temps mais maintenant, il était de retour pour le satisfaire.

"Je t'emmerde. Je sais très bien que tu prends ton pied."

Sugizo le plaqua violemment contre le mur, le bloquant totalement alors qu'il se faisait encore plus brutal en lui, et Byou ne put retenir un gémissement cette fois-ci. Bordel, c'était bon de le retrouver. Non, au Velvet personne n'avait eu cette manière de le baiser qu'à Sugizo de le faire. Là-bas, il n'avait eu l'impression de n'appartenir à personne. Avec le tatoueur, c'était différent. Il était à lui, il le lui faisait bien sentir. Et c'était plaisant.

"Ca faisait longtemps... qu'on l'avait pas fait ici. Vas-y plus fort putain... J'ai encore l'impression d'appartenir à tous ces autres cons." le motiva-t-il de nouveau.

Malgré tout, il gémissait sans se retenir à présent que le plus âgé avait rajouté sa main sur son entrejambe. Ah, mais il avait développé son endurance en bossant au Velvet, alors il avait encore des ressources avant de jouir.

"Ca faisait longtemps... qu'on l'avait pas fait ici. Vas-y plus fort putain... J'ai encore l'impression d'appartenir à tous ces autres cons."

"Ta gueule. C'est à moi que t'appartiens. Tu le sais très bien."

Il se fit encore plus violent, encore plus brutal, ravi d'enfin entendre son partenaire gémir. Bien, il n'avait pas perdu la main et arrivait toujours aussi bien à lui apporter du plaisir.

"Ose me dire... Que tu as eu des partenaires à ma hauteur... Pendant ces trois semaines... Je ne te croirai pas." souffla le plus âgé, ponctuant chacune de ses phrases d'un violent coup de rein.

Il se mit à mordiller sa nuque, lui laissant un suçon bien visible, sans perdre en vigueur. Ah, il allait lui faire passer l'envie de l'oublier...