Fêtes de fin d'année

"Oui... C'est vrai que j'ai de la chance..."

Oh... un nouveau compliment? Eh bien, c'était son jour de chance on dirait bien. Il fallait qu'il en profite, c'était vraiment rare d'entendre de telles gentillesses dans la bouche de son compagnon. Mais ça le motivait à lui faire encore plus plaisir que d'habitude.

"Et en plus, t'es doué..."

Cette fois-ci, Byou ne put s'empêcher de relever légèrement la tête pour lui sourire. Il adorait que Sugizo le complimente de la sorte, c'était vraiment agréable. Lui qui d'habitude ne recevait que des reproches de sa part, ça lui faisait plaisir que le brun lui témoigne un minimum d'affection.

"Parce que je fais ça avec... hum... un certain attachement pour toi..."

Non, il ne pouvait pas parler d'amour. Il tenait à Sugizo, c'était certain mais... de là à parler d'amour... c'était un peu trop fort, sans aucun doute. Il ne connaissait pas réellement ce sentiment et n'était pas plus désireux que ça à en faire l'expérience.

Ses doigts dans sa chevelure, Il appuya sur sa tête pour l'inciter à le faire davantage glisser entre ses lèvres, ce que Byou fit immédiatement, ouvrant davantage sa bouche pour lui permettre d'adopter la profondeur désirée. Mais il semblait cependant vouloir lui laisser les rênes de ce petit plaisir, Byou continuant de le stimuler au rythme qu'il désirait, accélérant graduellement, à l'écoute des gémissements et du souffle de son amant.

"Parce que je fais ça avec... hum... un certain attachement pour toi..."

Sugizo sourit à ces mots. De l'attachement... Oui, c'était sans doute le terme adéquat. Ils n'avaient pas la relation de tout le monde, sans aucun doute. Mais tant que Byou était dans sa vie, il n'avait pas besoin d'amour, ils se complétaient parfaitement tous les deux.

"Hm... J'espère bien... Je ne suis pas n'importe qui..." souffla-t-il avant de grogner de plaisir.

Byou n'opposa aucune résistance quand il appuya sur sa tête, le prenant plus profondément entre ses lèvres, Sugizo se cambrant contre lui.

"Hm putain..."

Byou accéléra peu à peu, Sugizo le laissant continuer à son rythme. Il se débrouillait à la perfection et c'était divin, pas la peine de demander autre chose. En revanche, il n'avait pas envie de jouir comme ça...

"Arrête toi... J'ai envie de toi..." grogna-t-il en relâchant la pression sur sa tête

"Hm... J'espère bien... Je ne suis pas n'importe qui..."

"Non... t'es mon mec..." souffla-t-il lors d'une légère pose pour reprendre sa respiration.

"Hm putain..."

Il adorait l'entendre jurer... quand c'était le cas, c'était que Sugizo aimait tout particulièrement ce qu'il lui faisait, et ça flattait son ego de se dire qu'il était bon. De même quand le plus âgé le laissait entièrement faire sans prendre les commandes. C'était bien qu'il appréciait ses talents.

"Arrête toi... J'ai envie de toi..."

Byou obéit immédiatement, abandonnant son entrejambe avant de se lécher les lèvres tout en posant son regard pervers sur lui, se redressant pour déposer de petits baisers sur son torse.

"Hmm... Ah oui? Mon corps est tout à toi, je te l'ai dit... Fais de moi ce que tu veux, je suis ton jouet... Sugizo..."

Revenant au dessus de lui, il se mit à frotter son bassin contre le sien de manière sensuelle, effleurant ses lèvres des siennes en se montrant aguicheur. Lui aussi, il avait envie de lui...

"Non... t'es mon mec..."

De nouveau, Sugizo sourit. Oui, il était à lui et à personne d'autre. Et c'était la seule raison pour laquelle il prenait sur lui pour le laisser continuer de s'amuser au Velvet.
Quand il le lui demanda, Byou s'arrêta immédiatement, se redressant pour embrasser son torse, s'installant sur ses genoux.

"Hmm... Ah oui? Mon corps est tout à toi, je te l'ai dit... Fais de moi ce que tu veux, je suis ton jouet... Sugizo..."

Sugizo grogna d'envie à ces mots, son désir montant encore d'un cran. Sans attendre, il posa ses mains sur les hanches de son amant, le soulevant pour l'empaler violemment sur lui, remontant ses mains dans son dos pour griffer sa peau.

"Et je compte bien en profiter pleinement..." murmura-t-il en capturant fougueusement ses lèvres.

Agrippant ses hanches, il le fit aller et venir sur lui, rapidement et violemment dès le départ en se cambrant contre lui, grognant de plaisir.

"Et je compte bien en profiter pleinement..."

Sugizo le prit au mot, agrippant ses hanches pour le faire s'asseoir sur lui et le pénétrer avec violence, arrachant un petit cri mi-douleur mi-plaisir à Byou. Bon sang, ce type savait exactement la manière de le prendre pour lui apporter un maximum de plaisir et faire monter en lui le désir violemment.

Cette fois-ci, c'est le plus âgé qui prit la direction des opérations, lui imposant immédiatement le rythme qu'il désirait, rapide et brutal, arrachant quelques gémissements au prostitué qui se cambra sur lui, fermant les yeux. C'était tellement bon, le sexe avec cet homme... Non, malgré tout, jamais il n'avait rencontré aussi bon amant au Velvet.

"Ah... plus fort... Sugizo..."

Revenant se pencher sur lui, il pressa ses lèvres contre les siennes, mordillant ses lèvres de manière sauvage en accélérant de lui même ses allers retours sur son bassin, caressant son torse, y plantant ses ongles, gémissant contre sa bouche. Il en voulait encore, toujours plus...

Le cri de Byou, mêlant douleur et plaisir, ravi Sugizo. Ca aussi, c'était quelque chose qu'il adorait chez Byou. Ils aimaient les mêmes choses, ils étaient sur la même longueur d'onde et se connaissaient par coeur.

"Ah... plus fort... Sugizo..."

Ricanant, Sugizo se fit plus violent, accélérant ses mouvements alors que le plus jeune se penchait pour l'embrasser, le yakuza plongeant ses doigts dans ses cheveux en le serrant contre lui. Byou accéléra de lui même ses mouvements en griffant son torse, faisant grogner Sugizo.
Il continua un moment comme ça avant de soulever son amant, le faisant basculer sur le dos, sur le canapé, venant le surplomber. Relevant une de ses jambes, il revint en lui violemment, reprenant ses coups de rein avec vigueur tout en stimulant son entrejambe, se penchant pour mordiller son cou, remontant à son oreille, lui murmurant quelques mots bien crus.

Sugizo l'enlaça, glissant ses doigts dans ses cheveux, le maintenant contre lui, faisant frissonner le plus jeune. Il adorait quand il le serrait ainsi contre son corps, lui montrant qu'il lui appartenait entièrement. Mais son amant décida soudain de prendre entièrement le contrôle de leurs ébats, le faisant se retirer avant de le basculer sur le canapé pour venir le pénétrer à nouveau avec encore plus de vigueur et puissance, arrachant un nouveau cri -de plaisir uniquement cette fois-ci- au plus jeune. Et lorsqu'il lui murmura quelques obscénités à l'oreille, Byou se sentit frémir de tout son corps.

"J'adore... continue, c'est trop bon..."

C'était vraiment rare qu'il lui fasse des éloges sur sa manière de coucher avec lui, surtout lorsqu'ils étaient en plein ébats. Mais il avait bien compris qu'aujourd'hui semblait être le jour où ils devaient ne pas trop se chercher et se faire part un minimum de ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre. Alors plutôt que de lui faire remarquer sa nullité, comme il en avait l'habitude, il préférait louer ses qualités.

Et Sugizo était d'ailleurs tellement performant que Byou se laissa aller au plaisir assez rapidement, atteignant l'orgasme sous ses rapides coups de poignets tout en murmurant son nom de sa voix haletante, griffant ses fesses en se cambrant contre lui pour mieux l'accueillir à son tour.

Byou sembla particulièrement apprécier qu'il reprenne le contrôle sur leurs ébats, laissant échapper un nouveau cri de plaisir en se cambrant contre lui.

"J'adore... continue, c'est trop bon..."

Manifestement, le plus jeune avait abandonné sa bonne humeur et avait prit le parti de lui faire des compliments. Une fois n'est pas coutume, c'était plutôt plaisant à entendre. Et ça le motivait tout autant à se donner à fond.
Il s'exécuta donc, accélérant encore et encore, se faisait toujours plus violent, plus brutal, grognant de plaisir à l'unisson avec son partenaire qui ne tarda pas à atteindre l'extase, se cambrant en l'attirant contre lui.
Sugizo laissa échapper le nom de son amant, l'imitant quelques secondes plus tard, grognant son plaisir avant de se laisser tomber sur son corps, haletant. Ca faisait du bien de pouvoir prendre le temps de profiter de Byou, sans avoir à aller bosser juste après, ou à devoir dormir tôt. Là, ils avaient la journée pour s'amuser comme ils le souhaitaient...

Sugizo s'écroula à moitié sur lui, Byou refermant ses bras autour de lui pour le serrer contre lui alors qu'il reprenait son souffle, tout haletant. Pourquoi est-ce qu'il n'avait pas débuté la journée par ça? C'était tout ce qu'il demandait, plutôt qu'il lui pose sa question à la con qui avait plombé l'ambiance à peine avait-il ouvert les yeux. Et puis, ainsi il aurait annoncé la couleur dès le départ. Ils allaient passer la journée à se donner du plaisir, il l'avait bien compris. Mais ça lui plaisait bien comme idée, si pour Sugizo c'était ça Noël, alors il validait sa vision des choses.

Alors qu'ils se remettaient peu à peu de leur effort, les doigts du plus jeune se promenaient le long de son dos et sur ses fesses avant qu'il ne le repousse pour avoir un peu moins chaud. Se redressant à demi dans le canapé, il le regarda d'un oeil curieux, remettant ses cheveux en place pour dégager son visage.

"Alors, tu as prévu quelque chose pour aujourd'hui? Tu vas m'emmener au resto, me faire une belle déclaration d'amour et me demander de t'épouser?" se moqua-t-il en revenant contre lui pour lui voler un baiser.

Sugizo reprenait son souffle, son corps frissonnant alors que les doigts de son amant glissaient sur sa peau, jusqu'à ce qu'il le repousse, le plus âgé glissant sur le côté.

"Alors, tu as prévu quelque chose pour aujourd'hui? Tu vas m'emmener au resto, me faire une belle déclaration d'amour et me demander de t'épouser?"

Le yakuza ricana, se laissant embrasser.

"Tu rêves. Si tu veux te marier, épouse-toi tout seul. Et pas question d'aller au resto, mais on peut commander un truc sympa ce soir."

C'est demain qu'ils allaient bouger. Et passer la journée à se faire plaisir mutuellement, c'était la meilleure façon de profiter d'un jour de repos.

"Mais en attendant, j'ai trois jours pour te rappeler ce que tu rates tous les jours au Velvet..." murmura-t-il en venant embrasser son cou.

"Tu rêves. Si tu veux te marier, épouse-toi tout seul. Et pas question d'aller au resto, mais on peut commander un truc sympa ce soir."

"Je me disais aussi... t'inquiète, si j'ai envie de me marier, je choisirai un beau mec riche qui m'offrira absolument tout ce que je désire... toi t'es pas assez intéressant. Et puis tu serais bien trop content d'avoir cette excuse qu'on soit mariés pour me faire quitter le Velvet..."

Mais il était pour l'idée de commander quelque chose à manger. Il n'avait pas la moindre envie de devoir sortir pour aller chercher à manger pour Sugizo. Et aucun d'eux n'était fichu de cuisiner quoi que ce soit. Ils pouvaient toujours sortir au restaurant, mais ça allait être bondé et il n'avait pas la moindre envie de faire la queue et se retrouver dans des lieux remplis de monde. Eventuellement un izakaya avec des potes pourrait être sympa, mais ça voudrait dire abandonner Sugizo. Et pas certain que le plus âgé valide cette option.

"Mais en attendant, j'ai trois jours pour te rappeler ce que tu rates tous les jours au Velvet..."

"Hmm... ouais, j'attends de voir. T'as mis la barre haute la dernière fois, je ne pense pas que t'arrives à faire mieux..." lui lança-t-il d'un air dubitatif.

Fini les petits mots doux, ils avaient chacun eu leur quota. Maintenant, il allait continuer comme d'habitude, à lui lancer de petites piques ici et là, jusqu'à ce que leur tension sexuelle soit de nouveau à leur paroxysme et que le plus âgé lui saute à nouveau dessus de manière sauvage.

"Je me disais aussi... t'inquiète, si j'ai envie de me marier, je choisirai un beau mec riche qui m'offrira absolument tout ce que je désire... toi t'es pas assez intéressant. Et puis tu serais bien trop content d'avoir cette excuse qu'on soit mariés pour me faire quitter le Velvet..."

Sugizo grogna à ces mots, se redressant en attrapant une cigarette.

"Je suis bien assez intéressant. Mais je ne veux pas me marier." répondit-il simplement.

"Hmm... ouais, j'attends de voir. T'as mis la barre haute la dernière fois, je ne pense pas que t'arrives à faire mieux..."

"Oh que si. Cette fois, tu ne marcheras plus après, je peux te l'assurer..."

Mais avant de remettre le couvert, les deux hommes prirent le temps de se reposer, de manger quelque chose, avant que Sugizo ne saute sur Byou une fois de plus, encore et encore, lui prouvant sans cesse qu'il était tout à fait capable d'assurer dans toutes les situations.
Ils étaient totalement épuisés quand arriva l'heure du dîner, commandant chez un italien plutôt cher, dégustant leur repas en se remettant de leurs émotions.

"Je suis bien assez intéressant. Mais je ne veux pas me marier."

"Hum hum... si tu le dis..." lança-t-il un peu moqueur et insolent.

Mais bon. Lui non plus ne voulait pas se marier de toute manière, il lui disait ça uniquement pour le faire chier. Même si un homme riche lui proposait de l'épouser, il n'accepterait pas, même pour tout l'or du monde. Il tenait bien trop à sa liberté, et à pouvoir changer de partenaire aussi souvent qu'il lui plaisait. Et puis, il fallait trouver quelqu'un qui soit aussi bon que Sugizo au lit, et ce n'était pas gagné.

"Oh que si. Cette fois, tu ne marcheras plus après, je peux te l'assurer..."

Byou ne put s'empêcher de ricaner. Ah oui? Il attendait de voir ça...

Mais le plus jeune cessa bien vite de ricaner lorsque Sugizo lui sauta à nouveau dessus après leur repas, sur la table de la cuisine sans même lui laisser le temps de jeter leurs barquettes de plats cuisinés. C'était violent, puissant, et terriblement bon. Et quand ils réitérèrent quelques heures plus tard, c'est de nouveau à corps perdu que Byou se donna tout entier à lui, se laissant tomber sur le canapé après leur partie de jambes en l'air, totalement épuisé.

Sugizo s'occupa alors de commander à manger pour eux dans un bon restaurant italien, surprenant légèrement Byou. Il n'avait pas réellement l'habitude de manger un aussi bon repas avec son partenaire, mais il semblerait bien que cette année, il avait désiré changer un peu la donne et leur faire plaisir. à tous deux.

"C'est super bon... Merci. Je m'attendais pas à ça de ta part, d'habitude tu t'en fous de bouffer n'importe quoi."

Il leva son verre de vin italien pour trinquer avec le yakuza. C'était cool Noël avec son mec!

Byou semblait plutôt surpris de l'initiative de Sugizo de commander dans un bon restaurant mais le yakuza était plutôt satisfait de son petit effet. Et c'est en dégustant de plats d'excellente qualité qu'ils trinquèrent avec un bon vin.

"C'est super bon... Merci. Je m'attendais pas à ça de ta part, d'habitude tu t'en fous de bouffer n'importe quoi."

Sugizo sourit. Ouais, ils bouffaient tous les jours de la merde d'habitude... Ca faisait du bien de changer un peu.

"J'ai voulu marquer le coup, pour une fois... C'est vrai que c'est délicieux, ça change un peu. C'est Noël après tout..."

Leur dîner terminé, ils mangèrent le dessert sur le canapé, avant de remettre le couvert une dernière fois, avant d'aller s'endormir dans les bras l'un de l'autre. Le lendemain, ils partiraient passer trois jours dans l'appartement qu'il avait réservé et ils fêteraient leur tout premier vrai Noël.

"J'ai voulu marquer le coup, pour une fois... C'est vrai que c'est délicieux, ça change un peu. C'est Noël après tout..."

Byou lui lança un regard de biais. Qu'est-ce qu'il avait, à tout le temps évoquer Noël... il essayait de se faire pardonner quelque chose? Il allait lui annoncer qu'il avait fait faillite, qu'il était endetté, qu'il n'avait plus un rond? Ou... qu'il ne voulait plus qu'ils habitent ensemble? Qu'il était mieux sans lui? Une... rupture? Ca lui faisait bizarre, cette idée.

Mais Sugizo ne lui annonça rien de particulier et sollicita une nouvelle fois ses faveurs sexuelles avant qu'ils n'aillent s'écrouler sous leur couette, ne tardant pas à s'endormir, le yakuza collé à son dos, son bras autour de sa taille pour le maintenir contre lui, comme à son habitude.

Le lendemain matin, Byou venait de se réveiller, s'étirant en baillant alors que Sugizo promenait sa main sur sa cuisse, quand son téléphone sonna. Tâtonnant sur la table de chevet, il attrapa l'appareil pour répondre. Il s'avérait que c'était Uruha qui venait de se faire quasiment mettre à la porte par son mec, et il souhaitait le voir pour passer le temps.

"Non, j'ai rien de prévu. Pas de souci, je me prépare et j'arrive! A toute!" répondit-il d'une voix enjouée, raccrochant ensuite avant de se redresser, se retournant vers Sugizo qui fronçait les sourcils, visiblement mécontent.

"C'était Uruha. Il veut qu'on se voit." se contenta-t-il de l'informer.

Le lendemain, Sugizo avait mit un réveil afin de ne pas partir trop tard. Ca ne surprendrait pas Byou, c'était plutôt habituel qu'il place une alarme pour se lever.
Ils venaient donc d'ouvrir les yeux, se réveillant peu à peu, le yakuza embrassant la nuque de son amant en caressant son ventre, glissant sur sa cuisse quand le téléphone de Byou sonna.

"Non, j'ai rien de prévu. Pas de souci, je me prépare et j'arrive! A toute!"

Sugizo fronça les sourcils à ces mots, se redressant. Comment ça il arrivait..? Non, non, ce n'était pas possible du tout ça...

"C'était Uruha. Il veut qu'on se voit."

"Attends, t'es sérieux là..? Tu peux pas te barrer maintenant! Surtout pour aller voir Uruha..."

Il avait prévu trois jours vraiment particuliers, un cadeau somptueux, il ne pouvait pas lui faire ça et décider de se barrer prendre du bon temps avec cette pute d'Uruha...

"Attends, t'es sérieux là..? Tu peux pas te barrer maintenant! Surtout pour aller voir Uruha..."

Sugizo semblait clairement mécontent à son annonce. C'était quoi son problème, depuis quand il refusait qu'il sorte pour aller voir quelqu'un? D'accord, il était en repos et il lui avait clairement fait comprendre qu'il voulait qu'ils passent ces trois jours ensemble à baiser comme des bêtes, mais comme il lui avait dit, en s'étirant il avait clairement senti les courbatures dues à la veille. Alors faire une petite pause avec Uruha n'était pas de refus.

"Ah ouais? Et pourquoi ça? Je vois qui je veux encore, que ça te plaise ou non! Et tant que tu me suceras pas, j'irai voir Uruha, que ça te plaise ou non. C'est même toi qui m'a dit de me satisfaire de lui!"

Il se leva alors, quittant le matelas pour aller à la salle de bain. Ca faisait vraiment longtemps qu'il n'avait pas vu l'ancien prostitué, et il avait hâte de passer un peu de temps avec lui. Ils allaient faire un peu de shopping, boire dans un bar, et ce serait lui qui baiserait le plus grand dans une cabine de chiottes après qu'il l'ait sucé. Une bonne journée en perspective!

"Ah ouais? Et pourquoi ça? Je vois qui je veux encore, que ça te plaise ou non! Et tant que tu me suceras pas, j'irai voir Uruha, que ça te plaise ou non. C'est même toi qui m'a dit de me satisfaire de lui!"

Byou se leva alors pour se diriger vers la salle de bain, Sugizo laissant échapper un juron. Putain, pourquoi le jour où il organisait un truc un peu spécial pour son mec il fallait qu'il décide de se barrer avec un autre..? Et il ne pouvait pas lui donner la vraie raison de son agacement. C'était une surprise et s'il l'emmenait dans le garage voir son cadeau, ça casserait aussi tout le plaisir de la surprise...

Un profond soupir lui échappa et il se leva pour le rejoindre dans la salle de bain.

"Sérieusement... C'est Noël. J'ai trois jours de repos, je pensais les passer avec toi, tu ne peux pas aller voir Uruha maintenant!"

Sugizo était énervé, vraiment agacé mais prenait sur lui pour ne pas devenir dingue. Il avait prévu un truc cool, sympa à deux, il ne voulait pas s'énerver. Même si tout semblait un peu compromis maintenant...

Sugizo ne sembla pas vouloir lâcher l'affaire puisqu'il ne tarda pas à venir le rejoindre dans la salle de bain alors qu'il se brossait les dents, revenant à la charge.

"Sérieusement... C'est Noël. J'ai trois jours de repos, je pensais les passer avec toi, tu ne peux pas aller voir Uruha maintenant!"

Le brun se rinça la bouche avant de faire un geste de la main, un peu agacé.

"Ah mais qu'est-ce qu'on s'en fout de Noël, sérieux... on l'a jamais fêté, t'as jamais voulu, alors c'est bon, je peux bien sortir un peu voir un pote! Je rentrerai pas tard, il va devoir rejoindre son mec assez vite de toute manière, je rentrerai avant le dîner."

Il tapota sa joue avec un sourire moqueur avant de partir à la douche. C'était bien beau de parler, mais il allait faire patienter Uruha à ce train là. Ils avaient rendez-vous dans une trentaine de minutes devant le Velvet, il fallait qu'il se dépêche!

"Ah mais qu'est-ce qu'on s'en fout de Noël, sérieux... on l'a jamais fêté, t'as jamais voulu, alors c'est bon, je peux bien sortir un peu voir un pote! Je rentrerai pas tard, il va devoir rejoindre son mec assez vite de toute manière, je rentrerai avant le dîner."

Byou tapota sa joue et il lui adressa un regard noir. Pourquoi est-ce qu'ils ne pouvaient pas avoir une vraie relation, de temps en temps...?

"Oh et puis va te faire foutre... Et ne vient plus jamais me prendre la tête si tu trouves que je t'accorde pas assez d'attention."

Il le laissa partir à la douche, sortant de la salle de bain en claquant la porte. Il se laissa tomber sur le canapé, sortant les clefs de la moto qu'il comptait offrir à Byou, jouant avec en soupirant. C'était bien la première fois qu'il faisait des efforts pour quelqu'un et il le remerciait comme ça... Tant pis pour lui, qu'il aille voir Uruha, se le tape et tant pis pour leur week end...

"Oh et puis va te faire foutre... Et ne vient plus jamais me prendre la tête si tu trouves que je t'accorde pas assez d'attention."

Byou sursauta à demi en entendant la porte claquer. Mais c'était quoi son problème, pourquoi il lui faisait des reproches, tout d'un coup? Il n'aimait pas Uruha, il l'avait bien compris, mais il le laissait tranquille quand il décidait d'aller faire appel à ses services habituellement.

Lavé, habillé, prêt à sortir, il croisa Sugizo dans le canapé. Se penchant par dessus le dossier, il passa ses bras autour de son cou, embrassant sa joue. Il avait envie de le titiller encore un peu...

"T'es jaloux? C'est mignon... Aller t'inquiète pas, je vais juste lui souhaiter un joyeux Noël à ma manière et je reviens... je ramènerai la bouffe!"

Sugizo entendit Byou revenir derrière lui, sentant ses bras passer autour de son cou alors qu'il embrassait sa joue.

"T'es jaloux? C'est mignon... Aller t'inquiète pas, je vais juste lui souhaiter un joyeux Noël à ma manière et je reviens... je ramènerai la bouffe!"

"Va te faire foutre j'te dis..." grogna-t-il.

Il n'avait même plus envie d'essayer de le retenir, il était juste très agacé par tout ça et avait déjà annulé sa réservation. Tant pis pour Byou, il avait essayé de fêter Noël mais ça ne se reproduirait plus. Ils avaient eu raison jusqu'à présent, ça ne servait à rien.

"Allez, casse-toi..." grogna-t-il en allumant la télé.

"Va te faire foutre j'te dis..."

Byou ricana. Il était vexé, c'était marrant. Mais il le lui avait bien dit la veille, qu'il ne resterait pas là tout le temps malgré ses congés. Même si à ce moment là il avait menti.

"Allez, casse-toi..."

Le plus jeune ricana de plus belle. Au moins, il ne lui casserait pas les pieds de la journée, et quand il rentrerait le soir, il y aurait de grandes chances pour que Sugizo veuille se venger, d'autant plus s'il le titillait encore plus en lui ventant les mérites d'Uruha au lit. La soirée promettait d'être intéressante, il avait presque hâte de rentrer!

Byou sortit donc de l'appartement, allant rejoindre le châtain qui l'attendait en fumant à l'entrée du Velvet. Il le salua d'une petite claque sur les fesses, passant son bras autour de sa taille pour l'entraîner dans un izakaya non loin. Ce serait parfait tout compte fait pour manger et boire tout en discutant avant de s'éclipser discrètement pour s'amuser dans les toilettes des lieux.

Arrivés sur place, Uruha commença par lui raconter ce qu'il s'était passé avec Aoi, Byou ne pouvant que lui conseiller de le plaquer pour retrouver sa liberté. Puis il lui raconta la petite crise de jalousie de Sugizo qu'il n'avait pas vraiment comprise avec sa soudaine envie de fêter à demi Noël. Mais les deux hommes avaient finalement bien vite changé de sujet pour trouver des conversations bien plus intéressantes, et leur repas terminés, quelques verres engloutis plus tard, ils partirent s'enfermer en lieu sûr.

"Tu suces toujours aussi bien... Ca mérite bien récompense... Joyeux Noël, Uruha..."

Le brun prit du bon temps avec son ami, satisfaisant ses pulsions et assouvissant les désirs que Sugizo ne voulait et pouvait pas contenter. Et en fin de journée, il rentra chez lui tout sourire, achetant de quoi manger pour le dîner, avant de lancer une fois de retour dans leur appartement :

"Voilà, j'ai bien baisé, je suis rentré!"

Sugizo avait fini par sortir son ordinateur pour travailler, en désespoir de cause. Il était en repos mais seul, il n'avait pas vraiment de hobbys et n'avait aucune envie de passer la journée à s'emmerder en attendant que son connard de mec daigne revenir après avoir baisé quelqu'un d'autre.

"Voilà, j'ai bien baisé, je suis rentré!"

"Ta gueule." répondit-il simplement sans lever ses yeux de son ordinateur.

Il n'avait aucune envie d'entendre Byou lui raconter son après midi avec Uruha. Lui il avait une moto dans le garage qu'il regrettait déjà d'avoir acheté, les clefs traînant encore à côté de lui. Il avait bien envie de lui jeter à la tronche mais il n'avait même pas envie de le regarder.

"Ta gueule."

Byou ricana, faisant un détour par la cuisine pour mettre au frais ce qu'il avait acheté -il était encore trop tôt pour songer à dîner- avant de le rejoindre au salon, se laissant tomber à ses côtés dans le canapé, avisant son ordinateur sur ses genoux et ses dossiers ouverts sur le bureau.

"Eh bien, qu'est-ce que t'es studieux, même en repos... je t'ai manqué?" demanda-t-il en se rapprochant de lui pour effleurer sa joue du dos de ses doigts, ricanant de plus belle en l'entendant grogner.

Il adorait énerver Sugizo et le provoquer. Noël était passé, leur semblants de petites déclarations d'amour étaient terminés, il pouvait bien reprendre ses bonnes habitudes et le taquiner un peu sur un sujet qu'il savait étonnamment sensible chez le plus âgé : la jalousie.

"Ce pauvre Uruha s'est fait presque jeter dehors par son mec parce que ses parents ont débarqué à l'improviste et qu'il assume pas de se taper un homme... Alors j'ai tenu compagnie à ce bel éphèbe au corps divin et je l'ai aidé à...
passer le temps..."

Ce disant, il avait fixé Sugizo qui fuyait délibérément tout contact visuel avec lui, se léchant les lèvres de manière très suggestive. Le connaissant, il ne devrait pas tarder à vouloir le faire taire et c'est là que les choses deviendraient intéressantes.