une consultation particulière (Ruki - Kai) -SUJET CLOS-

Presque immédiatement il se rendit compte de la supercherie et grogna contre ses lèvres, mais sans faire mine de se dégager ou le repousser, comme Ruki l'avait craint. Plutôt coopératif, finalement, pour un haïsseur de sextoys...

"Sérieusement, Ruki... Tu sais que j'aime pas ces merdes..."

Soutenant son regard d'un air rieur, il continua d'enfoncer l'objet en lui jusqu'à ce qu'il soit bien en place, faisant une petite moue lassée tout en caressant les lèvres du plus vieux du bout de ses doigts.

"Arrête de râler... Laisse-moi te montrer que ça peut être délicieux, bien utilisé. Savoure ce que j't'offre, et on en reparle après, monsieur le médecin!"

Et pour tourner court à toute discussion, il plaqua de nouveau ses lèvres contre les siennes pour mêler sa langue à la sienne avec ardeur. Il était temps qu'il se rende compte qu'un jouet sexuel peut se révéler être un compagnon très agréable... Après tout, c'était dans cet unique but qu'il l'avait fait monter à sa chambre.

Il entama alors de lents va et viens avec l'objet en latex, ses lèvres abandonnant sa bouche pour dévorer son cou, puis son torse, chaque parcelle de sa peau passant entre sa bouche expérimentée. Continuant sa progression vers le bas, il arriva rapidement à son entrejambe, jouant de sa langue sur ses zones érogènes, tandis qu'il cessait ses mouvements en lui pour prendre une petite télécommande, mettant alors le plug en mode vibrant. Après ça, Kai pourrait lui affirmer qu'il n'aime pas les vibromasseurs et godes en tout genre. Mais vu son expression, pas sûr qu'il tienne le même discours en sortant de cette chambre...

"Arrête de râler... Laisse-moi te montrer que ça peut être délicieux, bien utilisé. Savoure ce que j't'offre, et on en reparle après, monsieur le médecin!"

Kai laissa échapper un nouveau gémissement alors que l'objet s'enfonçait davantage, incapable de protester plus. Il revint l'embrasser, le médecin griffant son dos en se cambrant. Bordel, ce mec était un connard, mais il était doué, il devait bien l'admettre.

L'objet commença à bouger dans son corps, Ruki descendant ses baisers sur son torse, retournant à son entrejambe, Kai ne cessant de gémir, encore et encore, sans pouvoir s'empêcher d'en réclamer plus. Le sextoy se mit à vibrer à ce moment là et le médecin laissa échapper un bref cri de plaisir. Ah, il n'était plus vraiment crédible...

"Tu fais chier..." souffla-t-il entre deux gémissements, ses doigts glissant dans ses cheveux et son dos.

"Tu fais chier..."

Ruki ricana à ses paroles. Kai était au final aussi têtu que lui, à ne pas vouloir admettre qu'il aimait ça, alors que son corps tout entier le criait, c'était flagrant.

Il savait d'expérience que les vibrations, stimulant la prostate directement, l'emmeneraient assez rapidement à la jouissance. Aussi, il n'avait pas de temps à perdre s'il voulait lui montrer ses vrais talents... Ses mains se baladant sans gêne un peu partout entre ses cuisses et sur son entrejambe pour de douces caresses, il prit une lente inspiration et reprit son membre toujours dressé en bouche pour le faire glisser encore et encore jusqu'à sa gorge. Et il ne s'arrêta de le sucer ainsi qu'une fois qu'il sentit sa semence chaude couler dans le fond de sa gorge, reculant alors avant d'éteindre le sextoy et de lécher son gland de manière appliquée pour ne pas perdre la moindre goutte.

Kai n'avait pas à se plaindre, il l'avait traité avec bien plus d'égards, de douceur et d'attention que n'importe quel client, mettant l'accent sur son plaisir, comme s'il voulait lui prouver quelque chose, alors qu'à la base, c'était lui le pauvre petit éploré en manque de sexe. Peut-être lui montrer qu'il n'était pas qu'une pute assoiffée de sexe avec des pratiques dangereuses.

Bien entendu, Ruki ne s'arrêta pas comme ça. Il reprit son sexe entre ses lèvres, les vibrations ne cessant pas. Kai continuait de gémir, griffant encore le dos de son amant du moment, jusqu'à ce qu'il se libère entre ses lèvres dans un nouveau cri de plaisir.
L'objet s'arrêta, Kai reprenant son souffle lentement, laissant Ruki nettoyer son entrejambe, rouvrant lentement les yeux.

"Putain..."

Lui qui pensait que Ruki était frustré et allait lui sauter dessus, il était agréablement surprit. Il n'avait pas prit autant de plaisir depuis des années et des années. Il devait bien avouer que, pour une fois, il était plutôt d'accord avec lui par rapport aux sextoy, ce n'était pas si désagréable qu'il le pensait.

"J'avais peut être tort... Sur ce point, ok..." admit-il. "Mais ça reste dangereux quand même!"

"Putain..."

Kai semblait avoir plutôt apprécié cet instant intime entre eux, si Ruki se fiait aux nombres de griffures qui recouvraient son dos. Retirant précautionneusement le sextoy, il fixa ensuite Kai avec un sourire, attendant sa réaction.

"J'avais peut être tort... Sur ce point, ok..."

Une expression de satisfaction illumina le visage de Ruki à son verdict. Il avait gagné la partie, et réussi à démontrer qu'on pouvait prendre beaucoup de plaisir avec un objet, tout autant même que lors d'une vrai relation sexuelles.

Ah! Tu comprends maintenant pourquoi j'aime autant ça!"

Néanmoins, le médecin ne démordit pas.

"Mais ça reste dangereux quand même!"

Il leva les yeux au ciel avant de lui bondir dessus, saisissant ses poignets pour plaquer ses mains de chaque côté de sa tête, plongeant ses yeux dans les siens.

"T'es aussi obstiné que moi quand t'as un truc en tête, hein? C'est dangereux quand c'est utilisé par n'importe qui, en l'occasion des clients peu scrupuleux et qui savent pas s'en servir! Mais entre mes mains... C'est un pur objet d'extase... et t'as pas intérêt à dire que je sais pas m'en servir, vu tes cris je te croirai pas!"

Le voyant prêt à répliquer, il plaqua une nouvelle fois ses lèvres sur les siennes pour faire l'amour à sa bouche. Les grandes discussions, c'était pas son truc!

Ah! Tu comprends maintenant pourquoi j'aime autant ça!"

"Ouais... Un peu mieux en tous cas."

Sa dernière phrase agaça manifestement Ruki qui lui sauta dessus, bloquant ses poignets au dessus de sa tête en le faisant couiner.

"T'es aussi obstiné que moi quand t'as un truc en tête, hein? C'est dangereux quand c'est utilisé par n'importe qui, en l'occasion des clients peu scrupuleux et qui savent pas s'en servir! Mais entre mes mains... C'est un pur objet d'extase... et t'as pas intérêt à dire que je sais pas m'en servir, vu tes cris je te croirai pas!"

Kai s'apprêtait à répondre mais les lèvres de Ruki recouvrant les siennes l'en empêchèrent. Il laissa échapper un gémissement, sa jambe passant autour de ses hanches, faute de pouvoir l'enlacer de ses bras.

"Je ne dirais pas ça, non... Ca serait mentir." sourit le médecin. "Tu es même particulièrement doué..."

Il ne mit fin au baiser qu'une fois à bout de souffle, desserrant alors son étreinte et se laissant basculer sur le matelas pour s'allonger de tout son long sur le dos, un long soupir s'échappant d'entre ses lèvres.

"Je ne dirais pas ça, non... Ca serait mentir. Tu es même particulièrement doué..."

Un petit sourire flatté étira les lèvres du plus jeune. Ca faisait toujours plaisir à entendre. En même temps, en huit ans de fonction, il avait eu le temps d'apprendre et de se perfectionner. Et quand on aime ce qu'on fait, on progresse vite.

"Merci... C'était mon challenge du jour. J'suis content d'avoir réussi. Et puis, grâce à toi, l'espace d'un instant j'ai oublié que j'pouvais toujours pas baiser. C'était bien ton but en m'emmenant boire un verre, non?" rit-il avant de se redresser et tendre la main vers sa table de chevet pour attraper son paquet de cigarette et s'en allumer une.

"Merci... C'était mon challenge du jour. J'suis content d'avoir réussi. Et puis, grâce à toi, l'espace d'un instant j'ai oublié que j'pouvais toujours pas baiser. C'était bien ton but en m'emmenant boire un verre, non?"

"C'est vrai, ravi d'avoir réussi mon propre challenge..."

Ruki s'était laissé tomber sur le côté, s'allongeant sur le dos, avant d'attraper son paquet de cigarettes. Kai s'apprêta à faire une remarque à ce sujet mais se retint. Il fallait qu'il évite d'être trop rabats-joie, tout de même, tout le monde fumait ici.

"Eh bien... Au moins, tu m'auras sorti de ma routine..."

"C'est vrai, ravi d'avoir réussi mon propre challenge..."

"C'est beau d'avoir des buts dans la vie." plaisanta le brun tout en recrachant la fumée dans les airs, la regardant se dissiper d'un air distrait.

"Eh bien... Au moins, tu m'auras sorti de ma routine..."

"Content d'avoir pu t'être utile pour une fois... Toi aussi tu m'as fait voir autre chose. J'ai pas trop pour habitude de m'occuper autant d'un client sans rien recevoir en retour. T'étais censé me soulager pour atténuer ma frustration. Et tu m'as même pas touché la bite une seule fois!" se plaignit-il en le regardant avec une moue dépitée.

"Content d'avoir pu t'être utile pour une fois... Toi aussi tu m'as fait voir autre chose. J'ai pas trop pour habitude de m'occuper autant d'un client sans rien recevoir en retour. T'étais censé me soulager pour atténuer ma frustration. Et tu m'as même pas touché la bite une seule fois!"

Kai ricana. En même temps, ce n'était pas lui qui lui avait demandé d'utiliser un sextoy...

"Tu ne m'en as pas vraiment laissé l'occasion, non plus... Personne ne t'a empêché de t'en servir!"

Il se redressa, jetant un coup d'oeil à Ruki, toujours allongé à côté de lui. Ouais, il comprenait pourquoi les clients l'appréciaient. Il était mignon, bien foutu, totalement dépravé et il aimait vraiment le sexe. Il ne put retenir un soupir. Il ne comprendrait sans doute jamais pourquoi il se bornait à rester ici mais il ne pouvait pas décider à sa place...

"Tu ne m'en as pas vraiment laissé l'occasion, non plus... Personne ne t'a empêché de t'en servir!"

Ruki soupira avant de tourner vers lui son regard à nouveau désespérant, couinant tristement:

"Mais j'ai pas envie d'te baiser! Par contre..." commença-t-il avant d'écraser sa cigarette dans le cendrier à côté de lui et de se retourner vers le médecin à présent redressé "J'ai terriblement envie que tu m'baises... Ton sexe me fait fantasmer, j'te jure! J'en vois pas souvent passer des comme ça alors..."

Il passa ses bras autour de son cou et se rapprocha de lui, plantant ses yeux suppliant dans les siens, une moue implorante sur les lèvres.

"Dès que je peux de nouveau... j'aimerais que tu sois le premier à coucher avec moi... Après tout... j'ai besoin d'une petite rééducation, monsieur le médecin... s'il te plaiiiit...."

Caressant sa nuque du bout des doigts, il déposa de petits baisers très doux sur ses lèvres pour achever de le convaincre.

"Mais j'ai pas envie d'te baiser! Par contre... J'ai terriblement envie que tu m'baises... Ton sexe me fait fantasmer, j'te jure! J'en vois pas souvent passer des comme ça alors..."

Ah bah voilà qu'il allait remettre le sujet sur le tapis... Il le savait qu'il avait été plutôt gâté par la nature et Ruki était adepte des gros calibres, il aurait du se douter qu'il ne le lâcherait pas facilement après ça...
Il se rapprocha de lui, passant ses bras autour de son cou.

"Dès que je peux de nouveau... j'aimerais que tu sois le premier à coucher avec moi... Après tout... j'ai besoin d'une petite rééducation, monsieur le médecin... s'il te plaiiiit...."

Il l'embrassa, plusieurs fois, chastement et Kai soupira. Est-ce qu'il pouvait encore refuser après ce qui venait de se passer?

"T'es chiant hein... Mais je devrais pouvoir faire ça pour toi." capitula-t-il.

Au moins, lui ne le blesserait pas... C'était la seule chose qu'il pouvait se dire pour se donner bonne conscience.

"T'es chiant hein... Mais je devrais pouvoir faire ça pour toi."

Le brun afficha un grand sourire à sa réponse, ne s'attendant pas à ce qu'il accepte aussi facilement, s'étant déjà préparé mentalement à batailler dur pour obtenir ce qu'il voulait. Ravi d'avoir pu trouver un terrain d'entente avec lui - et dieu sait si leurs avis divergeaient souvent - il fut pris d'une pulsion et l'enlaça soudain, nichant son visage contre son cou en fermant les yeux, soupirant paisiblement tout en chuchotant:

"Merci..."

Maintenant, il avait hâte que ces trois prochains jours se terminent!

"Merci..."

Kai était étonné de voir Ruki l'enlacer ainsi. Il hésita un instant et referma ses bras autour de lui, avant de se rallonger. Parti comme il l'était, il n'était pas certain de retourner chez lui pour dormir, à moins que Ruki ne le vire.
En tous cas, sauf avis contraire, il ramena la couette sur eux, gardant Ruki contre lui. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas dormi avec quelqu'un, il comptait bien en profiter!

"J'espère que tu n'es pas trop pressé de me virer, je suis plutôt bien, ici..."

Et bon... Même sans sentiment, Kai n'était pas trop partisan du "je baise, j'me casse", même si c'était un peu la politique, ici...

Kai le prit contre lui et les fit s'allonger, Ruki se blottissant davantage contre son corps chaud et musclé. De toute sa vie, il n'avait jamais eu de bras dans lesquels se réfugier ainsi... Pas de parents aimant qui lui témoignaient des gestes d'affections et auprès de qui il aurait pu chercher réconfort quand il allait mal ou avait fait un cauchemar. Pas d'ami proche qui lui aurait donné une étreinte lors d'un moment de joie ou de tristesse partagée. Pas de petit ami non plus qui l'aurait tenu contre lui avec tendresse et possessivité après une nuit d'amour fusionnel. Il avait toujours été seul, avait vécu seul, s'était débrouillé seul, pour tout.

"J'espère que tu n'es pas trop pressé de me virer, je suis plutôt bien, ici..."

Et avoir des bras forts et rassurants qui le retenaient pour la première fois, il devait s'avouer que ce n'était pas désagréable. Il se sentait comme un petit enfant perdu, une petite chose fragile qui avait besoin d'être protégée. Et il se sentait bien, là, au chaud sous la couette, recroquevillé tout contre Kai, son visage contre son cou, ses narines de nouveau chatouillées par ce parfum si masculin qu'il appréciait. Soupirant de bien-être, il marmonna doucement:

"Non... reste..."

Quelques minutes plus tard, il sombrait dans le sommeil.

"Non... reste..."

Kai sourit, ses bas se resserrant plus étroitement autour du corps de Ruki, le ramenant contre lui. Il le sentit s'endormir en quelques instants et ferma les yeux à son tour en soupirant. Est ce que parfois, ses clients lui témoignaient un peu de tendresse? Est ce qu'ils restaient avec lui, parfois, la nuit? Est-ce qu'il avait droit à autre chose que du sexe pur, bestial? Il savait qu'il aimait ça mais... Il avait besoin d'autre chose, non? Comme tout le monde, sans doute...

Le médecin reposa ses yeux sur le corps du plus jeune et esquissa un sourire. Au moins cette nuit, il allait pouvoir se reposer correctement.
Kai ne tarda pas à s'endormir à son tour, sans lâcher Ruki de toute la nuit.
Lorsque son réveil sonna, programmé automatiquement à 8h, le médecin grogna. Il était bien trop tôt... Avisant Ruki, toujours endormi, il soupira. Il était effectivement son seul patient, en ce moment, il pouvait bien se permettre de dormir un peu plus...

Ruki dormit d'un sommeil profond la nuit entière, paisiblement blotti dans les bras de Kai, se recollant un peu plus à lui à chaque fois qu'il le sentait bouger. Il entendit une sonnerie désagréable à un moment donné, grognant en enfouissant son visage contre le cou du médecin, se rendormant presque aussitôt.

"Humpf... dodo..."

Il émergea finalement une heure plus tard, soupirant de bien-être en sentant une agréable chaleur l'envelopper, lui qui était habitué à la fraîcheur de ses draps.Paressant encore un moment contre ce corps si accueillant, il finit par reprendre ses esprits et se dire que quelque chose clochait. Qu'est-ce qu'il foutait dans les bras de quelqu'un? Et surtout, qui était ce quelqu'un? Il eut alors un mouvement de recul et ouvrit les yeux pour rencontrer le regard amusé de Kai posé sur lui.

"Oh... c'est toi..." se contenta-t-il de marmonner, se remémorant alors leur soirée.

"Humpf... dodo..."

Kai laissa échapper un éclat de rire, amusé, le laissant se rendormir contre lui. Lui même ferma les yeux, somnolant un peu, sans vraiment retrouver un sommeil profond.

"Oh... c'est toi..."

"Ca a l'air de te faire plaisir!" remarqua le médecin en l'entendant grogner.

Il glissa ses doigts dans ses cheveux, le laissant se réveiller tranquillement en se redressant, attrapant son portable.

"Va falloir que j'aille bosser, quand même."

"Ca a l'air de te faire plaisir!"

Ruki s'allongea sur le dos à ses côtés, fixant le plafond un instant. Pourquoi il l'avait laissé rester, hier soir, déjà? Il n'avait jamais dormi avec personne, et ne pensait pas que ça arriverait de sitôt. Il aimait son indépendance, et n'avait besoin de personne pour quoi que ce soit.

"Bah... c'est juste que j'ai pas pour habitude de partager mon lit." se justifia-t-il.

"Va falloir que j'aille bosser, quand même."

"Vas-y, j'te retiens pas." lâcha-t-il.

Il ne fallait pas non plus qu'il s'imagine que parce qu'ils avaient partagé une séance de sexe ils étaient plus proches ou quoi que ce soit du style. Kai restait le médecin du bordel, et il n'aimait pas les médecins. D'ailleurs, les uniformes l'excitaient bien davantage que les blouses blanches.

"Bah... c'est juste que j'ai pas pour habitude de partager mon lit."

Kai ne répondit pas, lui jetant un coup d'oeil en attrapant ses affaires éparpillées sur le sol. Evidemment, d'habitude il se contentait de baiser et de récupérer l'argent qu'on lui donnait. Pourtant, ça avait été différent hier soir.

"Vas-y, j'te retiens pas."

"Je sais. N'hésite pas à revenir à l'infirmerie à la fin de la semaine, afin d'être sûr que tu es bien guéri." lança-t-il en claquant la porte.

Il fit un tour par son propre appartement, prenant une douche rapide avant de se changer pour repartir vers l'infirmerie. Eh bien... Quelle nuit... Qui aurait pu croire qu'il vivrait quelque chose comme ça avec Ruki?

Kai ne tarda pas à se lever, se rhabillant devant lui.

"Je sais. N'hésite pas à revenir à l'infirmerie à la fin de la semaine, afin d'être sûr que tu es bien guéri."

"Ouais, ouais, t'inquiète..." répondit-il distraitement, occupé à bailler et s'étirer lascivement.

Le médecin parti, le brun se leva à son tour. Dans tout ça, il n'avait même pas bénéficié des services de Kai pour le soulager. Et ce n'était sans doute pas ses clients qui allaient s'occuper de lui, surtout que ses activités tournaient au ralenti avec son "congé maladie" forcé. Se débarrassant de son boxer qu'il jeta dans le panier de linge sale, il se glissa dans la cabine de douche et fit couler l'eau, soupirant d'aise à sentir l'eau chaude dévaler sur son corps. Quelques instants plus tard, sa main s'activait sur son entrejambe et la pièce résonnait de ses gémissements.